- Quoi ? M'exclamai-je incrédule. Tu veux arrêter ?
C'était une mauvaise nouvelle. Le fait que mon acolyte veuille arrêter, c'était mauvais. J'avais besoin d'yeux et d'oreilles. Et même si on a sollicité les élèves, faire le tri risquait d'être très compliqué. Une idée apparu dans mon esprit. Ca valait le coup de tenter.
- Ecoute, t'arrêtes si tu veux après tout. Je ne veux pas te forcer.
Mon ton était devenu compréhensif et je voyais mon partenaire être surpris. Sans doute qu'une réaction plus violente était attendue. Pourtant je ne suis pas comme ça, si ?
- Mais je veux que tu saches une chose, repris-je d'un air menaçant. Le prochain numéro sera beaucoup plus méchant.
Ah, mon partenaire tiquait. Ca ne lui plaisait pas.
- Oh mais j'oubliais, tu es contre la méchanceté gratuite. Mais c'est pas grave, ne continue pas. Je trouverais quelqu'un qui appréciera la méchanceté autant que moi. J'ai d'ailleurs quelqu'un en tête déjà. Et il est de notre maison.
J'arborais à présent un air victorieux. Mon acolyte avait les mains liées. Si les ragots devaient rester dans l'ordre du raisonnable, mon partenaire devrait continuer à m'aider. Sinon tout ça risquerait de dégénérer. C'était tellement drôle et jouissif de voir la personne face à moi se décomposer, puis de reprendre un air décidé.
- Alors, tu as décidé ? Tu veux faire quoi ?