Sang : Âge : 16 ansStatut : Élève Gringotts : CompteAnnée : Sixième année Option #1 : Soins aux Créatures Magiques Option #2 : Étude des Runes AnciennesBaguette : Bois de cerisier, crin de licorne Poste(s) : Batteur dans l'équipe de Quidditch
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Marie-Lise Feuerbach
Let me drown in my sorrow - Mar 17 Juil - 20:15
Let me drown in my sorrow
C’était l’un de ces moments; où tout s’écroule sans crier gare et nous entraîne dans une chute vertigineuse, tout droit vers les abysses et ce, d’une force qui semble alors intenable. Les dernières semaines s’étaient bien déroulées, le coeur était plus léger. Le sourire plus facile. Les pensées saines. Sortie d’un néant dissimulé derrière un voile de bonheur, la main des ténèbres attrape et emporte. Le tout en quelques secondes. Les émotions, la douleur, la tristesse. Un chaos arrive et bouscule tout l’esprit. Le cerveau accélère, plus rien ne se connecte. Le sens est disparu sous l’incompréhension. Les jambes faiblissent, le coeur se serre, les larmes montent. Une nausée vient menacer l’équilibre de l’estomac. Les regrets viennent ronger les pensées, les ‘et si’ s’enchaînent.
À cette heure-ci, le parc était plutôt vide. Quelques groupes d’amis, discutant et riant, se tenaient sur l’herbe fraîche ou encore non loin des escaliers. Ils profitaient des derniers moments de libertés, avant de devoir s’enfermer pour la nuit dans leur salle commune et dortoir. L’heure du couvre-feu approchait, mais l’un des avantages d’être préfet était qu’il y avait moyen de se sortir des problèmes. À condition de se faire prendre par la bonne personne. Cependant, c’est un corps lâche et faible qui s’était écrasé sur un banc, sous un arbre d’un certain âge. Le soleil était depuis longtemps disparu de l’horizon et avait laissé place à une lune presque pleine, brillante de mille-feux parmi les étoiles. Les nuages s’étaient également dissipés, laissant pour seule protection le feuillage maigre de l’arbre.
L'air frais avait un bienfait sur les pensées. Sur la raison. Le chaos s'était légèrement calmer. La force restait absente. Les jambes entre les bras, le visage enfouie dans ces-derniers, les larmes coulèrent. D'abord, dans un déluge puis, en de rares gouttelettes qui parvenaient à échapper à la paupière. Le temps s'écoulait, mais les rires faisaient toujours un écho à la réalité qui semblait plutôt lointaine.