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MessageAvec un peu de chance... Avec un peu de chance... Empty- Mer 31 Jan - 7:23
Tout les soirs depuis le début de l'année il attendait que ses camarades soit profondément endormis pour aller se cacher dans les toilettes du dortoir des garçons.

Pour s'entrainer.

C'était compliqué, vraiment très compliqué. Ça tenait à son caractère. Cette fois la théorie ne lui avait été que de peu d'aide. Belbus Fedwyck le disait dans son ouvrage, presque en tout début d'introduction. Le sortilège obligeait le sorcier à puiser dans des ressources magiques jusque là inexploitées, des ressources qui étaient directement liées à la personnalité véridique. Une personnalité souvent enfouie au plus profond de l'être du sorcier, peu encline à se dévoiler au grand jour.
Le noeud du problème... pour lui qui avait toujours réprouvé son vrai caractère jusqu'à se nier intégralement.

D'un autre côté, le très docte Appius Goldworthy mettait en avant l'état émotionnel au moment de lancer le sortilège. Selon lui, un état d'esprit positif était une condition sine qua non à la bonne marche du processus. Son livre allait jusqu'à préciser qu'il fallait attiser cet état de bien-être en invoquant un souvenir particulièrement chéri.

Comme pour toutes choses complexes qui déchainaient les passions, il avait aussi survolé pas mal de ce qu'il jugeait comme des bilvesés. Des conseils ou points de vues tout bonnement dénués de tout fondement. Pour Piquelswyft, dans ''Grandeur de la Magie Blanche'', ce sortilège était l'apanage des sorciers au coeur pur, faisant montre de grandeur d'âme. Pour Carnbridge, la bonne exécution de l'enchantement relevait bien plus du caractère particulier d'un sorcier et de personnalité plutot que d'une notion quelconque de maitrise.
Ce passage avait durablement perturbé Everard. Face à quelque chose qu'il ne pouvait pas comprendre ni maitriser à cause d'un facteur autre que l'intelligence, il était contrarié.
Ce même Carnbridge croyait dur comme fer que la plupart du temps, ça prenait la forme d'un animal endémique ou natif du pays d'ou était originaire le lanceur du sort.

C'était ridicule, aux yeux d'Everard... et à chaque fois qu'il y songeait, il pensait à l'allure grotesque du Manx, ce félin originaire de son île.

Qu'il était mal à l'aise dans le petit réduit d'aisance du dortoir !

Le sol et la céramique du toilette, froids, lui faisaient prendre conscience que les chambres à coucher de Serdaigle étaient bien trop chauffées à son goût. Sur l'Île de Man, sauf en hiver, il avait eu l'habitude de dormir avec la fenêtre de sa chambre ouverte pour profiter de l'air. Depuis le début de sa scolarité il ne revenait chez lui qu'en hiver et il ne pouvait plus profiter de ce qu'il n'avait alors jamais considéré comme un luxe, comme quelque chose de nécessaire pour qu'il dorme paisiblement.
Dans un mauvais état d'esprit à cause de ce maudit pyjama qu'il en était venu à honnir, il tira sur les manches bien trop petites, trop courtes. Voulant avoir à côtoyer le moins possible sa famille, il n'avait pas écrit à sa mère qui se serait fait pourtant un vrai plaisir de lui expédier un pyjama à sa taille. Il bataillait ponctuellement avec le bas en velours qui avait eu le feu au plancher quelques mois après ses quinze ans.

Il posa sa baguette au sol, bien en vu. Dans ces toilettes convertis en salle d'entrainement, il avait failli la faire tomber au moins deux fois dans la cuvette... en vérité, il avait surtout failli la jeter de frustration.

La gestuelle du sort... un jeu d'enfant pour lui. Parfois gauche à cause de sa tendance à la rêverie, Everard devait subitement plus sérieux une baguette en main, et ses mouvements de poignets se révélaient alors rapides et précis.

Au prix d'un phénoménal effort de concentration, il avait maitrisé la forme incorporelle. Ça lui avait coûter des nuits et des nuits d'insomnie, des journées d'angoisses et de frustration. La dernière semaine avant de réussir, le stress qu'il s'infligeait lui même n'avait eu de cesse de lui refiler des migraines. Il avait même perdu trois ou quatre livres dans l'affaire, lui qui était pourtant déjà mince.
C'était sa méthode devant l'échec intellectuel, qu'il avait rarement connu. Essayer et essayer encore, affiner sa maitrise, peaufiner la théorie. Mais maintenant l'évidence s'imposait à lui. S'il s'était arrêter à la forme incorporelle, s'aurait été aussi aberrant et ridicule que d'apprendre à moitié à écrire, à moitié à marcher correctement. Ce n'était aucunement une finalité, juste une étape.

Aucun condisciple ne l'avait interrogé sur ses cernes, et c'était très bien comme ça. Parfois, quand la salle commune était déserte  le soir, il allait s'asseoir le plus proche possible du buste de Rowena Serdaigle pour lui confier ses avancées et ses interrogations sur ses travaux.
Pour lui, nul doute qu'elle l'aurait encouragé à perséverer si elle avait pu lui répondre. Sans s'en rendre compte, il avait développé une proximité intime avec l'esprit de la fondatrice de sa Maison. De plus en plus couramment, il s'imaginait entretenir des conversations avec elle, et il se demandait souvent ce qu'aurait fait Rowena devant tel ou tel choix. Avant d'envoyer l'ébauche d'un article dans le Jeune Mensuel de la Métamorphose, il lui lisait toujours l'ébauche, devant son buste de pierre.

Il fallait qu'il y arrive, pour lui, pour sa sérénité d'esprit, pour le prestige de Serdaigle.

C'est le souvenir, le souci. La pierre angulaire du problème, le petit clou dissimulé qui empêche le casse-tête d'être résolu. S'il y en avait eu, si je pouvais en trouver un, je n'aurais aucune difficulté à l'évoquer. À le ressentir... pour une fois, mon imagination me servirait. J'en reviens toujours pas...

Il pensait à la petite conversation qu'il avait surprise un matin entre deux filles de sa Maison qui discutaient de leurs rêves. Everard avait alors compris que les rêves lucides qu'il avait considéré comme coulant de source n'étaient pas à la portée de tout le monde. L'une des filles ne pouvait pas lire dans ses rêves, et la seconde ne pouvait pas éprouver les goût des aliments.

...Pas fichu de tirer au moins un petit poisson à la pêche au souvenir....

Il balançait...
Soit c'était reconnaitre que sa mémoire de sa propre courte vie n'était pas parfaite, soit que sa vie avait été singulièrement morne.

Ce sont toujours les mauvais qui reviennent. Toujours. Eux, pas besoin de les pourchasser... ils s'imposent. La vérité c'est que je tire des petits plaisirs de choses mesquines, qui sont loin de suffir. Donner une bonne réponse en classe et voir la mine déconfite des autres, dénoncer un contrevenant qui ne porte pas sa cravate, réussir à dissimuler une remarque ironique sous la forme d'un compliment maladroit.


Il souffla par le nez.

Je prend la chose par le mauvais bout. Il ne s'agit de souvenirs de mes réussites ou de mes échecs. Ni même de moi... je dois essayer de trouver un souvenir ou autrui interviens. Un souvenir qui représente un lien. Quelque chose de fort. Vu mes relations avec les élèves, ça me pousse forcément à chercher du côté de ma famille. Tant d'oncles et pas un seul capable de m'avoir fourni un souvenir si marquant que ça.

L'oncle Edmure, je l'assimile à l'alcool. À la bièraubeurre. Non pas que se soit un alcoolique, mais il en a souvent l'odeur sur ses vêtements. Je me souviens... de la fois quand j'avais neuf ans, ou il avait franchis la porte de la maison, émêché... il m'avait pris dans ses bras et sauter si fort au dessus de sa tête que j'avais cogné la poutre du plafond.

Edmond... c'est le poivre. Que c'est stupide... mais à tout les repas de famille du Vendredi il en mettait des quantités folles sur tout ce qu'il mangeait, le quart de la poivrière à chaque fois. C'est lui l'auteur de la première mauvaise farce que j'ai subit... du poivre dans un verre de cidre.

Elwood et Evans... combien de fois ils ont pu me rendre fou en invertissant leurs rôles... encore une blague de grande orginalité pour des jumeaux.
Quand j'y pense j'ai toujours l'impression d'avoir vécu dans un cirque. C'était chaleureux avant mes onzes ans, drôle, toujours pleins de vie... mais ça me donne encore aujourd'hui l'impression d'un bordel chaotique.

Puis... puis il y a Erwin. Mon préféré. Grand père dit que c'était à lui que je ressemble, aussi bien physiquement que moralement. C'est lui...


C'était Erwin qui l'avait sauvé de l'albatros.

... en fouillant autour de mes souvenirs avec lui, peut-être que je devrais p...

- Y'a qu'qu'un ?, avait alors dit l'élève d'une voix ensommeillé en frappant contre la porte, doucement. Everard en avait sursauté. Sans le loquet qu'il avait tiré en entrant ici, les petits coups de son condisciple aurait fait pivoter la porte sur ses gonds, le dévoilant assis en tailleur et tout habillé sur le trou des toilettes.

Les immenses plaisirs de la vie en communauté. Le sel  quotidien fait fuir l'ennui...

-Oui, pardon-pardon, un instant. Je sors, désolé..., avait-il répondu doucement.

Sans regarder de quel élève de Serdaigle il s'était agit, il était sortie en trombe, le visage baissé sur ses chaussons tout rabougris par le temps et l'usage.
Sans s'arrêter au dortoir, il avait poussé jusqu'à la salle commune, plus bas... et... par caprice, il passa la porte pour se retrouver dans l'antichambre de la tour. Il entame la descente tranquillement dans l'escalier en colimaçon. Ses  petites ballades nocturnes lui manquaient.

A  Man, quand il avait l'esprit en ébullition, c'étaient de petites excursions dans la campagne. Pendant ses trois premières années à Poudlard, des expéditions au coeur de la nuit pour essayer de faire sa propre cartographique du château. Là c'était par simple plaisir, pour fuir l'air chaud et moite des dortoirs.

Et la fois ou tu avais dénoncé à Rusard ces filles qui s'amusaient à aller dans la salle de bain des préfets ?... C'était bien...


-Arh...

Non, trop petit, trop mesquin. Concentre-toi sur Erwin.

Il le visualisa parfaitement. Élancé, maigre, une bouille finaude, cachée derrière une longue moustache tombante. Des cheveux  lisses et noirs et noir, comme lui. La marche l'aidait dans son classement mémoriels.

Me voilà hors-la-loi, hors de mon dortoir, et pour un souvenir. Si encore j'avais un album photo, ou quelqu'un pour me raconter quelques détails de mon enfance dont je ne me rappelle pas...
Plutôt me noyer de frustration que d'écrire à ma mère...


Il lui fallait un souvenir. Il voulait un souvenir... pas pour le chérir, pas pour se réconcilier avec sa famille en reconnaissant qu'il n'avait pas eu une enfance malheureuse, mais pour le sortilège du Patronus. S'il avait été là, il se serait presque humilié à reparler à son hors-la-loi de père pour lui tirer les vers du nez. Faute de souvenirs, c'en était finis de ses espérances. Fulminant, il avançait maintenant à grand pas dans le couloir.

Mis en échec pa....

Il trébucha soudain.

Alors qu'il avait marché avec la main qui suivait le mur, pour en sentir la fraicheur, cette même main venait de rencontrer le vide. Tombant en avant, son torse heurta le chambranle en pierre d'une haute mais étroite porte resté ouverte. Il ne put retenir un soupire de douleur.

-Houf !

Hors de lui contre cet affront au fondement même de la logique, il avait bondi sur ses pieds, les poings levés comme s'il voulait défier la porte dans un pugilat. La porte qui n'aurait pas du être présente. La fichue porte qu'il n'avait pas vu durant ses six années ici, à passer et repasser continuellement comme une fourmi.

Au lieu de son poing qui fusa, ce fut l'illumination qui se fit. C'est à tâton qu'il se remit sur ses genoux et s'avança dans la salle. Quand il eut trouvé la porte, il la repoussa pour la fermer, presque sûr de lui quant à ce qu'il était en train de faire. Au moment ou un bruit proche le renseignait sur le fait que la porte s'était encastrée dans le chambranle, des lampes à huile s'étaient allumées dans toute la salle. Et quelle grande salle. Oui, quelle salle !

Profonde, haute de plafond, il y avait vu des bibliothèques soigneusement agencées en croix pour former quatre grands couloirs en arche.
Les rayonnages pleins à craquer, ces bibliothèques n'étaient pas seulement fonctionnelles... il les avait trouvé belles, imposantes. Il sentit son coeur s'attendrir sur le champs.

Spoiler:

Ce fut la petite fenêtre qui acheva de le convaincre. Tout de suite à l'entrée, sur sa gauche, il y avait un plus petit couloir constitué de deux étagères et qui se terminait sur une fenêtre.

Spoiler:

Je sais ce que je vais y voir... j'en suis sûr...

Et il ne s'y était pas trompé. La fenêtre lui montrait son île. Man. C'était flou et distant, comme s'il avait contempler le paysage de très haut dans le ciel.

La Salle sur Demande... jamais croisé en six a... et c'est maint...

A sa droite, un minutieux assemblage de marqueteries en bois rehaussé à la feuille d'or s'ouvrit sans qu'il y eut touché.

Des photos.

Le placard en était plein. Des photos en noir et blanc animées de ses proches, de lui, prises à des âges dont il ne se souvenait même pas. Sur certaines il devait tout juste avoir un an. Ça le contraria.
Il y lisait sur le visage de ses proches l'amour, la chaleur, l'intérêt pour lui... la tendresse. Il s'était trompé. Il n'aimait pas ça du tout. D'un geste impulsif il referma les battants dorés du placard.

Il faut toujours que ça soit amère et difficile... pourquoi ? Que j'ai raison, que j'ai tord, toujours un arrière goût...

Le tableau l'avait percuté visuellement. Sur l'autre mur en face de la petite fenêtre, il remarqua la grande toile à échelle humaine, encadrée d'un bois ancien encore une fois doré. L'huile figurait un vieil homme  coiffé d'un chapeau pointu avec une doublure en luxueuse fourrure. Le visage calme, allongé, le nez délicatement aquilin, les cheveux de l'homme étaient d'un blanc de neige, comme sa petite barbe soigneusement taillée. D'un regard confiant, lointain, les yeux noirs avaient quelque chose de rassurant. ''Faites mois confiance, tout va bien se passer''... voilà ce que lui inspiraient ces yeux.

Everard s'avança, et il se cloua sur place à la lecture de la fine plaque d'argent qui était délicatement clouée sur le montant du bas du cadre.

Armando Dippet
1898-1956
Mort en fonction.

Spoiler:
Ce fut une claque pendant les trois premières secondes, une montée de rancune contre ses parents pour ne lui en avoir jamais parlé pendant les deux secondes suivantes, finalement une joie immense pendant le reste du temps qu'il passa dans la salle.

La joie, la fierté, un début d'assouvissement à son irrépressible faim de reconnaissance. Un de ses lointains parents avait été Directeur de Poudlard. Surement un membre d'une branche des Dippet qui avait vécu sur le continent. Un Dippet qui avait vu d'un oeil circonspect l'idée de rejoindre une communauté comme Orrisdale. Ou qui n'en avait rien su... c'était aussi possible. Cela lui ouvrit alors tellement de possibilité... avait-il de la famille égarée quelques part sur le continnent ? Ailleurs, peut-êtres ? Des parents plus sophistiqués que ceux qu'il avait laissé sur Man ?

Plus dignes de moi...


Aussi sec, Armando alla rejoindre Rowena dans le cercle très fermé des modèles qu'Everard gardait bien au chaud dans son esprit. A  la joie se mêla sans prévenir la curiosité... il éprouva le besoin quasi vital de tout savoir sur ce parent. Armando sommeillait profondément sur le portrait, calé dans un fauteuil dont il ne distinguait pas grande chose. Il avait une trouille monstre de se faire réprimander en réveillant son aïeul.

Et si je ne pouvais pas revenir ensuite... si la Salle ne se présentait plus à moi...

Il en devenait confus, il ne savait plus ou donner de la tête. Toutes les potentialités qu'il voul... qu'il devait essayer. Il se sentait débordant de joie, de contentement. De fierté, surtout.

C'est ça.
C'est ça, c'est maintenant.


Il tira sa baguette de sa poche de pyjama. Confiant, il esquissa un petit mouvement circulaire du poignet  en levant le bras tendu, au dessus de la ligne médian de son torse. Les mots glissèrent sur sa langue, parfaitement prononcés... avec une force tranquille qui ne lui avait jamais été coutumière.

-Spero Patronum !

Regarde moi, Armando Dippet.

Le filet argenté s'écoula au début paresseusement de l'extrémité de sa baguette. Fumée presque blanche, elle exécuta plusieurs tourbillons rapide pour se rassembler en une sphère agité de tremblement, qui doucement commença à s'élever.

Everard senti des odeurs qu'il chérissait par dessus tout... l'odeur du parchemin frais, celle de l'encre neuf, la fragrance des baies de génévrier de Man... quelque chose de fugace qui pouvait s'évanouir et de dissiper à toute seconde.
La boule maintenant bleutée s'affina et pris les vagues contours d'un...

D'un oiseau.

... d'un oiseau de grande taille, la queue droite et les plumes bien implantées séparement sur l'aile.

Un corbeau... non c'est trop gros, c'est une...

La corneille s'évanouit rapidement après avoir exécuté un court vol en cercle entre lui et le tableau. Ç'avait été trop d'effort de la maintenir plus longtemps.

La baguette glissa de ses doigts tièdes et produisit un petit claquement sec sur les lattes de bois dures, au sol. Le portrait ouvrit un oeil, se réveillant... à moins qu'il l'avait été depuis un tout petit plus longtemps.

- Exécution passablement correcte, quoique plusieurs aspects de votre pratique laisse à désirer. Toujours est-il que rien n'excuse le fait que vous ne devriez pas vous trouvez en dehors de vos dort....

Il avait ramassé sa baguette et pris la fuite avant la fin de la phrase, le coeur qui jouait la chamade dans la poitrine.

Finalement, tout ne prenait pas un goût amer dans la vie. Avec un peu de chance...

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Avec un peu de chance...
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