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MessageIrlande, loin des yeux près du coeur Irlande, loin des yeux près du coeur Empty- Mar 10 Oct - 17:39


Irlande, loin des yeux près du coeur




ft Kieran O'Neill



Assis au bord du lac, enveloppée dans son écharpe aux couleurs des serdaigles, Elizabeth s'employait à corriger son devoir d'Arithmancie. Elle avait confondu le nombre d'expression et celui de réalisation, résultat son travail était entièrement faux elle devait tout reprendre. C'était le risque lorsque l'on se mettait à travailler à 23h. On passait la matinée suivante à tout reprendre. Elle aurait pu travailler dans la salle commune bien sûr ou dans la bibliothèque, cela lui aurait probablement évité des engelures au doigt, mais elle aimait la solitude lorsqu'elle étudiait et le moindre toussotement sonnait comme un ouragan. Elle s'était donc éloigné le plus possible, et les rivages du lac noir lui semblait tout à fait approprier, une grosse pierre, du calme et du parchemin, cela faisait parfaitement l'affaire, et ce n'était pas trois flocons qui l’empêcherait de travailler là où elle le voulait.
Les heures s’égrenèrent sans qu'elle y prêtent attention, et lorsqu'elle eut apporter le point final à sa copie, elle jeta un coup d’œil à sa montre et aperçut avec stupeur qu'il était déjà midi. Elle avait passer trois bonnes heures ici. Elle souffla dans la paumes de ses mains frigorifiés en contemplant l'étendue d'eau gelé devant elle. Une forme sombre apparu quelques instants à la surface avant de disparaître. Derrière, la forêt interdite, semblait étrangement calme. Les arbres aux branches enneigés donnaient au lieu habituellement inquiétant un côté féerique. Mais derrière la façade paisible se cachait probablement l'ensemble des espèces de créatures magiques tueuses présente sur terre.Rien de très réjouissant en somme. Elle soupira, sa forêt de Killarney lui manquait, l'odeur des pins lui manquait, la saint Patrick lui manquait, l'Irlande lui manquait. Elle avait bizarrement le mal du pays soudainement. Probablement car pour la première fois dans ses études, elle n'était pas rentrée aux vacances de noël.
Si penser à sa patrie lui donnait un petit pincement au cœur, penser à ses parents en revanche lui donnait surtout envie de rester jusqu'à sa mort dans cette école. Même par lettre et dans un autre pays, c'est géniteurs arrivaient à l'inclure dans leur dispute, sa mère lui écrivait des lettres pour se plaindre de son père, puis son père se justifiais par lettre à nouveau, un véritable cirque. Il lui écrivait tellement qu'Eli était surpris que Benjamin, le vieil hibou familial tiennes le coup. Mais les lettres arrivaient à rythme réglée et elle prenait soin de répondre à chacune d'entre elles dans l'espoir vain d'apaiser les choses. La tentative était globalement pathétique puisqu'au moment même où ils recevraient leur lettre, ils auraient déjà eus 7 autres disputes. Mais l'optimisme était la meilleure des réponses face à la débilité de cette situation. Elle avait envie de rentrer chez elle aux prochaines vacances, ça oui. Voir son pays, sa ville, sa maison, sa forêt. Mais pas ses parents, ça non.
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Kieran O'Neill
Kieran O'NeillSerpentard
MessageRe: Irlande, loin des yeux près du coeur Irlande, loin des yeux près du coeur Empty- Mer 11 Oct - 11:34
 Irlande, loin des yeux près du coeur I gcónaí na hÉireann riamh, beidh tú liomsa. Elizabeth Rowle / Kieran O'Neill

"Nous en avons terminé pour aujourd'hui."

Une phrase dont Kieran avait appris à apprécier dans certaines situation. Midi pointait le bout de son nez et enfin, le cour de divination venait de s'achever. Sans réclamer son reste, l'irlandais prit la porte et s'éloigna rapidement du groupe, préférant éviter que cela soit parasité par ses camarades de classes ou conquêtes du passé venant chercher l'attention du sixième année, non, cette fois-ci, il voulait simplement être seul pour profiter de ces quelques heures de libertés, c'est d'ailleurs pour cela que ses pas rapides savaient déjà où l'amener. Tandis que tous se dirigeaient vers la salle commune pour le repas, Kieran s'évadait dans le sens inverse, arrivant ainsi jusqu'au escalier qui débouchait sur le parc, le voilà enfin au calme, même si l'entrée ne le fut pas, devant esquiver une bande de gosse qui couraient comme si la vie en dépendait sans doute pour se ruer jusqu'à leur table, décidément, les enfants ce n'étaient pas une chose que Kieran pouvait apprécier.

Mais après quelques pas dans l'herbe ayant encore quelques stigmates rappelant la fraicheur de Fevrier, il se retrouvait enfin seul et cela fut récompenser par une profonde inspiration, se brûlant les poumons de cet air vivifiant et froid d'Ecosse, parfois ça lui rappelait son Irlande, ce ciel gris, presque blanc, qui annonçait les futurs neiges, ce léger vent qui caressait la peau, cette odeur d'herbe mouillait, bref. Si il fermait les yeux, il pouvait se croire entrain de marcher non loin des sous-bois de Limerick. Mais finalement, ces pensées furent perturbés par la vision d'une jeune femme rousse assis sur un rocher plus loin, aux abords du lac, durant une seconde, il se crut vraiment à Limerick en voyant cette crinière de feu, mais la réalité repris place. Qui était elle ? Enfin, la réponse n'allait pas lui tomber dessus, surtout que celle-ci était assise non loin de son chemin et elle ne semblait pas prête à partir comme les premières années de tout à l'heure. C'est alors que l'irlandais prit les devants et s'avança vers ce rocher, ses mains recouvert de ses gants noirs se frottaient ensemble pour ne pas perdre cette chaleur, tandis que l'écharpe à l'effigie de sa maison remonter presque au niveau de son nez, Kieran n'était pas du genre frileux, mais même si il ne ressentait pas le froid, il n'était pas assez fou pour se laisser tomber malade.

A moins d'une dizaine de mètres de la jeune fille, il reconnu les couleurs de serdaigle, c'était presque décevant, sans l'être pour autant, il était préférable de tomber sur une Serdaigle plutôt qu'un Gryffondor, au moins, un semblant de conversation pouvait être créé, mais au delà de ça, proche, il pouvait reconnaitre son visage, il l'avait déjà vu quelques fois, mais malheureusement, pas forcement dans les meilleurs conditions étant donnés que c'était généralement à la sortie des classes, elle était dans celle de l'autre immonde aigle boiteux, Jane, quel doux plaisir de savoir que bientôt, il aurait sa vengeance contre elle. Mais cela n'était pas encore à l'ordre du jour, l'inconnu devait être en cinquième année, par déduction. Kieran continua d'avancer mais au lieu de s'approcher du rocher, il choisit simplement de s'arrêter sur la berge du lac, tournant alors la tête vers elle, l'avisant de ses iris anthracites, calme, comme à son habitude. La jeune femme semblait tenir un parchemin entre des mains frigorifiaient, depuis combien de temps se trouvait elle là ? Voulait elle tomber malade ? Etait elle simplement entrain d'étudier ? Bien des questions passaient dans l'esprit de Kieran, mais pourtant, il n'en montrait aucune sur son visage, on lui avait appris à ne pas dévoiler ce qu'il pouvait ressentir, comme un joueur de poker, si il le faisait, il pourrait perdre et l'ainé de la famille, détestait ça. Enfin, il prit la parole, d'une voix posée, presque rauque dû à la fraicheur :

"Il est rare que l'on vienne étudier à l'extérieur en Hiver. Les gens préfèrent se chauffer le cerveau près d'un feu d'habitude, à moins...Que l'on ne soit pas "les gens." Enfin, à l'heure du repas, cela devient encore plus rare. "


Il la dévisagea à nouveau, avec un certain respect, ne s'autorisant pas d'être intrusive, certes Kieran n'était pas un homme avec la main sur le coeur, certes, parfois on pourrait même dire que c'est officiellement un connard, mais pourtant, lui même s'imposer des règles. Le dos droit, les bras croisés, face au lac, seul sa tête était tournée vers la rousse.  

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MessageRe: Irlande, loin des yeux près du coeur Irlande, loin des yeux près du coeur Empty- Dim 15 Oct - 13:47


Irlande, loin des yeux près du coeur




ft Kieran O'neill



Plongée dans ses pensées, Elie n’avait pas immédiatement prêté attention au bruit environnant. C’est pourquoi, la voix derrière elle la fit violemment sursauter:
"Il est rare que l'on vienne étudier à l'extérieur en Hiver. Les gens préfèrent se chauffer le cerveau près d'un feu d'habitude, à moins...Que l'on ne soit pas "les gens." Enfin, à l'heure du repas, cela devient encore plus rare. "
Elle se tourna brusquement et contempla le coeur battant le garçon derrière lui. Grand, blond, l’air impassible, il portait les couleurs de serpentard.  Il lui semblait bien l’avoir croisé une ou deux fois, mais seulement de loin, elle restait rarement avec les serpentards. Non pas qu’elle les détestait ou quoi que ce soit, mais ils ne se mélangeaient pas. Elle les trouvaient sectaires.
-Je n’aime pas travailler avec d’autres personnes, il y a toujours trop de bruit cela me déconcentre. Et je n’avais pas faim.
Sa présence l’intriguait quelques peu. Les élèves se promenaient rarement dans le parc par cette température, mais après tout elle se trouvait bien là elle. Il avait à peine l’air de sentir le froid, son visage impassible, ne laissait transparaître aucunes émotions et elle peinait à deviner si elle le dérangeait ou non. Enfin peu importe, elle était là depuis longtemps, c’était plutôt à lui de se demander si elle ne la dérangeait pas après tout. Soudain, quelque chose lui revint en mémoire, Jane lui avait parlé de ce type, enfin pas vraiment de lui mais plutôt de son frère Finn. Elle connaissait un peu Finn par le biais de Colleen. Et si elle savait une chose sur les deux frères c’est qu’ils étaient irlandais. Kieran, voilà il s'appelait Kieran. Elle sourit intérieurement et lui lança:
-Je supposes que tu espères retrouver un peu de l’Irlande en te promenant tout seul dans le parc. Navrée de te le dire, mais ça ne marche pas. L’irlande ne ressemble vraiment pas à cela en fin de compte. J’y est cru au début mais finalement pas tellement.
Elle jeta un regard un peu triste sur la forêt, tout compte fait, Killarney lui semblait bien lointain. Il y avait quelque chose dans son pays natale, quelque chose sur laquelle elle ne pouvait pas mettre de nom, quelque chose qu’elle n’avait pas trouvé ici. Elle souffla sur les paumes gelés de ses mains pour les réchauffer, et resserra son écharpe autour de son cou, frigorifiée. Si lui ne semblait pas ressentir le froid, elle en revanche le ressentait. Elle était glacée, le vent froid lui fouettait le visage et colorait ses joues en rouge, contrastant avec ses cheveux flamboyants. Elle ne devait pas passer inaperçu dans ce décor à la blancheur immaculée. Elle se tourna à nouveau vers le serpentard:
-Alors, si je me trompe, quelle raison pourrait pousser un O’neill aux couleurs vert et argent à se balader par une telle température dans la neige de février ?
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Kieran O'Neill
Kieran O'NeillSerpentard
MessageRe: Irlande, loin des yeux près du coeur Irlande, loin des yeux près du coeur Empty- Dim 15 Oct - 18:16
 Irlande, loin des yeux près du coeur I gcónaí na hÉireann riamh, beidh tú liomsa. Elizabeth Rowle / Kieran O'Neill

"Je n’aime pas travailler avec d’autres personnes, il y a toujours trop de bruit cela me déconcentre. Et je n’avais pas faim."

La première chose qui frappait le jeune homme, c'était son accent, ça, ce n'était clairement pas un anglais ou un gallois, il pouvait le reconnaitre entre mille et rien qu'à cette petite découverte, il ne put s'empêcher de sourire, il fallait croire qu'il y avait plus d'irlandais que prévu dans l'école et c'était loin de lui déplaire. Après ce court instant de joie dissimulé, il reprit contenance et l'écoutait simplement, ainsi, finalement, elle n'était pas si différente de lui, combien de fois cela lui était il arrivé depuis sa première année à venir travailler à l'ombre des cimes des arbres du parc, qu'il vente ou qu'il neige. C'était l'endroit sans doute le plus calme et précieux de cette école, gardant une forme d'aura, de mystère qui plaisait à l'irlandais, enfin, pour le coup, peut-être pas simplement qu'à cet irlandais précisément, mais plus que ça, il faisait ça pour se retrouver seul, il avait besoin parfois de cette solitude, de pouvoir s'entendre penser, ou simplement profiter du silence. A ses déductions, l'ainé de la famille O'Neill fit quelques pas de plus pour être au pied du rocher où s'était réfugié la jeune femme, sans pour autant grimper dessus, ne voulant pas pénétrer dans son espace vital, ses iris en profitaient pour la détailler, cela faisait un peu cliché le coup de la serdaigle étudiant seule dans son coin, mais étrangement, il trouvait qu'à cette personne, ça lui allait bien, il faut croire que c'était ainsi et qu'il n'y avait pas toujours de grande explication. Il plongeait les mains dans les poches, détournant son visage pour observer une nouvelle fois le lac, le spectacle de la nature était parfois simplement beau, sans besoin de chercher forcement à l'expliquer. Mais cette pensée fut perturbé par une nouvelle réaction de la rouquine :

"Je supposes que tu espères retrouver un peu de l’Irlande en te promenant tout seul dans le parc. Navrée de te le dire, mais ça ne marche pas. L’irlande ne ressemble vraiment pas à cela en fin de compte. J’y est cru au début mais finalement pas tellement. "


Ces paroles eurent le don de lui accaparer toute son attention, pour le coup, il ne s'y attendait pas. Enfin, elle avait dû très certainement se rendre compte qu'il était irlandais, mais savoir ce qui pouvait l'amener à le pousser dans ce parc était par contre, une véritable surprise. Enfin, au début, c'était la pensée qui fut la plus révélatrice pour Kieran avant de s'autoriser une réflexion personnelle, durant ce laps de temps, il avait haussé un sourcil, la détaillant de ses iris anthracite qui à présent, s'intéressait à elle. D'une voix pourtant toujours aussi calme, il reprit :

"Effectivement, je l'ai appris à mes dépends il y a de cela quelques années. J'ai même commencé à me dire, au final, quand on né en Irlande, un lien vous accroche à cette île, pour que même si vous partez de celle-ci, jamais, vous ne pourriez l'oublier."
Il marqua un léger silence, comme perdu dans ses pensées avant de reprendre, "Dans tout les cas, l'air reste frais, pur et vivifiant ici et puis j'apprécie l'odeur d'herbe mouillée. Mais ça me rassure un peu de savoir que je ne suis pas le seul à qui parfois, sa terre natale manque."

Après ces quelques phrases, le jeune homme observait le visage de la rousse, cette tristesse qu'il voyait dans ce regard, il la connaissait, une pointe de nostalgie, comment pouvait il oublier un regard que lui même partageait ? Il lui était difficile de ne pas avouer que sur cet instant, il trouvait la compagnie de cette inconnue, agréable. Pourtant, ils ne se connaissaient pas, mais pour une fois, quelqu'un partageait un ressentit sans même employé de mot. C'est sans doute dû à ce moment de faiblesse, que lorsqu'il vit la jeune femme cherchait à se réchauffer les mains, il fit un acte plutôt impulsif, retirant alors ses gants en cuir avant de lui tendre, relevant la tête pour l'observer sur son perchoir :

"Je pense que pour le coup, tu en as plus besoin que moins. Mais par contre, il faudra les rendre."

Pour appuyer ses paroles, Kieran adressait un léger sourire, le voilà à être agréable avec quelqu'un, heureusement que pour le coup, il n'y avait personne autour. Que ce soit ses amis, ses groupies ou pire, Jane et Finn. Il n'aurait fallu plus que ça, que son frère admire un élan de générosité de sa part, il en aurait entendu parlé jusqu'à l'année prochaine :

"Alors, si je me trompe, quelle raison pourrait pousser un O’neill aux couleurs vert et argent à se balader par une telle température dans la neige de février ?"

Le blondinet haussait un sourcil à ses propos, comment savait elle que c'était un O'Neill ? Elle avait entendu parler de lui ? Elle connaissait son frère ? Il faut dire qu'avec les O'Neill, les avis étaient plutôt tranchés, soient tu les aimaient, soit tu les haïssaient, pourtant elle ne semblait pas être rebuter à lui parler, allez savoir. En guise de réponse, il haussait dans un premier temps une épaule avant de rajouter :

"J'aime l'hiver ou plutôt le paysage et la fraicheur que cela amène. Et puis, au moins, ça évite d'être déranger, comme tu peux le voir, quand il fait froid, le parc est déserté, ça me laisse au moins le temps de penser tranquillement." Il en profita pour se pencher et ramasser un résidu de neige sur l'herbe, de sa main dénudée, il observait ce blanc immaculé fondre. " Et toi alors ? Ce n'est pas vraiment courant de venir étudier ici en plein hiver quand on est frileuse. Même lorsque l'on apprécie le silence comme compagnie. Est-ce la nostalgie ? A moins que ce soit pour refroidir un cerveau de Serdaigle en surchauffe ?"

Il osait une pointe d'humour, certes, proche d'une pique, mais son ton de voix légèrement amusé pouvait le faire comprendre aisément que cela n'avait rien de bien méchant, Kieran cherchait il à détendre l’atmosphère ? L'irlandais se tourna alors pour lui faire face, malgré la différence de taille dû au rocher, l'avisant :

"D'ailleurs, tu sembles me connaitre. Mais je ne sais toujours pas à qui j'ai à faire et même si ma thèse du feu-follet irlandais est une idée qui me plait, je doute que ce soit le cas. Comment t'appelles tu ?


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MessageRe: Irlande, loin des yeux près du coeur Irlande, loin des yeux près du coeur Empty- Dim 29 Oct - 15:15


Irlande, loin des yeux près du coeur




ft Kieran O'neill



Campé au pied du rocher, il la regardait étrangement:

-Je pense que pour le coup, tu en as plus besoin que moins. Mais par contre, il faudra les rendre.


Cette phrase fut accompagné d'un rapide sourire. Elle attrapa les gants et les enfila un peu surprise. C'était gentil, bizarrement gentil. Ils étaient immenses, beaucoup trop grands pour ses mains et lui tenaient très chauds. Elle était relativement étonné par un geste de la sorte, venant d'un serpentard. Eli n'était pas le genre d'élève à apporter une attention particulière aux maisons, elles n'avait jamais considérer qu'un serdaigle était forcément le premier de la classe, un gryffondor un abruti téméraire, un poufsouffle un benêt maladroit et un serpentard un sang-pur vicieux. Mais tout de même, les élèves de la maison de Salazar n'était pas toujours les plus doux. De plus, lui, ne donnait pas l'impression d'être une personne particulièrement douce ou aimable. Et pourtant, il agissait avec une étonnante douceur. Elle lui sourit.

-J'aime l'hiver ou plutôt le paysage et la fraîcheur que cela amène. Et puis, au moins, ça évite d'être déranger, comme tu peux le voir, quand il fait froid, le parc est déserté, ça me laisse au moins le temps de penser tranquillement. Et toi alors ? Ce n'est pas vraiment courant de venir étudier ici en plein hiver quand on est frileuse. Même lorsque l'on apprécie le silence comme compagnie. Est-ce la nostalgie ? A moins que ce soit pour refroidir un cerveau de Serdaigle en surchauffe ?

Elle eu un rire discret, et secoua la tête. On ne pouvait pas vraiment dire que son cerveau surchauffait. Cela ne lui ferait pas de mal d'ailleurs, d'avoir des instants de surchauffe, mais elle n'était pas vraiment une serdaigle exemplaire malheureusement. Elle passait plus de temps à compter les flocons que les mots de sa copie :

-La mélancolie, peut-être oui. Je suis comme toi, j'essaie d'apercevoir un peu de chez moi ici. Et puis le parc à quelque chose d'apaisant sous la neige. C'est comme une caresse glacée, ça pique un peu, mais c'est tellement beau.   Et puis j'aime bien m'asseoir ici. On n'est en hauteur, on surplombe tous, cela donne une sensation d’invincibilité je trouve.

Elle appréciait qu'il choisisses de rester en bas du rocher. Comme s'il avait peur de la déranger. C'était polie, polie et doux. Elle se leva et approcha du bord, ses pieds dépassait presque de la pierre. Une bourrasque de vent lui griffa le visage et la poussa légèrement en arrière, elle sourit. Elle se sentait bien ici, elle se tourna vers lui et lui fit un petit geste de la main :

-Tu ne pourras pas t'en rendre compte si tu restes en bas. Tu es trop loin du vide, elle esquissa un sourire un peu moqueur, ne me dis pas que tu à le vertige. Si c'est le cas, je te rattraperais si tu tombes, promis.

Elle fit à nouveau face au vide. Et contempla l'étendue immaculée. Il y avait comme une odeur de pin, et elle adorait cette odeur. Voilà pourquoi elle venait ici, parce que juste en dessous du rocher, un immense pin, aux branches enneigés se dressait fièrement. Et le vent emportait l'odeur de son bois si particulier vers le haut, vers Eli. Un pin si semblable à ceux qui poussait derrière sa maison d'Irlande. De toute l'école, c'était le seul endroit qui peu importe la saison lui rappelait sa maison.

-D'ailleurs, tu sembles me connaitre. Mais je ne sais toujours pas à qui j'ai à faire et même si ma thèse du feu-follet irlandais est une idée qui me plait, je doute que ce soit le cas. Comment t'appelles tu ?


Feu-follet irlandais, elle sourit, oui cela lui allait bien :

-Elizabeth. Mais tous le monde m’appelle Eli. Je viens de Killarney en Irlande. Difficile de ne pas se douter de ma nationalité avec des cheveux pareilles, rit-elle. Mais toi Kieran O'neill, de quelle coin de notre beau pays viens-tu ?
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Kieran O'Neill
Kieran O'NeillSerpentard
MessageRe: Irlande, loin des yeux près du coeur Irlande, loin des yeux près du coeur Empty- Dim 5 Nov - 11:51
Irlande, loin des yeux près du coeur I gcónaí na hÉireann riamh, beidh tú liomsa. Elizabeth Rowle / Kieran O'Neill

-Tu ne pourras pas t'en rendre compte si tu restes en bas. Tu es trop loin du vide, elle esquissa un sourire un peu moqueur, ne me dis pas que tu à le vertige. Si c'est le cas, je te rattraperais si tu tombes, promis.

Il relevait le regard sur elle pour l'observer, ainsi, debout près du précipice, les cheveux livrés au caprice du vent, elle avait quelque chose de presque mythologique. C'était sans doute du à la rousseur de sa tignasse, ou alors que les rousses étaient sans doute les préférés de Kieran, aller savoir. Dans tout les cas, il ne pu que l'admirer à ce moment là, profitant simplement du tableau avant d'être rappelait par les paroles de la jeune femme. Ainsi donc, elle l'invitait à grimper ? Voilà une idée qui lui plaisait sur bien des aspects, mais pour cette fois, il oubliait le côté charmeur de Kieran O'Neill, pour cette fois, il voulait juste s’émerveiller du monde qui l'entourait et puis franchement, un irlandais avec le vertige, quelle image aurait il donné, il fallait arranger ça très vite. Il secouait doucement la tête, un sourire amusé sur les lèvres relevant presque son défi, jouant alors le jeu en répondant :

"Enfant, je passais mon temps à grimper les arbres du domaine, alors ce n'est pas un rocher écossais qui me fera trembler. Enfin, si c'est pour que tu me rattrapes..."


Aïe, sans le vouloir, de façon involontaire, le Kieran charmeur était revenu au grand galop, comme une habitude bien trop fréquente prenant ses aises, ce n'était pas ce qu'il avait voulu, mais regretter à présent ses paroles auraient été un signe de faiblesse, il dû alors s'en accommoder par un petit sourire envers la jeune femme en espèrant qu'elle ne prenne pas l'approche dans cet unique but puis se mit à escalader le rocher, faisant le tour de celui-ci, il vint agripper la pierre et fit alors son ascension vers les hauteurs, arrivant finalement rapidement en haut, il se redressait pour inspirer longuement, ne pouvant pas resister à l'envie de fermer les yeux, savourant alors le vent frais lui caresser le visage alors que cette odeur de bois venait titiller ses narines. Ce n'était malheureusement pas comme chez lui, mais ça ne l'empêchait pas d'apprécier celle-ci, elle n'avait pas eu tort et pour le coup, pouvait comprendre les raisons de pourquoi ce rocher :

-Elizabeth. Mais tous le monde m’appelle Eli. Je viens de Killarney en Irlande. Difficile de ne pas se douter de ma nationalité avec des cheveux pareilles, rit-elle. Mais toi Kieran O'neill, de quelle coin de notre beau pays viens-tu ?

Ses paupières s'ouvrirent lentement pour poser son regard sur elle, à présent qu'ils étaient tout les deux sur ce rocher, il remarqua plusieurs chose, déjà, il était plus grand qu'elle de façon assez significative, elle lui arrivait à l'épaule. En suite...Bon, d'accord, elle était charmante, il devait le reconnaitre, mais son avis ne pouvait être que biaisé, c'était une compatriote et puis elle avait raison, ces cheveux ,ne pouvait pas le faire douter et ça la rendait magnifique, enfin là n'était pas le sujet. Et dernière chose, elle ne semblait pas le craindre ou l'admirer, et ça, ça faisait une lourde différence. Kieran tout au long de ses années à Poudlard avait eu la réputation d'être un coureur de jupon, aussi avide que cruel, manipulateur et apathique. Depuis, certains le craignait, d'autres le détestait simplement et d'autres encore, le trouvait plus qu’attirant, il faut croire que l'idée de pouvoir le "sauver" et le ramener dans le bon chemin est un grand fantasme de jeunesse au vu du nombres d'élèves à avoir voulu essayé avant de se brûler les ailes.Mais tout ça pour dire qu'elle non, elle l'observait, là. Sans animosité, sans crainte, elle ne s'en méfiait pas spécialement, ni même ne l'admirait comme les groupies dont il ne savait pas si il était un dieu ou un simple morceau de viande. Certes cela en mettait un coup sur son égo, mais c'était une chose, rare et appréciable, à tel point qu'il ne remarquait pas que cela faisait plusieurs secondes qu'il la fixait sans même avoir répondu à la question de la jeune rousse. Il secoua brièvement la tête, revenant à la réalité avant de s'approcher du bord, l'air de rien, répondant alors :

"Je viens de Limerick. C'est plutôt grand et il y a plein de petits coins au sein de la ville, surtout dans les ruines historiques, mais le mieux est encore quand tu sors de celle-ci, à quelques centaines de mètres, tu te retrouves près d'une forêt presque intacte. Dans les traditions irlandaises, elle serait encore occupé par des créatures comme des Feys ou encore des druides." Il ne pu s'empêcher un petit sourire. "Enfin, ça rend surtout l'endroit magnifique."


Il se retourna alors vers elle, en la regardant, après avoir tant jouer sur la corde de la nostalgie, il pourrait presque entendre une balade irlandaise, finalement, les racines que l'on a de son pays ne font pas tout, certes, mais peuvent apporter bien plus qu'un simple souvenir. Il fini alors par s'assoir près du rebord du rocher, laissant ses jambes tomber dans le vide, ses mains cherchant appuient derrière lui, laissant ses iris se perdre dans la contemplation du paysage. D'un geste par ailleurs, il invitait la serdaigle à venir se rassoir, visiblement, il se fichait bien qu'on puisse les croiser ainsi, au pire, les rumeurs diront qu'il cherchait une nouvelle proie, ce n'était pas bien méchant pour lui, même mieux, ça alimentait sa réputation, alors il s'en fichait bien d'être vu. Pour cette fois, il voulait simplement s'accorder un moment avec une personne qu'il trouvait agréable, et le plus étrange pour le coup, c'était que cela n'avait aucune arrière pensée, pour Kieran, c'était une chose presque impensable.
Le regard toujours perdu sur le lointain, il reprit la parole :

"Elizabeth, donc... Je retiendrais pour les prochaines fois. Dans mes souvenirs je te voyais de temps en temps trainer avec le coup de cœur de mon frère... Tu le connais ?"

Il tourna la tête vers elle pour l'observer. C'était le moment de recueillir des informations à savoir si elle connaissait le fougueux Finn, tout en déposant les graines d'une vérité de sa part, celle que son frère s'accoquiner un peu trop à l'autre Gryffondor, comment s'appelait elle déjà ? Tsk, il avait oublié.

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MessageRe: Irlande, loin des yeux près du coeur Irlande, loin des yeux près du coeur Empty- Mer 22 Nov - 22:00


Irlande, loin des yeux près du coeur




ft Kieran O'neill



Debout côte à côte, ils se tenaient face au parc somptueusement calme de Poudlard, les yeux mis-clos, les visages apaisés, les cheveux balayés par le vent, perchés sur ce rocher aux crevasses enneigés. La scène avait quelque chose de presque biblique. Deux âmes loin de leurs berceaux, avides de traces susceptible de leurs rappeler le pays. Elle leva le regard vers lui, avec douceur et le contempla, sans aucunes formes d'avidité particulière. Il était beau, incontestablement, mais, ses traits, avaient quelque chose de brutal, sauvage, comme taillé dans la roche qui se tenait sous leurs pieds. Elle croisa imperceptiblement son regard glacé, elle aurait bien aimé savoir ce qui ce cachait dans les méandres de ses pensées, mais il restait imperturbable. S’avançant au bord du précipice, il lui répondit, d'un ton légèrement nostalgique:

"Je viens de Limerick. C'est plutôt grand et il y a plein de petits coins au sein de la ville, surtout dans les ruines historiques, mais le mieux est encore quand tu sors de celle-ci, à quelques centaines de mètres, tu te retrouves près d'une forêt presque intacte. Dans les traditions irlandaises, elle serait encore occupé par des créatures comme des Feys ou encore des druides." Il ne pu s'empêcher un petit sourire. "Enfin, ça rend surtout l'endroit magnifique."

Elle sourit et murmura:

-J'ai grandit au bord d'une forêt, là-bas, les sapins sont tellement grands qu'ils semblent presque toucher le ciel. Je rêvais d'atteindre la dernière branche pour effleurer les nuages. C'est en début de printemps, qu'elle est le plus sublime. Les arbres sont verts et la pluie pare les feuilles nouvelles de gouttes d'eaux scintillantes. C'est presque féerique. Mais ça fait longtemps que je n'ai pas vu un printemps à Killarney. Ici c'est différent.

D'un geste de la main, il l'invita à le rejoindre, elle s'approcha lentement et s'assit à ses côtés, laissant ses jambes se balancer dans le vide. Il lui vint soudainement à l'esprit que si un élève venait à les apercevoir, de drôles d'histoires allaient circuler. Enfin qu'importe, la probabilité qu'un élève ne les croise restait faible et puis elle n'avait de compte à rendre à personne après tout. Elle l'observa discrètement, elle ne connaissait Kieran que de nom, bien sûr, elle avait, comme quasiment tout son année, entendu certaines choses à son sujet. Mais les rumeurs qui concernait des inconnus l’intéressait relativement rarement. Ce serpentard était un mystère, un intriguant et fascinant mystère.

"Elizabeth, donc... Je retiendrais pour les prochaines fois. Dans mes souvenirs je te voyais de temps en temps trainer avec le coup de cœur de mon frère... Tu le connais ?"

Elle sourit amusée, en l'entendant parler de Colleen. Finn et elle étaient presque inséparables, depuis longtemps maintenant. Il ne portait visiblement pas la rouquine dans son cœur vu le ton employer.

-Finn, oui un peu. J'avoue que je ne me sens pas spécialement proche de lui, mais il gentil. Quand à son "coup de cœur", dit-elle gentiment moqueuse, Colleen, est ma meilleure amie. D'ailleurs on vient tout droit du même pays. Mais je suppose que tu le sais déjà. Si les relations sentimentales de ton frère t’inquiète, je tiens à te rassurer, il n'est vraiment, mais alors vraiment pas son genre.

Elle était tout à fait franche, elle connaissait mal le jeune O'neill. Ils étaient inévitablement fréquentés, amie commune oblige, mais elle n'avait pas de lien avec lui. Des amis tout au plus. Cependant l'évocation de son cadet avait aiguisé sa curiosité. D'après les rares bribes que lui avait répété sa meilleure amie, les deux frères n'étaient pas vraiment en bon termes. Cela n'avait, visiblement rien de surprenant, ils étaient absolument opposés, caractériellement du moins. Et cela fessait déjà une différence importante. Néanmoins, malgré son envie de le questionner, elle se tut. Elle détestait qu'on lui pose des questions personnelles, elle ne se permettait pas d'en poser aux autres. Silencieuse, elle se contenta de fixer le décor enneigé devant ses yeux.
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Aucune
Sang : Inconnu Âge : 17 ans
Statut : Élève
Année : Septième
Option #1 : Étude des Runes Anciennes
Option #2 : Arithmancie
Baguette : Bois de Tremble et coeur de dragon.
Avatar : Alexander Ludwig
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Kieran O'Neill
Kieran O'NeillSerpentard
MessageRe: Irlande, loin des yeux près du coeur Irlande, loin des yeux près du coeur Empty- Lun 27 Nov - 17:36
 Irlande, loin des yeux près du coeur I gcónaí na hÉireann riamh, beidh tú liomsa. Elizabeth Rowle / Kieran O'Neill

-Finn, oui un peu. J'avoue que je ne me sens pas spécialement proche de lui, mais il gentil. Quand à son "coup de cœur", dit-elle gentiment moqueuse, Colleen, est ma meilleure amie. D'ailleurs on vient tout droit du même pays. Mais je suppose que tu le sais déjà. Si les relations sentimentales de ton frère t’inquiète, je tiens à te rassurer, il n'est vraiment, mais alors vraiment pas son genre.

Cette phrase eut le don de faire hausser un sourcil au jeune homme, certes son frère s'y prenait comme un manche avec les filles et de plus, il devait être aussi romantique qu'un mouchoir usagé, mais tout de même, ça restait un O'Neill, il avait ce charme irlandais en lui, ce côté où on a envie de le suivre, alors comment ça il ne pouvait pas plaire à cette rouquine ? C'était presque devenu une attaque envers sa fierté. Puis, une nouvelle idée se mit à germer. Son frère avait des vus sur celle-ci, s'était flagrant, mais il n'avait jamais eu la prétention ou le courage d'en parler. Si au début, Kieran avait prit ça comme un signe d'indépendance de son frère, à présent, il se demandait si Finn n'avait pas simplement compris qu'il allait dans un sens unique. Ainsi donc, il se savait peut-être déjà condamnée à n'être que l'éternel ami ? Petit frère, il y a des fois, des secrets dont tu aimerais que ton grand frère ne découvre jamais l'existence...
A ces paroles, Kieran ne put s'empêcher de sourire, amusé par cette situation, mais la légère brise d'hiver le ramena rapidement à la réalité. Ses iris se posèrent alors sur la fée à ses côtés, admirant à nouveau cette tignasse rousse, effectivement, il avait un faible pour cette couleur, mais là n'était pas le sujet. Il reprit alors la parole pour ne pas laisser un silence trop insistant :

"Elle est irlandaise ? Enfin, pour le coup ce n'est pas vraiment étonnant... Et non, c'était plus de la curiosité que de l'inquiétude. Mon frère a appris bien assez tôt à se débrouiller sans moi."


Sa réponse était presque bateau, il fallait dire que Kieran n'aimait pas trop étendre son linge en public, surtout quand cela concerné son frère. Les rumeurs de Poudlard ou du moins les vagues bavardages parler d'une mésentente entre eux. Ils fallait dire qu'ils conservaient bien le mythe, ça évité les questions de trop.
Ses iris revinrent alors sur le paysage, calme et simple, couvert d'une nappe blanche. C'était sans doute pour cette beauté, qu'il appréciait autant sortir ici. Mais à force de demeurer dans un silence aussi étrange, cela aurait pu se montrer énigmatique, il se chargea alors de reprendre la conversation :

"Décidément, nous avons beau être des centaines et des centaines d'élèves dans ce chateau, tout le monde semble se connaitre." Il s'autorisa un léger sourire en revenant à la jeune femme qui l'accompagnait. " Pourquoi tu ne rentres pas chez toi durant les vacances ?"

Cette serdaigle l’intriguait, elle semblait calme, posée, vivant au fil des jours sans ce poser de questions existentiels d'adolescente dans le genre "Vais-je avoir les billets pour le dernier groupe à la mode ?" et il aimait ça, il aimait ces silences entre eux, ils n'avaient pas forcement toujours besoin de mot pour communiquer, parfois les non dits étaient bien plus parlant.  D'un geste de la main, il remit ses cheveux en arrière avant de passer dans sa barbe, c'est qu'il se sentait bien, assis sur ce rocher, avec cette inconnue.


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Irlande, loin des yeux près du coeur
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