Un nouveau jour se lève et je suis encore levée de bonne heure. En effet, mes deux rats ont encore trouvé le moyen de sortir de leur cage pour venir me réveiller avec amour et tendresse. Heureusement que c’est moi qu’elles viennent réveiller et pas mes voisines de chambre. En effet, on est cinq dans la chambre et on s’entend toutes super bien. L’avantage, c’est qu’on peut toujours travailler tous ensemble car on est en même année. Mais il est vrai que je ne passe pas beaucoup de temps avec elle. Je passe plus de temps avec mon meilleur ami ou encore Kasuke. Il est fait encore nuit et je laisse mes chipies jouer avec moi dans le parfait silence. Bien sûr, je murmure afin de ne pas les réveiller. Au bout d’un moment, je finis par mettre fin au jeu et je me décide à me lever afin de descendre à la salle commune. La nuit est encore debout et je baille. Poliment, je place ma main devant ma bouche avant de quitter la chambre. Descendant les marches, je tenais un oreiller dans les mains dés fois que j’arrive à me rendormir prés du feu. Car il doit être allumer. Arrivant dans celle-ci, je remarque qu’il est effectivement en train de brûler. Observant dans la salle commune, je remarque qu’il n’y a personne. Levant les yeux vers la pendule, je soupire en voyant l’heure… Il est presque six heures et en hiver, les nuits sont toujours les plus longues. Sachant que je suis censée me lever dans un peu moins d’une heure, je décide de me mettre assise dans le canapé prés du feu où je me mets à penser à mes parents. J’espère qu’ils vont bien et qu’ils ne sont pas concernés par les récentes attaques envers les sans pouvoirs ou les sang de bourbe si on veut être grossier.

Je reste silencieuse même si on entend des bâillements. Bien sûr, cela a du mal à passer. En même temps, je viens de me lever et j’ai un peu de mal à me réveiller à cette heure-ci. Je ne suis pourtant pas flemmarde mais le matin est un peu dure parfois. Surtout quand ma nuit est coupée comme ça. Ce n’est jamais bon car j’ai pas l’impression d’être complètement reposée. Malheureusement. Je m’assois dans le canapé en observant le feu où je me mets à rêvasser en silence. Je serre mon oreiller contre moi tout en me laissant emporter par le sommeil. Cependant, quelque chose vient me sortir de ma rêverie et je reste silencieuse. Les bougies sont allumées dans la salle commune et je surveille avant de reconnaître mon ami gourmand à qui je lance alors mon oreiller. Aux aguets, j’attends qu’il le réceptionne avant de rire un bon coup.

« - Bon matin, Kazu’ ! »

On rigole souvent ensemble et lancer un oreiller est une chose courante entre nous. On se raconte des histoires, on rit souvent ensemble lorsque je ne suis pas avec mon meilleur ami. Et je suis même sûre qu’Elijah l’accepterait si je luii présentait. Il faut dire qu’avec trois gourmands, on ne peut que s’entendre. Je le regarde amuser avant de lui sourire. Il ne faut pas grand-chose pour qu’on parte en fou rire et même si les autres dorment, on ne risque pas de réveiller les autres vu que des murs en béton nous séparent des chambres. Je suis encore en pyjama mais je m’en fous. Je me suis pas nue devant lui alors je ne risques rien...