|
Invité | Harry Poter et l'Âme du dragon. - Dim 1 Oct - 18:36 | | |
Toc toc toc. « Cherie ? On a toqué à notre porte ? » « J’ai pas le temps d’aller voir. Le petit a faim… Et tu ne veux pas le voir énerver, tu le sais très bien… » L’homme soupira. Voilà peu de temps que lui et sa douce s’était installée ici… Un endroit calme pour élever leur enfant… Enfin posés. L’homme repoussa ses cheveux roux, avant de se diriger vers la porte. Il n’était pas trop habitué à l’Angleterre et à ses banlieues. Il avait plutôt l’habitude des campagnes, comme sa douce. Alors le fait de toquer à leur porte à minuit en pleine nuit d’hiver ? C’était inhabituel. Mais peut-être était-ce une coutume en fonction de la date ? Mais Halloween était passée pourtant ? Enfin. Toujours était-il que l’homme ouvrit la porte… Pour trouver un enfant dans un linge avec une lettre. « NOM DE… » Fit-il en récupérant le petit rapidement, ne regardant pas la lettre. Pour l’instant, la seule chose qui comptait, c’était le petit qui était frigorifié. « Morri ? Tu as encore du lait ? » « Gray ? On avait dit pas de… » « Non, je sais, mais là on a déposé un gamin devant notre porte, et il a besoin de lait. » Le silence se fit dans la maison, alors que la femme se levait, et approchait de son mari qui portait le petit comme elle portait le sien… « Chéri. Ce petit a déjà des dents. Il doit avoir un an… » Son mari regarda le petit enfant comme si c’était l’objet le plus précieux de la Terre… Comme il le faisait avec leur enfant aussi. Il avait raison dans les deux cas. C’était un peu pour ce côté « J’aime tout le monde » qu’elle avait fini par tomber amoureuse de lui… Ca et le fait qu’il ne recule devant rien pour protéger ceux qu’il aime… Morrigan sourit en regardant son mari qui souriait béatement avec ce gamin dans ses bras… « Tu as lu sa lettre autour de son cou ? » « Hum ? Oh non. Pas encore. » Bon, par contre le côté tête en l’air de son mari était parfois… Irritant. Trop de temps passé à s’entraîner… Ou à se battre. C’était pour ça qu’ils étaient venus éduquer leur enfant ici. Férelden était un tel bordel… Chaque fois qu’on résolvait une crise, une nouvelle naissait. Gray et elle avait décidé qu’ils avaient fait leur part… Après avoir endigué un Archidémon, les prochains aussi, ET, parce que son mari y avait tenu pour rigoler, détruit la Cité noire, le couple le plus magique de Férelden en avait eu leur claque. Ils avaient prévenus leurs amis qu’ils partaient et qu’ils ne reviendraient pas. La sorcière regarda le petit enfant… Et passa la main sur la cicatrice qu’il avait au front. Tiens ? De la magie sur sa cicatrice… Le pauvre petit. Avait-il été pris dans un maléfice à son âge ? La sorcière recueilli le fragment d’âme de la cicatrice. Ce qui était un fragment d’un des seigneurs du mal les plus puissants de ce monde regarda une sorcière qui avait tenu tête à un dieu déchu. L’âme vit également que la sorcière n’était pas contente qu’on essaie de placer son âme dans le corps d’un enfant. Mais alors là, pas contente du tout… Un Horcrux mourut cette nuit là. Ou plutôt, il mit une semaine à mourir. La sorcière et son mage de mari avait recueilli leur enfant et ils l’avaient adopté. Un simple sort de contrôle mental avait suffi. L’enfant avait besoin de protection ? Pas de problème. Ses nouveaux parents étaient parfaitement qualifiés pour cela et s’occuper de son éducation. Gray le garde gris avait toujours adoré son art à ses coéquipiers magiques et le fait d’avoir deux élèves sous la main… Le petit Harry et le petit Lovecraft. Morrigan avait haussé un sourcil à ce nom, mais son mari avait soutenu que vu la nature de leur enfant, le nom était loin d’être absurde. La sorcière soupira, et envoya une boule de feu sur son mari pour se détendre. Celui-ci fit sembler d’être affecter, et ria avec elle. N’aller pas croire pour autant que Morrigan n’eu rien à voir dans l’éducation des enfants. Outre l’entraînement de leur père et les cours qu’ils suivaient à l’école, elle leur apprenait le pouvoir de la nature. La signification des plantes de ce monde, qu’elle avait pris soin d’étudier durant leurs premières années… Ainsi que l’art des potions. A sa grande joie, Harry développait un vrai talent dans ce domaine, tandis que Lovecraft développait un talent pour les arts martiaux qui ravissait son papa. Rien n’avait fait plus plaisir à Gray que le joueur où il avait été convoqué à l’école car le petit Lovecraft avait cassé le nez du petit Dudley Dursley qui avait essayé de toucher à son frère. Lovecraft n’avait mis qu’un seul coup de poing pour le faire pleurer. Inutile de dire que le petit garçon n’avait pas été puni et que lui et son frère avait eu des glaces pour le soir… Puis, vint le jour de l’anniversaire de Lovecraft et Harry… Oui, Lovecraft avait choisi Halloween pour naître. On n’était pas l’incarnation de l’âme d’un dieu sans choisir des dates avec des significations. Que cela lui donne la même que son frangin était un petit bonus… Le jeune rouquin avait eu pour son anniversaire une dague, que Gray était allé chercher en Férelden exprès pour son anniversaire. Il en avait profité pour dire bonjour à ses amis… Alistair était toujours marié à sa femme, la Reine… Papa de plusieurs rejetons. Apparemment ce qui avait été un mariage de convenance était devenu un mariage d’amour… Le Roi lui avait donc remis avec un clin d’œil une dague fait par les meilleurs forgerons du royaume, tandis que l’Archimage Irvin avait transmis à Gray le baton de Wynne… Le Mage fut fort attristé de la nouvelle… Mais la Guérisseuse avait vécu une belle vie et sauver le monde à ses côtés. Elle était morte en voyant son rêve se réalise : la fin de l’Engeance. Le Mage en profita pour rendre visite à sa tombe… Avant d’y déposer une fleur pour la remercier de tout ce qu’il avait appris à son contact. Il restait l’un des plus grands mages de guerre et l’un des plus grands guérisseurs… Grâce à elle. Wynne avait été sa boussole morale, la voix de la raison même dans les moments les plus sombres, quand la solution facile eut été plus simple… Tentante. Le Mage se souvenait encore du noble qu’il avait exécuté par mégarde dans les geôles où il était retenu. Good times… On restait un elfe après tout, même si un petit enchantement au niveau des oreilles les arrondissait (nécessaire quand on travaillait comme bibliothécaire dans un monde d’humain). Le petit Harry eu le droit au bourdon de Wynne. Le petit regarda le bâton avec de grands yeux… Avant que son papa lui raconte à qui avait appartenu le bâton et ce qu’il signifiait. La valeur de la vie et de la bonté. Pour Lovecraft, la dague d’Alistair. Sa mère lui rappela que son père et son frère était parfois trop gentil et bon pour leur propre bien. Ce serait à lui de résoudre les problèmes… Même si la dague devait être la dernière solution, les corps étaient trop difficiles à faire disparaître. La vraie surprise arriva toutefois lors du gâteau d’anniversaire. Deux chouettes s’écrasèrent contre les vitres de leur maison. La petite famille regarda les petites bêtes… Avant de les recueillir. Les deux portaient une mention particulière… « A l’attention de Lovecraft Smith » et « A l’intention de Harry Potter. » Morrigan fronça les sourcils en voyant le nom pour Harry… Qu’elle regarda férocement. « Fils. Tu t’appelles Harry Smith. Le nom de Potter est peut-être celui de tes parents biologiques, mais le nom de Smith est le tien. » « Oui mère. » Fit le petit Harry, qui ne comprenait pas de ses dix ans la réaction de sa mère… Tandis que son père et Lovecraft regardait le contenu de la lettre. Apparemment, ce monde disposait d’école pour sorcier (un soulagement pour les deux parents. Ils aimaient le fait de ne pas avoir à répondre d’une Tour des mages. Surtout Morrigan. Quoiqu’elle aurait aimé la détruire). En revanche, ils allaient devoir aller dans le monde magique de ce monde qui était séparé de celui des … Moldus. Les non-magiques. « Ca veut donc dire que je vais pouvoir apprendre de nouvelles potions ?! » « Ca veut dire que je vais pouvoir chasser de nouvelles créatures ?! » Les enfants regardèrent leurs parents… Lovecraft étant… dépité par ces réactions, tandis qu’Harry était perplexe. Il se demandait bien à quoi pouvait ressembler la magie de ce monde. Après tout, il était marqué qu’il n’avait pas le droit de faire de la magie en dehors de l’école, mais cela ne les avaient pas empêché de la pratiquer toutes ces années. « … Harry marque un point. Les enfants ? Interdiction absolue d’utiliser la magie qu’on vous a apprise sauf en cas de danger de mort. Si vous êtes en danger de mort ? N’oubliez pas que la boule de feu est votre ami. » « Et la tempête de glace. » « Et le cône de foudre. » « Et une lame entre les deux yeux. » « Oui Maman ! Oui Papa ! » Les parents sourirent en voyant la discipline de leurs enfants… Cela venait partiellement de leur entraînement, parfois draconien… Les enfants n’osaient pas les remettre en question et obéissaient sans discuter. Même quand Harry et Lovy devait ranger leur chambre… Morrigan était en son for intérieur… Extrêmement ravie de la chose… Ce monde magique semblait intéressant à découvrir…
Chapitre 2 : Un entretien nécessaire et confus. Morrigan et Gray regardèrent les lettres de leurs enfants… Toujours avec un grain de colère concernant celle d’Harry. Le petit faisait partie de leur famille ! Son nom pouvait être, à la rigueur, Potter-Smith, mais pas simplement Potter. Les Smith devraient en parler le plus tôt possible aux autorités compétentes afin de s’assurer du changement. Ils n’avaient pas éduqués leurs fils comme des jumeaux pour rien. Les deux se considéraient comme tels en tout cas. Si on leur demandait pourquoi ils ne se ressemblaient pas, ils haussaient les épaules se contentant de répondre qu’ils étaient de faux jumeaux. Toutefois, cela ne changeait rien au fait qu’ils étaient frères… « Bon… Donc… On a un an pour préparer Harry et Lovy à une année sans nous si je comprend bien ? » « Et également un an pour leur prévoir un rattrapage intensif des cours qu’ils vont louper dans le monde non-magique. » Morrigan regarda son mari qui se gratta la tête, pensif… Ce dernier… Avait vraiment la tête ailleurs par moment. Il avait accepté d’être un guerrier mystique pour apaiser l’âme du dernier existant… Le résultat avait dépassé tout ce qui avait jamais existé. Gray avait fini par mettre beaucoup de lui dans le monde magique, et quand il avait accepté de la rejoindre… Ou plutôt qu’il lui avait forcé la main, en lui rappelant qu’il était à même de dompter des dieux… Gray avait été coupé de l’Immaterium. Un endroit dans lequel il allait et venait à sa convenance auparavant, était devenu inaccessible… Cela avait fait un choc au Mage. Sa femme avait réussi à l’aider à revenir… Mais parfois, on sentait qu’il était… Absent. Il y avait laissé des fragments de lui. Heureusement, avec les années, ces absences étaient de moins en moins fréquentes. Tout au plus une fois par jour… Mais maintenant… Le Guerrier avait réussi à trouver le moyen de se connecter avec l’Immaterium de ce monde. Du moins, il savait que cela était possible puisque la magie existait vraiment ici aussi. Il y avait vraiment une communauté de mages, et Gray était bien décidé à retrouver les sensations qui lui manquaient.
Jusqu’à maintenant, l’éducation des petits se faisaient en leur faisant utiliser leur énergie intérieure, et non la magie extérieure à eux. Pour éviter d’attirer l’attention des voisins, notamment de la vieille tarée aux chats, et des Dursleys, les Smith avaient érigés, avec l’aide de certains amis, une quantité astronomique de runes. Peut-être que cela avait empêché ce ministère de la Magie de les détecter ? A moins que le ministère ne confonde leur signature avec celles de leurs enfants ? Morrigan sentit une main se poser sur la sienne, et elle vit son mari qui la regardait droit dans les yeux. Des yeux bruns, doux comme les noisettes… Son Elfe de mari arrivait toujours à la détendre ainsi. Oui, il était tête en l’air… Mais il était également capable de gérer des crises durant son petit déjeuner, et il avait réussi à s’intégrer à merveille dans ce monde –ci.
Morrigan était devenue… Docteur. Elle avait sa clientèle, et était réputée efficace. Certes, elle n’avait pas le don de son mari pour les soins magiques, mais ses potions étaient toujours les meilleurs aux mondes… Surtout maintenant qu’elle avait commencé à apprendre la médecine de ce monde. Les microbes. Les bactéries… Et les médicaments. Maintenant, elle comprenait pourquoi certaines potions fonctionnaient. Fonctionnait réellement, elle voulait dire. Elle avait envoyé à ce crétin d’Alistair plusieurs de ses découvertes. Si Férelden n’était plus sensible aux maladies comme avant, cela couperait le pied aux Engeances si jamais l’Architecte échouait à les faire rentrer dans le rang… Même si son rêve de créer une potion pour purifier les Gardes des ombres n’était pas encore au point. La sorcière n’était pas certaine que Gray soit encore sensible à l’influence des Engeances, dans ce monde où elles n’existaient pas, et avec son métabolisme magique… Mais elle préférait ne pas avoir ce compte à rebours d’encore 20 ans pour son imbécile de mari.
Gray, lui, pensait à autre chose… Quand ils avaient recueilli Harry, ils avaient été surpris de voir dans la cicatrice du petit garçon un être maléfique, mais sans intelligence. Jusqu’à maintenant, ils avaient cru à un démon mineur qui avait réussi à trouver le moyen de posséder partiellement un nouveau-né par erreur. Maintenant, Gray se posait une autre question. Etait-ce vraiment un accident ? Qu’était-il vraiment arrivé à Harry ? Le papa poule s’interrogeait…
Les deux hiboux regardèrent le couple, attendant leurs réponses… Les lettres retours. Pour bien le faire comprendre, elles se mirent à roucouler. Les humains ne comprenaient pas leur langage, mais ils comprenaient en revanche leurs intentions.
« Allez crétins d’humains ! Dépêchez vous, on n’a pas que ça à foutre nous ! »
Là, l’humain roux et la sorcière se mirent à les regarder… Avec des éclairs dans les yeux pour le rouquin. « Je suis un elfe, stupide volatile. » « Et moi, je me métamorphose en animal comme je respire. Je peux littéralement parler en hibou commun. » Les hiboux se regardèrent, le bec grand ouvert. Ok. Ce n’était clairement pas les réponses habituelles… Toutefois, les humanoïdes se mirent à écrire pour dire qu’ils acceptaient que leurs enfants aillent à Poudlard, à condition qu’on vienne leur expliquer plusieurs choses sur le monde magique… Cela serait fort intéressant.
Plus tard à Poudlard.
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGRRRRRRRRRRRRRRIIIIIIIIIID ???? » Le Demi-géant frémit en entendant son nom être rugit depuis la Tour de Dumbledore. Un rugissement de rage, de fureur… Provenant de la seule autre personne que le gardien du Château craignait… Professeur MacGonagall. Le pauvre Hagrid se hâta d’aller à la rencontre de celle-ci, sachant que se cacher ne ferait qu’empirer la fureur de la Maîtresse des Gryffondors… Ce qui le surprit, en dehors de la fureur de MacGonagall qu’il ne pensait pas mériter pour un acte récent, ce fut la présence de Dumbledore, également irrité.
« Cher Hagrid ? Veuillez vous asseoir. » Le géant déglutit, alors que la chaise cria de désespoir alors qu’il s’asseyait dessus. Elle n’avait pas été créée pour porter des bébés dinosaures…
« Hagrid. Quand vous avez déposé le petit Harry… Etait-ce bien devant le 4 ? » « Heu… Bin, je crois bien que oui, Albu… » « PAS DE ALBUS AUJOURD’HUI JEUNE HOMME. Car voyez-vous… »
Le géant avait des frissons parcourant son dos. Alb… Dumbledore qui refusait qu’on l’appelle par son prénom ? Et qui le vouvoyait ? En parlant du petit…. Ohlalalaa…. Le géant ne se rappelait plus réellement de la nuit, puisqu’il avait bu pour déposer le petit… Se consolant de la mort des Potter et de la fuite de Sirius…
« Vous l’avez déposé au 5. »
Hagrid vit son monde s’arrêter de tourner un instant. Il avait eu un job. Un.
« Je suis désolé Professeur… Je vois pas comment cela a pu… » « Pas de mensonge Hagrid. Vous. Aviez. Bu. » Ce n’était pas une question… Le géant regardant le sol et ses pieds en particulier.
« Vous étiez ivre. Vous auriez pu déposer l’enfant n’importe où. Vous imaginez si vous l’aviez déposé auprès d’une famille qui l’aurait privé d’affection durant toutes ces années ? Vous imaginez les dégâts que cela aurait pu causer sur l’enfant ? Sur ce pauvre Harry ? »
Hagrid sentit son cœur se briser… Avant de se mettre à pleurer… « Dés… Désolé Professeur Dumble… » « Assez Hagrid. Heureusement, la famille chez qui est arrivé Harry est voisine des Dursleys qui aurait dû être sa famille. Les Runes sont suffisamment proches pour être effective, et l’enfant est tombé dans une très bonne famille. Ils insistent pour que Harry soit appelé Potter-Smith. Il a été élevé avec un frère qui se révèle également magique. Les deux vont donc venir à Poudlard. » Dumbeldore reprit un instant sa respiration, et un de ses fameux sorbets au citron… sentant le doux calme l’envahir. « Mais les parents souhaitent la visite d’un tuteur pour les aider à mieux comprendre ce que cela implique. C’est très bien que ces Moldus soient aussi tolérants. » Hagrid se redressa. « Ca sera avec plaisir… » « Vous irez en cure de désintoxication. Les humains en ont de très bonnes… Ne vous inquiétez pas, je m’occuperais de Croquedur. » Hagrid regarda Dumbledore… Qui se leva en soupirant.
« Hagrid. Vous avez un problème avec l’alcool. Vous avez mis en danger la vie d’un bébé à plusieurs reprises. Ce n’est pas quelque chose que je puisse tolérer. Alors vous allez me faire le plaisir de faire cette cure, sinon… Je vous retire le poste de Gardien. »
MacGonagall regarda le géant sans la moindre once de pitié. Il était de notoriété publique que Minerva, bien que sévère, était une maman poule pour ses élèves. Ce comportement venant de la part d’Hagrid avait été la goutte qui l’avait fait déborder. Elle avait mis Albus en face d’un ultimatum. Ou le géant se faisait soigner, ou elle partait. Dumbledore n’avait même pas hésité, puisqu’il était totalement d’accord. « C’est Minerva qui s’occupera des parents. »
Le géant hocha la tête péniblement… Ce… Ce n’était pas ce à quoi il s’attendait. Il pensait être celui qui irait chercher le petit Potter… Être son protecteur… Mais… C’est vrai qu’il avait un problème avec l’alcool. Peut-être que cette cure lui ferait du bien ? Dumbledore regarda le géant, et lui offrit un sorbet, ainsi qu’à Minerva. Cette dernière accepta à contre-cœur et les trois adultes mangèrent leur glace en silence… En pensant à l’avenir…
Quelques jours plus tard au 5 Privet Drive.
Un chat attendait sur le canapé la petite famille Smith, en se léchant la patte… La famille Smith semblait adorable selon Minerva. La plupart des photos montraient la petite famille faisant des activités ensembles et les deux petits Smiths semblaient être dans la même chambre. D’après les affaires, il était clair que l’un d’entre eux était passionné par les plantes et les livres tandis que l’autre semblait plutôt adepte de la boue et du sport. Minerva, au vu du comportement de James, misa sur Harry.
Quant aux parents ? Hum… Le père semblait… Excentrique. Un peu comme Xenophilius Lovegood ou Arthur Weasley. Probablement aussi gentil que les deux et gagas de ses enfants. La mère semblait être plus… Plus sérieuse dirons nous. Par certains aspects, Minerva semblait voir une version plus positive de Narcissa Malefoy. La maitresse de maison ne saurait pas expliquer pourquoi, mais les affaires de Morrigan Smith semblaient trop ordonnées. Même elle n’avait pas un degré de maniaquerie aussi poussée… C’était sans doute elle qui poussait ses enfants à tant étudier. Le petit Lovecraft et Harry semblait tout les deux être les têtes de la classe d’après les notes sur le frigo. Enfin, quand elle vit que les petits semblaient avoir gagné des trophées d’Arts martiaux, elle sut que la famille avait pris au sérieux l’avertissement disant qu’Harry aurait besoin de protection… Ils avaient donc pris sur eux pour l’éduquer au combat.
La chatte soupira. La famille parfaite comparée aux Dursley comme prévu initialement. Elle y était allée faire un tour, pour voir la comparaison entre les deux familles. Jamais Hagrid n’avait fait une meilleure erreur : Vernon Dursley était un être grossier et ordurier qui passait tout à son enfant. Pétunia était mesquine et insultait fréquemment la pauvre dame qui servait d’observateur à Dumbledore. La pauvre était une Cracmol, mais elle était surtout un peu dérangée. Albus avait du lui confier le job par pitié… La preuve, elle n’avait même remarqué en 10 ans qu’Harry avait été dans la mauvaise famille !
Puis, un bruit métallique se fit entendre après que la porte soit ouverte. Minerva se tendit sous sa forme de chat… Pour voir Gray Smith, avec… Avec des yeux de soldats ? Qui avait pris une arme moldue et qui regardait dans tout les sens pour … Aurait-il détecté son entrée ? Impressionnant, se dit Minerva… Elle était certaine de n’avoir laissé aucune trace… Elle avait reverrouillé la porte avec précaution ! Alors comment ? Là, le Moldu la braqua avec son arme. Minerva regarda le canon, et l’homme qui la fixait…
« … Vous avez 5 secondes pour me dire ce que vous faîtes chez moi. »
McGonagall se retransforma prestement.
« Je suis la professeur de Poudlard et… »
L’humain sourit… Et releva le fusil à pompe qu’il tenait. Minerva se sentit soulagée…
« Désolé pour l’accueil. Simplement… si Harry a des problèmes avec des sorciers… Je préfère vérifier. C’EST BON CHERIE ! ILS NOUS ONT ENVOYE LE PROFESSEUR ! »
Minerva regarda le moldu avec un œil étrange… Il l’avait cru… Drôlement facilement. Il la regarda avec un clin d’œil.
« J’ai un bon œil pour reconnaître les ordures. Z’en êtes pas une. Sinon, on serait déjà entrain de discuter du nouveau canapé. »
Minerva sourit, de manière forcée. Ok. Le père était étrange comme les Lovegood… Et tout aussi léthal que Xenophilius quand il était Auror.
« Je comprend… Et je suis heureuse de voir des parents qui acceptent aussi bien que leurs enfants soient magiques. »
Ce fut Morrigan qui prit la parole depuis le couloir, l’air sérieuse, mais un grain cynique.
« Tout les enfants sont magiques. Les nôtres ne sont pas une exception. »
Minerva acquiesça. Elle n’avait jamais eu la chance d’avoir un seul enfant… Mais elle partageait la même philosophie que la jeune femme en face d’elle à ce sujet. Tout les enfants étaient magiques, peu importait leur origine. Ils étaient à protéger aussi férocement que ce couple le faisait.
« Hum hum… Je me présente. Professeur Minerva McGonnagall. J’enseignerai à vos enfants l’art de la Transfiguration… L’art de changer les formes et la nature des choses. »
Le père hocha un sourcil… Intéressé.
« C'est-à-dire ? Quelles sont les limites ? Peut-on transformer un objet inanimé en être vivant ? Peut-on transformer les minerais en or ? Si oui, comment n’avez-vous pas détruit votre économie ? Comment conservez vous votre intell… »
Sa femme lui boucha sa porte aux questions, alors que Minerva gloussait, doucement. Le père semblait… Enthousiaste. Comme les Evans avant lui. Les deux enfants entrèrent enfin, et Minerva put enfin voir l’Enfant-qui-avait-survécu. Harry Potter… Et son frère de cœur apparemment, Lovecraft Smith… qui lui faisait un petit shampooing de sa main. Minerva haussa un sourcil. Elle ne s’était pas attendue à ce que Lovecraft soit le turbulent.
« Lovy. »
Se contenta de dire Morrigan, pour que le petit Lovecraft lâche immédiatement son frère. Le grand rouquin avait profité de ses centimètres en plus pour surpasser physiquement son frère. Mais, Minerva ne put s’empêcher de constater qu’Harry semblait heureux de ce jeu. Ce n’était pas de la maltraitance dissimulée…
« Madame ? » « Vous pouvez m’appelez Morrigan. » « Très bien Morrigan. Et vous monsieur ? » « Gray Smith, Gardien des ombres, tueur de démons et de dieux. »
Minerva s’arrêta un instant en regardant le père… Qui se prit une claque derrière la tête de sa femme.
« Euh… Je veux dire Gray. »
Minerva haussa un sourcil… Avant de remarquer le sourire en coin de Mme Smith. Apparemment, la scène semblait normale pour le couple…
« Très bien… Donc, messire Gray. La transfiguration est toujours temporaire. Nul n’a la puissance pour transfigurer quoique ce soit éternellement. Transfigurer de l’or est interdit, et il s’agit d’un des rares cas où le criminel est donné aux Gobelins. Personne ne sait ce qu’ils font aux contrevenants, mais venant d’un peuple pour qui une salutation aimable à un humain est « Je souhaite manger vos enfants à la broche devant vos yeux arrachés »… Personne n’a envie de savoir. »
Gray hocha la tête devant cette réponse, logique en fait. Minerva, elle, était contente de connaître la réponse. C’était Flitwick, fier de son père gobelin et de sa culture paternelle qui lui avait appris ça.
« Transfigurer un objet inanimé en être vivant est interdit. Créer la vie pour la reprendre ensuite est juste d’une cruauté sans nom. Enfin… Pour la métamorphose en animal, il s’agit d’un don rare qui s’appelle l’Animagus. »
Lovecraft sourit, et regarda Harry qui… Souriait, mais moins intensément. Peut-être que la suractivité de son frère éclipsait celui-ci..
« Vous nous apprendrez madame ? Dites oui ! »
Minerva regarda les enfants sévèrement.
« Seulement si vous êtes bons en classe. Et sage. Et si vous avez le don. »
Trois si qui ne firent pas peur aux deux enfants qui n’attendaient qu’une chose : avoir une forme animale, comme leur maman qui en avait trois.
« J’a vu que nous avions une liste de course pour leur rentrée… » « La famille d’Harry avait prévu l’éventualité de… L’éventualité actuelle. En temps normal, vous auriez eu accès à une bourse spécialisée pour vos enfants, étant des moldus, des humains sans magie. Si vous le souhaitez, je peux accompagner les enfants pour… » « Il y a des librairies. Je viens. » Fit le père. Son ton normalement joyeux venait d’être froid. Non négociable. Nom de Merlin, se dit Minerva. Elle était tombé sur un Xenophilius moldu accro aux livres. Sa femme souriait simplement… « Je l’accompagnerais aussi. » « … Je tiens tout de même à vous prévenir. Beaucoup de sorciers n’apprécient pas les moldus. La plupart considèrent même que votre monde n’existe plus depuis les chasses aux sorcières durant lesquels ils se sont isolés. »
Morrigan haussa un sourcil en même temps que Gray.
« Je ne doute pas de l’aptitude de votre mari à se défendre, mais il vous faudra comprendre que vous attirerez de surcroît une attention particulière… A cause de Harry. »
Cette fois, les deux frères écoutèrent attentivement. Quoi ? Harry était spécial lui aussi !?
« Car voyez vous… Jusqu’il y a 10 ans, un sorcier maléfique… Tellement maléfique que nous n’osons plus prononcer son nom tellement il a été traumatisant… A part pour une poignée d’entre nous… Ce sorcier disais-je… a failli conquérir le monde magique britannique. Jusqu’au jour où il a attaqué les Potter. On ne sait pas exactement ce qu’il s’est passé cette nuit là, mais… Quand le Seigneur des ténèbres a voulu abattre Harry… Le sortilège s’est retourné contre lui. Harry est donc devenu une légende dans le monde des sorciers pour l’avoir vaincu. »
Minerva… Minerva avait eu du mal à parler en faisant ce court résumé de la guerre contre Voldemort. Ce satané nécromancien qui avait couté la vie à tant de personnes…
« C’est complètement con. »
Cette phrase avait été poussé à l’unisson par la famille Smith au complet… Suivi d’un « langage » de Morrigan à l’intention de ses enfants qui se raidirent.
« Quoi ? »
« C’est littéralement parce qu’Harry a eu un coup de chance OU que le mec s’est foiré qu’il est adulé comme une célébrité ?! »
Minerva resta silencieuse un instant… Avant de hocher la tête.
« Je ne fais pas partie de ces cas là. Le Professeur Dumbledore, le directeur de Poudlard non plus. C’est pourquoi nous avions souhaité que Harry soit éduqué hors du monde magique, afin d’éviter tout ça. »
Pendant ce temps Harry n’en menait pas large… Avant de commencer à réaliser que… Il regarda son frère avec un grand sourire et se jeta sur lui pour lui rendre son shampooing de tout à l’heure.
« Ah ! Tu vois que moi aussi je suis spécial ! »
Minerva regarda les deux enfants jouer, tandis que Morrigan se redressait, un grain tendu.
« Les enfants. Là-haut. »
Les deux garçons se regardèrent… Avant de hocher la tête et remonter… Précipitamment une fois qu’ils furent hors de vue. Des bruits de bagarres se firent entendre assez rapidement…
« Que voulait dire Harry par ? » « Lovecraft abrite l’âme d’un dieu déchu démon que j’ai tué à main nue sur le haut d’un château avant de le foudroyer à l’aide d’un orage que j’ai invoqué. Normalement, j’aurais du absorber l’âme et mourir, mais Morrigan a mis l’âme dans notre futur enfant et ça m’a sauvé. »
Minerva regarda Gray qui semblait…
« … Je n’ose pas imaginer ce qu’il se passerait si vous rencontriez Xeno… » « Par pitié. Non. J’ai déjà assez de mon mari comme ça. Je n’ai pas envie qu’il se trouve un compagnon, surtout s’il est comme lui. »
Prévint Morrigan, qui semblait désespérer… Notamment parce que venait de dire son mari, mais surtout du côté blasé de Minerva qui ne l’avait pas cru une seconde. Si jamais il existait réellement un être aussi déjanté que son mari… Elle tremblait simplement des conséquences que cela provoquerait.
Mac Gonagall reprit, en toussotant… C’était… Plus ardu que prévu…
« Peut-être que votre mari souhaite rejoindre vos enfants ? »
Proposa Minerva… Morrigan semblait la plus posée des deux… Et elle semblait intelligente.
« Non merci, madame Mac Gonagall. Je tiens à rester. Cette discussion est importante pour l’avenir de mes enfants, et je tiens à poser davantage de question. Dont celle-ci. Vous avez dit que les parents biologiques de Harry avait prévu un fond pour son éducation au cas où ils mouraient. Soit, je veux bien comprendre. Mais comment on s’est retrouvé avec la bénédiction d’avoir un second enfant ? »
Mac Gonagall se figea… Et regarda le plancher.
« Il y a eu une erreur. Harry aurait dû être confier à sa tante… Pétunia Dursley. »
Gray et Morrigan se regardèrent. Puis ils regardèrent Minerva pour s’assurer que ce n’était pas une blague… Le couple essaya de ne pas rire… Avant d’abandonner.
« OH MON DIEU ! » « PUREE ! LES DURSLEYS ?! Tout le monde sait qu’ils sont parmi les pires êtres humains possibles ! » « Tu te souviens de la fois où Vernon a cru qu’il pourrait m’intimider car Lovecraft a cassé le nez de son fils ? Pour information, Professeur, Dudley essayait de frapper Harry avec ses camarades. Comprenez par là qu’il prenait un gamin au hasard et essayait de taper sur Harry avec. »
Fit Gray en voyant la professeur s’indigner de ce traitement… Avant que Morrigan, entre deux éclats de rire ne lui réponde.
« Oui ! Il a failli se faire dessus quand il a appris que tu étais un ancien des forces spéciales ! »
La couverture magique que s’était forgé Gray était la suivante dans ce monde : S’il était parfois absent, mais doté de grandes capacités à se défendre au corps à corps… C’était tout simplement parce qu’il était un membre des forces spéciales réformé à cause d’un traumatisme d’une mission. Il était ensuite devenu bibliothécaire. Morrigan aurait été sa psychiatre et une chose en entraînant une autre… Mais le couple se tapait un vrai moment de fou rire partagé… Là haut on pouvait également entendre les garçons hurler de rire en apprenant le lien de parenté avec la famille d’à côté, qui les ignorait proprement… Enfin. Avec de la rage. Beaucoup de rage. Dudley ne manquait jamais une occasion pour essayer d’embêter les frères Smith… qui répliquaient avec des farces variées. Parfois avec des potions… Et souvent en le tournant au ridicule devant ses camarades. Dudley était gros oui. Les Smith étaient formés au combat depuis l’âge de 4 ans. Harry était fin mais rapide comme l’éclair et Lovecraft… il frappait dur. Mais là, la découverte était frappante… Et Mc Gonagall finit par les rejoindre dans un rire poli. Effectivement. La chose était assez drôle de ce point de vue.
« Hum… Comme je disais… Ce fut une erreur heureuse. Nous ne connaissions pas alors le comportement des Dursleys et les journalistes nous surveillaient constamment dans l’espoir de retrouver Harry. Certains ne sont pas discrets et vous vous seriez réveillés avec une horde de sorcier journaliste sur votre porte. » « Ils auraient eu le droit à un taquet dans la tête chacun. » « Deux taquets, chéri. Deux. »
Minerva sourit en regardant le couple… Il était clairement dysfonctionnel… Mais il était également clair que les deux parents s’aimaient profondément et que Harry avait été élevé… Dans un environnement aimant, à défaut de normal. C’était encore le mieux qu’on eu pu espérer pour lui après tout… La discussion se poursuivit encore un moment, où Mc Gonagall répondit à plusieurs questions sur l’école, Dumbledore ou encore comment accéder au Chemin de Traverse. Apparemment, McGonagall et ce Dumbledore était allé voir pour eux le ministère pour changer le nom légal de Harry en Potter-Smith. Une chance, car d’après les dires de Mc Gonagall… Le ministère aurait plutôt tenté de leur retirer leur enfant. Heureusement pour le monde de la magie, Dumbledore venait de les sauver sans le savoir… Mc Gonagall sourit une fois l’interview terminé, assez tard… Appréciant également l’offre des Smith qu’elle reste dîner avec eux. Elle n’était pas du genre à sympathiser avec les parents d’élèves… Mais les Smith étaient intéressants. Même le père, qui ressemblait bien trop à Xenophilius pour son bien, était quelqu’un de bien, et surtout il marqua des points en montrant son amour pour les bouquins. Apparemment, il rangeait les choses dans cet ordre : Sa famille > les bouquins > ses histoires dans un autre monde… Apparemment il les compilait en un roman. Les moldus étaient férocement avides de ce genre d’histoire et le monde était suffisamment différent pour que cela ne nuise pas au monde des sorciers. C’était… Bien. Ainsi, Mc Gonagall passa une soirée en compagnie de cette famille atypique, contente de voir un Harry et un Lovecraft en forme… Espérant les avoir dans sa maison lors de l’année prochaine. |
| | | Invité | Re: Harry Poter et l'Âme du dragon. - Dim 1 Oct - 18:38 | | |
Chapitre 3 : Chemin de Traverse. La famille Smith retrouva à un pub la Professeur Mc Gonagall. La sorcière sévère sourit en voyant la petite famille arrivée… A l’heure. Les Smith avaient prévu les embouteillages et étaient partis dans les temps pour arriver à l’heure au point de rendez-vous. La professeur les attendait en buvant un thé. Le pub du Chaudron Baveur était relativement vide, et le charme anti-moldu avait été légèrement modifié pour pouvoir permettre le passage de parents de Né-Moldu. Sinon, les Moldus n’auraient jamais pu ne serait-ce que remarquer le pub.
Morrigan et Gray étaient proprement impressionnés par la magie de ce monde. Elle avait tout simplement progressée d’une manière différente à celle de leur monde. En termes de puissance magique, il était vrai que leur magie gagnait haut la main. Mais, ce n’était pas tant dû à la puissance de leur magie que le fait que leur magie n’ait jamais été envisagée que dans deux optiques : la destruction et les soins. Tout les mages étaient des mages de batailles. Nul n’aurait eu l’idée d’employer des mages pour des sortilèges utilitaires, surtout si les Apaisés étaient les seuls à pouvoir manier les runes, les seuls sorts permanents à leur connaissance. Des charmes anti-non-mages ? Morrigan en avait rêvé toute sa vie. Pour Gray, cela lui prouvait surtout qu’il existait des pans entiers de la magie qu’ils ignoraient… Il fallait qu’il montre les livres magiques de ce monde à Irvin ! Une magie qui ne dépendait pas de l’Immaterium… Oh, ce dernier était largement plus sûr depuis que Gray avait décidé de marcher sur la Citadelle noire et terrassé le Dieu en son sein. Mais cela restait… Troublant et dangereux. Ici ? La magie n’était qu’un outil. Elle n’était pas mauvaise ou bonne, comme chez eux où la magie pouvait les corrompre.
Les deux parents étaient heureux de savoir que leurs enfants apprendraient donc du meilleur des deux mondes. La puissance de feu de Férelden combiné à la versatilité de ce monde… Si jamais les suivants de ce mage noir dont on ne doit pas prononcer le nom essayaient de toucher à leurs enfants… Ils seront prêts. Ou alors ils interviendront, et ce serait également drôle.
Le petit groupe se forma donc au pub… Où les mages observèrent Harry et Lovecraft… Et Mc Gonagall… Certains remarquèrent les yeux verts du petit Harry et on commença à murmurer… « Harry Potter ? » La professeur de Transfiguration se mit à grommeler qu’ils devraient les laisser tranquille, mais Gray les devança.
« Non, il s’agit de Harry Smith. Mon fils. On est des Moldus et Madame McGonagall est juste là pour… » Le reste de la phrase de l’elfe déguisé se perdit dans le vide. Les sorciers ne parlaient pas aux Moldus. Les sentiments généraux des sorciers du monde magique à leur sujet allaient de l’indifférence la plus totale au mépris de ceux qui les considéraient comme des animaux tels les porcs… Ce qui fit froncer un peu les sourcils… Ainsi qu’au reste de la famille. C’était quoi ces réactions ?! En tout cas, les sorciers regardaient également Gray de façon étrange… Comme s’ils n’étaient pas d’accord avec sa tenue qui ne consistaient pas en robe comme eux. Gray avait testé durant ses années de magie à la Tour. Première chose qu’il avait fait quant il en était sorti : trouver autre chose. Il n’aimait pas la sensation, contrairement à sa femme qui regardait attentivement les robes de ses consœurs magiques. Une des rares choses qu’elle avait appréciée dans la civilisation… Elle n‘avait ne l’admettrait jamais à la Voleuse, mais… Mais elle avait effectivement apprécié leur journée shopping.
Maintenant, ils allaient pouvoir assisté à une deuxième journée shopping, mais cette fois-ci, magique. Mc Gonagall appuya sur quelques briques à l’arrière de la boutique, et le petit groupe arriva… Dans les années 50. Ou en tout cas, comme le Londres des années 50 devait être. Un quartier qui ne devait pas avoir été touché le moins du monde pas les bombardements de Londres… Non pas que le groupe s’y intéresse spécialement. Les deux vivaient dans ce monde uniquement pour sa paisibilité… Toutefois, leur apparence de moldus leur attira quelques regards moqueurs… Morrigan y riposta avec un regard tout aussi provocateur. Gray y répondit d’une manière telle qu’on du le prendre pour un Lovegood. Avec le sourire… Mais un sourire d’une personne qui comprend une farce dont vous êtes le dindon. Mc Gonagall les invita donc d’abord à la suivre à Gringotts. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle aussi avait des choses à y faire et que le couple pourrait donc y retirer l’argent pour les courses de leurs enfants. La professeur ne dirait jamais assez à quel point elle était heureuse de voir les familles s’y prendre tôt pour prendre les affaires de leurs enfants. Déjà, cela leur évitait de se faire surprendre par une rupture de stock, mais surtout… Elle soupçonnait Morrigan de déjà prévoir un programme pour inculquer toute la théorie des bouquins à ses enfants avant les cours. La jeune femme aurait sans doute été une Serpentard ou une Serdaigle avec ce genre de pensée… Quant au père… Hum… Un Poussouffle dût fait de son comportement… Mais également un Gryffondor. Quelqu’un capable de s’élever dès que le moindre danger menaçait sa famille. La Professeur se demandait jusqu’où il irait pour protéger ses enfants… La famille accepta avec grand plaisir l’offre de Mac Gonagall. Aucun d’eux ne savait où se trouvait chaque boutique. Un guide était donc plus que le bienvenue.
L’arrivée à Gringotts fut… Normale. Mac Gonagall ne s’étonnait plus du manque de réaction de la famille Smith, qui agissaient comme si le monde autour d’eux était totalement normal. Enfin… D’une certaine manière, il était normal, mais pour des gens comme elle. Pas mal de Moldus auraient trouvés une banque gérée par des gobelins effrayante. La sorcière les mena rapidement à un Gobelin en chef qui les regarda, méprisant… Avant d’observer plus en détail Gray et Lovecraft. Une lueur d’intérêt s’alluma dans ses yeux.
« Oui ? » « Je suis Mme Mac Gonagall, et je viens chercher un objet dans le coffre d’Albus Dumbledore. Voici la clé. »
Fit la sorcière en tendant ladite clé au Gobelin… Qui appela un autre gobelin, plus jeune vu son manque de ride.
« Gamin, mène l’humaine au coffre ! »
Le Gobelin acquiesça, et la Professeur fit un signe d’encouragement à la famille, avant de disparaître dans un dédale de couloir… Quant au patron des Gobelins… Il fit signe à la famille de le suivre. Ces derniers traversèrent un autre ensemble de dédale, avant d’arriver à un bureau sobre et fonctionnel… Alors que les murs étaient décorés de crânes, certains avec des marques de dents. Harry et Lovecraft étaient proprement dégoutés, mais leurs parents…
« La décoration est sympathique. Vous devez être un bon guerrier »
Commenta la sorcière, tandis que son mari hocha la tête.
« Merci, sorcière. Maintenant, vous pouvez me dire ce que fait un elfe ici ? Vous êtes censés avoir tous disparu il y a… »
Ledit elfe agita la main, comme si il ne s’agissait que d’une petite affaire.
« Notre monde nous ennuyait. « Oh, Garde des Ombres, sauve nous de l’Archidémon ! » « Oh garde des Ombres, arrête une guerre civile naine ! » « Oh garde des Ombres, libère mon peuple et donne nous un libre arbitre ! » »
Le gobelin ricana. L’Elfe ne mentait pas et c’était appréciable… D’habitude son peuple était retors et prenait de nombreux détours. Cet Elfe ? Il semblait considéré le mensonge comme indigne de simplement être utiliser pour quelque chose d’aussi petit… Contrairement à sa femme qui semblait vouloir maintenir leur couverture. D’un autre côté, l’histoire semblait suffisamment abracabrandesque pour être un délire. Morrigan toussota.
« Et vous nous avez démasqué comment ? » « Nous les gobelins, pouvons voir la magie. C’est comme ça qu’on sait où installer nos forges et nos banques. »
L’elfe hocha la tête…
« Bien. Maintenant, que faîtes vous à Gringott ? » « Le petit Harry a un coffre ici, au nom de Harry Potter. Il ne serait pas possible d’y accéder et de changer le nom en Potter Smith ? »
Le gobelin regarda la famille de grandes jambes et soupira.
« Personne ne vous a prévenu d’à quel point les sorciers ont foiré leur système successoral, hein ? »
Les deux parents secouèrent la tête, alors que les enfants continuaient de détailler le bureau… On pouvait voir des veines minérales dans le mur !
« Le coffre ne marche qu’avec Harry Potter. Pas Potter Smith. Seul le Petit pourra changer ça à ses 18 ans. Entre temps… S’il décide de continuer à se faire appeler légalement Potter-Smith… Il ne touchera jamais l’argent familial. »
Le Petit Harry toussota, à l’instar de sa mère.
« Monsieur le Gobelin ? »
Ledit Gobelin fit un sourire, qui montra ses dents jaunes, sales et pointues au petit Harry…
« Ca s’élève à combien ce coffre ? »
Le Gobelin rigola.
« Voilà un petit qui a la tête sur les épaules… Les Potter étaient une des familles de sorciers les plus riches gamin. Mais il y a mieux. Nous nous occupons de la gestion des coffres en collaboration avec votre ministère… Et vois-tu, tu as également deux autres coffres ici. »
La famille haussa un sourcil, tous intrigué par le gobelin… Qui sortit un papier avec des arbres généalogiques humains.
« En temps normaux, on ne fait pas ça pour les clients. Mais quand les elfes sont partis, ils ont tenus à solder leurs dettes avec nous, et en prime ont guéri une peste qui nous touchaient. Ils étaient des enfoirés, mais des enfoirés qui l’assumaient. Puis, vous respectiez votre parole. Vous êtes peut-être des grandes jambes, mais on a une dette envers ton peuple, elfe. Quand à la sorcière qui te sert de mère porteuse… Elle ne fait pas partie des crétins de ce monde. Elle a pas payé pour leurs dettes… »
Le Gobelin sortit donc l’arbre généalogique de plusieurs familles… Tandis que Morrigan tiquait à Mère porteuse… Bordel. C’était le garde des Ombres qui avait été son sac à semence oui ! « Bien. Commençons. Ici, c’est la famille Lestrange. Ses derniers héritiers étaient le couple Lestrange qui a servi Tom Marvolo Riddle, aka Voldemort. Les sorciers sont… très impressionnables. »
(Si j’ai mis le nom original, c’est pour la suite)
Le petit Harry commença alors à penser fort, ses lèvres bougeant en rythme avec ses réflexions, alors que sa main semblait dessiner dans le vide… Le Gobelin regarda la chose intrigué… Sa famille le regardait perplexe. D’un autre côté le petit Harry réfléchissait souvent à son rythme… Ledit rythme ressemblant à un coureur olympique sous caféine.
« I am Voldemort. »
Les gens dans la pièce regardèrent Harry… Qui expliqua.
« C’est un anagramme ! Tom Marvolo Riddle. Si tu changes les lettres, cela donne « I am Voldemort. »
La famille regarda le gobelin, qui les regarda aussi... Avant que tous ne se mette à rire. Mon dieu. Le sorcier qui avait tant traumatisé les gens n’avait dû son nom qu’au fait qu’il eu prit le temps de chercher une anagramme ? Sérieusement ? Ca, et le fait que le petit Harry ait pensé à un anagramme. Qu’il sache même ce qu’est un anagramme.
« Blague mise à part… Les Lestranges ont été mis à Azkaban à vie. Dans ces cas là, ils sont officiellement déclarés morts. Leur seul parent connu à ce moment-là, était Sirius Black, le parrain d’Harry. Il aurait dû s’occuper du petit d’après le testament… Mais il a été foutu à Azkaban sans procès. Me demander pas pourquoi, c’est des affaires humaines. Ce qui est important, c’est que Sirius était le dernier des Black. Egalement une famille riche et ancienne… Harry, en tant que filleul de Sirius en est le seul héritier. Tu possèdes la fortune des Lestrange, Black et Potter petit… Et ce n’est que le début. Le Parlement des sorciers, le Wizenmaggot, est géré par des aristocrates. En tant que chef de la famille Black, Lestrange et Potter… Tu as donc trois sièges là-bas quand tu seras adulte petit. Mais ça, le ministère te l’aurait pas dit car … »
« Ils tiennent à leur statut quo qui leur permettent leur arrangement entre amis, qui leur permettent de se favoriser entre eux, au détriment des autres, notamment des autres espèces ? »
Hasarda le jeune Potter. Le Gobelin regarda Morrigan et Gray, intrigué par la perspicacité du petit… « On donne des cours de politiques à nos enfants en leur racontant nos histoires de jeunesse. Harry est le plus retors des deux. »
Ledit Harry qui souriait… Avant que Lovecraft lui prenne la tête littéralement… Et qu’ils commencent à se bagarrer. Le Gobelin hocha la tête, en soupirant. Toutefois, après un regard de Morrigan, les deux enfants se séparèrent… Avant qu’Harry ne prenne la parole.
« Je vais garder le nom de Potter, Maman. »
Morrigan haussa un sourcil.
« Ho ? »
« Bin oui ! On ne s’assoit jamais sur de l’argent gratuit, surtout s’il s’agit de beaucoup d’argent. »
Le gobelin sourit… Morrigan aussi qui caressa affectueusement la tête de son fils… Lovecraft regarda son frère…
« Tu sais que tu vas devoir partager ? »
« Meh. Vu ce qu’à dit monsieur le Gobelin, je pense que il y a largement assez… Donc… »
Les deux frères se sourirent. Bonbon à volonté dès que possible. Le gobelin regarda ses notes un bref instant…
« Pour vous donner une estimation, le petit Harry détient 15 % de la fortune britannique. »
La famille s’arrêta de parler un instant… Harry souriant de toutes ses dents. Le nom de Potter valait bien le coup qu’on le garde encore un moment. Puis, après, rien n’empêchait qu’on l’appelle chez lui Harry Smith. Ou Potter Smith.
« Très bien. Donc le petit humain restera un Potter jusqu’à ces 18 ans, avant de devenir Potter-Smith. »
Morrigan sourit à Harry… Ainsi qu’à Lovecraft.
« Souvenez-vous les enfants. Si un simple nom peut vous apporter du pouvoir et de l’argent, n’hésitez pas. »
Une des nombreuses leçons de leur mère que les petits n’oublieraient pas… Leur père, lui… Semblait regarder le vide attentivement. Cela lui arrivait souvent… Ils n’y faisaient plus trop attention, puisque c’était souvent le signe d’une réflexion intense. Quelque chose avait retenu son intérêt et il commençait à l’analyser tranquillement dans son monde à lui. Le gobelin le regarda un instant…
«… C’est… »
« Normal. Ne faites pas attention. »
Ce qui n’arrangea pas les affaires de Grippesec… Avant qu’il ne range les tableaux de lignées…
« Très bien. Maintenant, passons à l’autre étape… J’imagine que vous voulez retirez de l’argent pour vos enfants ? Poudlard hein ? Je vais appeler quelqu’un pour vous y mener. Maintenant… J’espère que vos enfants seront dévorés à la broche par les miens, pendant que vous rotirez, vos yeux arrachés.»
« Vous de même. »
Répondit presque immédiatement l’elfe, qui sembla revenir à lui brusquement. Morrigan et ses enfants s’arrêtèrent… Alors que le gobelin sourit.
« Voilà pourquoi je préfère les non-humains. Vous êtes plus drôles. »
Sourire complice entre les deux créatures surnaturelles… Surtout avec le coup de l’insulte qui est retourné à l’envoyeur…
« Il faudrait que vous visitiez notre colisée. Vous vous y amuseriez… » « Nan pas réellement. A moins que vous ayez plusieurs dragons adultes. Et les infrastructures pour contenir les dragons et moi. »
Le gobelin regarda Morrigan et les enfants…
« … Une fois il a voulu une armure en peau de dragon. Depuis, dans Férelden, les dragons sont officiellement des espèces protégées par la Couronne. »
Le gobelin regarda l’elfe. Qui lui rendit son regard avec un sourire parfaitement innocent. Aucun des sorts de détection de mensonges ne s’étaient déclenchés. Bordel. C’était quoi ce mec.
« Je précise qu’il a fait ça à mains nues, pour, et je cite « Ne pas abîmer (s)mon épée ». »
Le gobelin eu une absence de plusieurs secondes pour assimiler l’information…
« Ok… Vous êtes plus barrés que la plupart des humains. C’est officiel. » « Merci. » « Gray, ce n’était pas un compliment. »
Le silence se fit un instant dans la pièce…
***
Une heure plus tard, Mc Gonagall vit revenir les Smith avec plusieurs centaines de Gallons d’or… Ainsi que M. Smith qui discutait avec le gobelin. Qui riait. Tandis que sa famille à l’arrière se prenait la tête dans la main…
« What the… »
*** Quelques heures plus tard chez Ollivander. Mc Gonagall l’avait chaudement recommandé… Mais comme l’avait fait remarqué Lovecraft qui ne manquait pas l’occasion d’être cynique comme sa mère… C’était le seul vendeur de baguette de l’allée de Traverse. Les bouquins ? Ils les avaient tous achetés. Par là, entendez que la famille Smith avait du acheter un sac sans fond pour transporter tout les bouquins achetés par les parents Smith, que cela soit des livres de cours… Ou des livres d’histoire ou de fiction. Cela faisait beaucoup, beaucoup de livres. Non, on parlait juste d’une famille qui adorait les livres plus qu’autres choses. Ils faisaient des soirées livres, quand Morrigan n’était pas entrain de faire apprendre le programme scolaire à ses enfants. Hors de question qu’ils soient aussi inéduqués qu’elle au même âge… Et hors de question qu’ils aient le même sens commun que leur père. Pour des raisons évidentes.
Quant à chez Ollivander… Cela se passa exactement comme dans le livre : Harry qui essaie quasiment toutes les baguettes pour finir avec celle qui est la sœur de celle de Tom Marvolo Riddle. Celle de Lovy ? Baguette de 12 centimètres, avec un ventricule de dragon. Cela fit légèrement rigoler l’elfe… Mettant encore une fois mal à l’aise le reste de son entourage.
Au passage, les Smith s’abonnèrent au Daily Prophète et au Quibbler. Pourquoi ce dernier ? Car M. Smith aimait bien le style de rédaction des articles. Mc Gonagall regarda Morrigan qui hocha la tête. Empêcher la rencontre entre M. Smith et Xenophilius Lovegood. Les deux seraient capable de se lancer dans des aventures visant à trouver le St Graal, probablement pour se prendre la sainte cuite.
Morrigan avait peur car connaissant son mari… Ils auraient des chances de réussir.
Et c’est ainsi que se termina l’achat des courses pour l’année scolaire à Poudlard d’Harry et son frère… Plusieurs mois à l’avance. Avec Morrigan qui prévoyait déjà de leur faire ingurgiter les théories des bouquins à l’avance… Les enfants frissonnant à l’avance. Cette année allait être chargée.
Chapitre 4 : Départ pour Poudlard ! Les enfants étaient excités. C’était aujourd’hui le grand jour ! Enfin, enfin ! Leur mère allait enfin ne plus pouvoir être sur leur dos à leur faire ingurgiter de force l’intégralité de leur manuel ! Lovecraft frissonnait encore aux interrogations surprises de sa mère. Leur père, lui, se contentait d’approuver en buvant du thé… Ce qui était énervant, quand on savait que c’était lui qui aidait parfois leur mère à se modérer sur son envie d’ « entraîner » ses enfants. Même Harry frissonnait. Sa mère lui avait fait apprendre chaque potion du manuel. CHAQUE. POTION. Même les ingrédients ! Il connaissait par cœur leurs propriétés et pourquoi certains allaient ensemble et d’autres non… Surtout que leur mère avait également commencé à regarder les manuels plus avancés de potions… Constatant encore une fois la différence de progrès dans les deux mondes. Peut-être était-ce parce que Férelden était constamment en guerre, mais les potions de soins physiques que savait créer Morrigan étaient bien plus efficaces que celles de ce monde. En revanche… Ces sorciers avaient créé des potions de chance. Des potions officiellement reconnus pour augmenter ta chance. Morrigan n’arrivait pas à comprendre comment cela pouvait même être possible. La variété des potions de ce monde était juste magnifique ! Sans compter que certains ingrédients difficiles à obtenir ici ne l’était pas réellement pour elle.
Par quitter Férelden, Gray et elle avait surtout voulu dire « QUITTER LES INTRIGUES POLITIQUES QUI NOUS POLLUENT LA VIE ! Sans offense Alistair. » « Ne vous en faites pas » Ils avaient gardé le miroir de voyage après tout… Si le sang de dragon était difficile à obtenir ici… Il restait encore des citernes entières dans Férelden. Le mage elfe avait tenu à garder le sang. « On sait jamais, ca peut se revendre » avait-il dit. Une des rares choses pour lesquels son mari ne perdait pas le nord. Oui, il dépensait sans compter pour sauver la veuve et l’orphelin. Non, ce n’était pas un problème car son mari n’avait de talent égal pour amasser de l’or que celui de tuer. Parfois (souvent) les deux étaient liés.
Non, enfin. Lovecraft et Harry se regardèrent plein d’espoir alors qu’ils arrivaient à la gare… Une fois que la voie 9 ¾ serait trouvée… Ils seraient dans le train. Loin de leurs parents. Oh… Bien sûr qu’ils les aimaient… Mais leur père était tellement… bizarre… Quant à leur mère… Brrrrr.
Bon, le problème que remarquèrent rapidement les Smith, c’était l’absence de signalisation de la voie 9 ¾. Entre la voie 10 et la voie 9, il n’y avait rien. La famille Smith se serait un grain inquiété, si une famille de rouquins ne s’étaient pas approchés d’eux, par derrière. La-dites famille était composé d’une femme doté d’un léger embonpoint, et d’un visage rond souriant, d’un homme d’un âge moyen, avec un air sur son visage comme celui de Gray quand il avait découvert les nouvelles espèces de dragons de ce monde (avant d’apprendre que leur chasse était interdite et que les dragons étaient extrêmement surveillés)… De deux jumeaux à l’air facétieux, d’une jeune fille qui semblait se cacher ainsi que d’un jeune homme roux qui semblait se demander ce que diable il faisait là.
« Excusez moi… Première année à Poudlard ? »
Demanda celle qui devait être la mère de cette flopée d’enfants… Morrigan en conçut une certaine jalousie… Elle et Gray n’arrivait pas à en avoir d’autres, malgré leurs nombreux essais. La raison la plus probable… C’était encore les effets secondaires de la magie de Gray. C’était probablement un mécanisme de défense de la magie, pour éviter de voir la Terre se peupler de demi-dieux tarés.
« Oui… » Répondit-elle en voyant les enfants autour d’elle…
« C’est ce que je pensais. Venez, on va vous montrer. »
Soit la jeune femme n’avait pas remarquée la légère aigreur de Morrigan, soit elle n’en tenait pas compte…
« Je m’appelle Molly Weasley. Voici mon mari Arthur, trois de mes fils, Georges, Fred et Ron…. Et là ma fille Ginny. Un de nos autres enfants est préfet de Gryffondor, et est déjà au train. Il s’appelle Percy… »
« Et c’est » « Une vraie » « Tête à claque »
Firent les jumeaux en complétant parfaitement la phrase de l’autre, arrachant un sourire à la famille Smith… Qui leur rendit la politesse.
« Je suis Morrigan Smith. L’homme qui a l’air de parfois regarder un truc intéressant par delà votre épaule, est mon mari, Gray. Ne faites pas attention, il est juste… Comment a dit Mc Gonagall déjà… Comme Xenophilius Lovegood ? »
Ce nom arracha un masque de stupeur à la famille Weasley…
« Vous voulez dire qu’il a vécu des horreurs tels que son esprit s’est barricadé dans son monde ?! »
Morrigan hausssa un sourcil… Oh. Cela expliquait donc un peu plus qui était ce Xenophilius… Pourquoi ressemblait-il donc à Gray sur son caractère… Son comportement.
« Disons que si l’armée moldue comme vous dîtes l’a démobilisé, ce n’est pas pour rien. » « Vous êtes des Moldus ?! Cela explique pourquoi vous ne trouviez pas la gare… Et vos enfants ? »
« Oh, je vous présente Lovecraft et Harry. »
La famille regarda les enfants… Avant de remarquer le nom de l’enfant aux cheveux noirs de jais et aux yeux si particuliers… Sans compter la cicatrice sur son front.
« … Ce ne serait pas… Harry P-Pot-ter » « Vous avez vraiment des problèmes avec les noms dans ce coin. D’abord Volde… »
Une claque vola derrière le crâne de l’elfe qui commençait à parler sans réfléchir…
« Tout d’abord, oui. Il est arrivé dans la bonne ou la mauvaise famille selon votre point de vue. Bonne, car c’est notre fils, autant que Lovecraft. Mauvaise, car sinon, il aurait dû aller chez nos voisins… Et je ne vous raconte pas le calvaire qu’il aurait dû subir. »
Les Weasleys regardèrent la famille avec un autre regard… Harry Potter… Et la famille de Moldu qui l’avait élevé. Avec un frère du même âge. Le rouquin regarda Ron, Fred et Georges… Avant de tendre la main à l’un des jumeaux. « Enchanté de faire votre connaissance » « Moi de m.. AIE BORDEL ! »
Fred venait de saisir la main de Lovecraft, avant de la retirer avec un hurlement de douleur… Tandis qu’Harry était blasé. Encore.
« Lovy, on avait pas avant qu’on soit dans le train. » « Désolé Harry, mais… J’ai un feeling avec ces deux là. »
Les deux jumeaux regardèrent le Lovecraft, menaçant…
« Est-ce que tu viens de nous faire une farce ? » « Une vieille comme le monde chez les Moldus. »
Confirma Lovecraft, à peine inquiéter… Les Smith en général ne semblaient pas réellement s’en faire. Il s’agissait de jeux d’enfants. Molly, elle, était un peu inquiète… Avant de voir ses enfants frapper d’une claque amicale dans le dos le frère d’Harry Potter.
« Toi, il faut que tu viennes à Gryffondor. On aura bien besoin de… »
« NOOOOOOOOOOO » Fit une voix dans le lointain…. Apparemment, Percy avait un gros taux de Midichloriens et venait de sentir une puissante perturbation dans la Force. Comme si des dizaines de farces, des centaines, allaient se déclencher à Poudlard. Et il ne pourrait pas les en empêcher.
« D’une main supplémentaire. » « Lovy » Prévint Morrigan… Qui regarda son fils sévèrement… « N’oublie pas la règle que je t’ai appris. » Le jeune homme la regarda… Avant de répondre au regard avec un sourire. La sorcière lui rendit le regard, comprenant que son message avait été passé. C’est interdit dans la famille de se faire sanctionner pour ce qu’on a fait. Ce qui veut dire que tant que tu ne te fais pas avoir… C’est bon. Harry soupira, en entendant sa mère et son frère discuter… Là-dessus, il rejoignait plutôt son père. Le mieux était d’enserrer l’adversaire dans les règles. C’était bien plus drôle de le mettre dans une souricière… Avant de lui sourire pour lui faire comprendre que c’était bien trop tard.
La vraie devise de la famille ? « Sois loyal envers ta famille, bon envers tes proches, miséricordieux pour tes ennemis… Ne leur laisse pas de troisième chance. »
Oui. Bon ne signifiait pas nécessairement gentil. Gentil ne signifie pas non plus idiot. Père avait laissé certains de ses ennemis en vie. Si c’était possible, il mettait un point d’honneur à leur proposer la rédemption. Cela a souvent donné de bons résultats… Sauf si jamais quelqu’un avait l’idée de retenter de le poignarder dans le dos. Déjà c’était très con, surtout quand le mec en face était capable de survivre sans problème à une patte de dragon démoniaque divin. Ensuite, il fallait le voir quand il se mettait réellement en colère. Leur mère était déjà terrifiante au quotidien. Gray avait terrifié des armées en souriant.
Enfin, il avait tué la racine du mal car il avait cru qu’il avait tué sa femme enceinte… En canalisant suffisamment de magie pour risquer de détruire le voile entre le monde des esprits et des vivants.
Ils le savaient. Leurs parents leur avaient montré les cicatrices du monde en Férelden. Enfin, leur père leur avait montré les villes et les boutiques. Leur mère leur avait montré que ce leur gentil père pouvait faire. Jusqu’où il pouvait aller pour sa famille. Il ne restait qu’à regarder ce qui restait de la Chantrie quand elle avait tenté de le déclarer hérétique. Pas de bol. Ils avaient raison en disant qu’il avait la puissance d’Andrasté. Depuis, il avait permis la réforme de l’église et les Templiers étaient devenus des gardes des Ombres. Par contre, le contrôle des mages a été maintenu. Même lui devait reconnaître le caractère nécessaire de la chose. Mieux valait les surveiller.
Pas comme ici. Ici, les sorciers pouvaient vivre libres. Une chose qu’il ne pouvait espérer pour ses enfants chez lui.
Alors, si Harry et Lovecraft devait aller à Poudlard pour vivre en paix, ce serait bien. Parfait même… Les deux familles passèrent donc le mur de brique… En courant pour les Weasleys, en marchant pour les Smith.
Là, la vue arracha quelques sifflements à l’elfe et à la sorcière. Ca, c’était de la locomotive. Rutilante, belle et enveloppée de vapeur. Une déesse de feu, de métal et de bruit, doté d’une carrosserie rouge sang. Le couple regrettait juste qu’il n’y ait pas quelques éclairs en arrière-plan, car cela aurait fait une super cover de groupe de métal. Oui, Harry et Lovecraft avaient été bien éduqués… Mais l’heure de se séparer venait de sonner. Les Smith serrèrent leurs enfants une dernière fois, forts…
« Oubliez pas. Si il le faut, vous nous écrivez. »
Leur rappela leur père. C’était une chose avec laquelle, lui et sa femme, était d’accord. Si leurs enfants étaient en danger… La chose en face devrait avoir affaire à eux. Peu importe leur couverture non-magique et que cette communauté vienne les faire chier pour un oui ou un non ou parce qu’il est un elfe. Le premier qui touche à ses enfants devra affronter leur colère.
Pendant ce temps, une grand-mère tempêtait contre son petit-fils qui avait perdu son crapaud. Encore, d’après les cris de colère de la vieille dame.
Harry et Lovecraft décidèrent finalement de prendre un wagon vide, afin d’être tranquille… Les jumeaux Weasley, au grand plaisir de Lovecraft les aidèrent à caler leurs valises sur les emplacements prévus à cet effet… En contrepartie de la main électrique du sorcier qui avait réussi à leur faire une petite farce moldue. L’outil méritait qu’on s’y intéresse. Après tout, la plupart des professeurs repérait une farce ou un piège grâce à la magie qu’il dégageait. S’intéresser de plus près à la non-magie… Revenir aux bases, en somme, cela pouvait s’avérer intéressant. Toutefois, les jumeaux devaient rejoindre leur propre compartiment. Ils demandèrent quand même aux deux faux jumeaux de les rejoindre à Poudlard, plus tard.
Ils feraient trembler Percy et sa robe neuve. Comme l’avait dit Morrigan, ce n’était pas la farce qu’il fallait punir. C’était le fait de se faire prendre. La chose fit légèrement sourire Harry, qui prévint son frère…
« Je te préviens, si tu te fais choper, je ne t’aide pas devant Maman. » « Ja, ja, je sais frangin. Dit, tu crois qu’on va aller où ? »
Harry soupira… Il avait lu les maisons dans ses livres… Toutes étaient intéressantes en vrai.
« J’en sais rien. Ils disent que les plus intelligents vont à Serdaigle… Vu ce que nous a fait subir… Maman… Avec les bouquins… »
Les deux frères frissonnèrent à ces mots… Trop de souvenirs et de rire maléfique.
« D’un autre côté, comme Papa, t’as tendance à être bien bourrin. Gryffondor. » « Mais toi, tu fais également comme lui à parfois voir trop loin pour tes combines. Serpentard. » « Sauf que mes combines ne sont pas faites en considérant les gens comme des pions en dessous de moi. Enfin, la plupart du temps. C’est surtout pour que les choses aillent bien. Gryffondor aussi. » « Pour finir… On est loyaux à la famille. Poussouffle. » Les deux frères soupirèrent…
« Mais peu importe la maison. On reste frangin. » Conclut Harry en faisant un clin d’œil à Lovecraft… Qui le lui rendit. C’est ce moment là que choisit Ron pour venir dans leur compartiment… Sans avoir toqué.
« La place est libre ? Les autres compartiments sont pleins. »
Les deux frères haussèrent un sourcil, avant de lui faire signe de s’installer avec eux.
« Ron Weasley, et j’ai pas bien saisi vos noms tout à l’heure… » « Moi, c’est Lovecraft Smith. » « Harry Potter. »
Fit Harry, qui avait suffisamment lu sur lui-même pour savoir quelle réaction cela allait déclencher… Ron se redressa soudain.
« Le vrai Harry Potter ?! » « Nan, en réalité, c’est sa doublure pour protéger le vrai Harry Potter. »
Dit Lovecraft, en ricanant. Harry sourit, surtout quand il vit Ron prendre un air perplexe, se demandant s’il s’agissait d’une blague… Quand ses frangins ouvrirent la porte.
« Ron, on va voir Lee Jordan. Il a ramené une tarentule géante. On va essayer de choper une place avec lui tant qu’on peut. Tu veux venir ? Au passage, oui c’est vraiment Harry, Ron. Ils se foutent juste de toi. »
Fit les frères en refermant la porte… Laissant un Ron rouge à côté de deux frangins hilares.
« Tout les compartiments sont pleins, hein ? »
Firent-ils en souriant, face à un Ron penaud… Son mensonge n’était pas réellement complexe…
« Mais sérieusement. Oui, je suis sûr que je suis Harry Potter. » « Et pour Tu-Sais-Qui ? »
Demanda Ron… Qui rougit de plus belle quand il vit les deux frangins le regarder comme s’il était… Un peu nigaud.
« … J’avais 12 mois. Comment diable tu veux que je m’en souvienne ?! » « Mais tu as tué un So… » « Non. »
Le non venait de Lovecraft et Harry, en même temps. Ron les regarda sans comprendre…
« Non ? » « Non, je ne l’ai pas tué. Bordel, j’avais un an et je ne savais même pas utiliser la magie. Comment tu veux que je tue quoique ce soit dans cet état ?! J’ai juste une chance incroyable ! Et une jolie cicatrice en cadeau. »
Ron arrêta de parler un instant…
« Et ça a été comment de grandir avec des Moldus ? » « Extrêmement amusant. » « Oh oui. Sauf quand c’était au tour de Maman de nous faire la leçon… » Les deux frères firent la grimace… Accompagner de Ron.
« Je compatis, ma mère c’est la même chose en maman poule. » « Oh la notre nous aime aussi. Simplement… Elle considère aussi qu’on doit faire nos preuves. »
Le rouquin soupira, un peu déprimé, en sortant un rat.
« M’en parlez pas. Bill et Charlie, mes deux frères aînés, ont fini leurs études. Le premier était Préfet en chef (c’est une sorte de pion, qui répond qu’aux professeurs) et le deuxième le meilleur joueur de Quidditch en 15 ans à Poudlard ! Maintenant Percy est préfet… »
Les deux frères compatirent un peu avec le pauvre Ron… Effectivement… Vu comme ça, la vie devait être compliquée pour lui.
« Et les jumeaux ? » « Ils ont un record d’heures de détention, mais c’est également des génies dans la Transfiguration et les charmes. Ils ont constamment les meilleures notes de ces matières là. En plus, tout le monde les adore… »
Ron se pencha vers eux en chuchotant…
« Il parait également qu’ils s’occupent des gens qui maltraitent les autres. Ca leur donne une bonne image. »
Les deux frangins hochèrent la tête. C’était effectivement des alliés précieux à connaître et à garder.
« Donc, on s’attend à la même chose de moi… Sauf que même si j’y arrive, personne ne le verra. En plus, j’ai constamment récupéré tout les vieux trucs de mes frangins. Même ce rat. Il s’appelle Croûtard. »
Pour le coup, Lovecraft et Harry regardèrent Ron avec pitié…
« T’inquiètes pas. Même si t’es pas aussi bon qu’eux, t’as juste à être toi. Tu verras, toi aussi tu feras un truc cool. »
Ron apprécia le geste, ricanant un peu…
« Mais assez déprimé… »
« Yep. On aurait presque dit que Voldemort était là… »
Ron s’arrêta instantanément…
« Tu as dit… » « Voldemort. C’est qu’un nom, bordel. » « Harry… C’est plus qu’un nom ! C’est un Tabou ! »
Lovecraft et l’Enfant-qui-avait-survécu le regardèrent… Attendant la suite.
« Durant la grande guerre, il repérait ses opposants comme ça. Quiconque prononçait son nom se faisait détecter, puis liquider. De même, si ses lieutenants avaient besoin de renforts, ils n’avaient qu’à parler pour obtenir des renforts… C’est pour ça que les adultes n’osent toujours pas dire son nom. Car cela voulait dire… »
« Condamner touts leurs proches. D’aaaaaccord. Là, c’est compréhensible. »
Les jeunes gens se mirent donc à discuter dans le train. Ron était… Comment dire… Un peu simple par moment, mais il n’était pas méchant. A vrai dire, il adorait expliquer aux deux frères des éléments de la culture des sorciers. Le Quidditch par exemple, qui attira l’attention d’Harry et Lovecraft… Mais pour différentes raisons. Si Harry sentait que le poste d’Attrapeur lui conviendrait étrangement… Son frère souriait de toutes ses dents.
« Tu veux dire que y a littéralement un poste dont le but est d’envoyer des boules de fer sur ses opposants ? » « Yep, les batteurs. Comme Fred et Georges. Paraît que ce sont les meilleurs batteurs qu’aient connus Gryffondor. Le seul match de l’année dernière que Gryffondor a gagné, c’est parce qu’ils ont mis KO tout les joueurs avant la fin du match. »
Lovecraft venait de trouver l’emploi de ses rêves… Un job pareil, il devait le devenir… Même si c’était dans les Canons de Chudley, l’équipe que soutenait Ron, malgré ses diverses défaites.
Par la suite, la dame au chariot passa… Avant de devoir retourner chercher un nouveau chariot. Harry avait tout simplement acheté l’intégralité des friandises, pour eux. Leurs mères n’étaient plus là, alors il était temps de se faire une orgie de sucrerie. Et ça, pour des enfants de 11 ans, ou tout comme… C’était une chose sacrée. La libération de l’oppression maternelle… Au final, Weasley comme Smith avait pas mal de points communs. Un père étrange, et une mère souvent oppressante avec son amour de ses enfants…
C’est là que l’enfant qui se faisait… Comment dire… Asticoter par sa Grand-mère arriva… Essoufflé…
« Vous auriez pas vu mon crapaud ? » « Non, désolé… »
Neville soupira…
« Mince… Il s’est encore échappé… » « Va voir les 4èmes années ou Percy le préfet. Il aime bien se faire bien voir. » Dit simplement Harry qui avait finit par sortir un livre durant la discussion sur les différentes équipes de Quidditch. Les enfants regardèrent Harry qui soupira…
« Le sortilège Accio les gens. Ca permet d’attirer ce que l’on cherche vers soi, à moins que cela ne soit protégé magiquement. Tu lui dis de faire « Accio » ton crapaud et pouf. »
Neville contempla Harry…
« Merci ! Je vais dire à Hermione que je vais faire ça ! Merci … ? » « Harry. »
Fit Harry Potter, sans mentionner son nom de famille. Neville ne le demanda pas non plus, mais son regard indiquait clairement qu’il avait vu l’éclair sur le front de son interlocuteur… Respectant son choix de ne pas en parler. Ladite Hermione finit par arriver…
« Vous n’auriez pas vu un crapaud ? » « Merci Hermione, mais Harry m’a donné une idée pour le retrouver. »
Fit Neville… Avant de se retourner vers Harry…
« Merci Harry. Au fait, moi, c’est Neville Longdubas. J’espère qu’on se reverra à Poudlard. » « Avec plaisir. »
Fit le sorcier… Tandis que son frère grignotait davantage…
« Tu peux venir ici ensuite. On a encore de la place et des sucreries. » « Mais c’est mauvais pour les dents ! »
Les garçons regardèrent Hermione…
« … Oui, mais surtout nos parents ne sont pas là pour nous en empêcher. »
Neville regarda le groupe Weasley/Smith/Potter…
« Je viens une fois que j’ai Trévor. » « Hum ! Pourtant y a bien plus intéressant à faire ! Comme réviser ! »
Harry et Lovecraft frémirent à l’unisson à ses mots, tandis que Ron fit la grimace.
« Leur mère leur a fait apprendre les bouquins durant toute l’année en guise de préparation. » « Ah ? J’ai fait la même chose ! J’espère que ce sera suffisant pour cette année. »
Les garçons la regardèrent…
« Hermione… C’est cela ? Apprendre les bouquins par cœur, c’est ce qu’on appelle de l’overkill. L’école est faite pour apprendre. Nous ne sommes pas encore à l’école. Par conséquent, je veux en profiter avec autant de chocolat que je peux en manger. »
Les autres garçons confirmèrent… Avant que Lovecraft ne se décale.
« Pis, on est pas un club de garçon. Honnêtement, t’as pas envie d’essayer une Chocogrenouille ? Y a des cartes de sorciers célèbres derrière. Ca peut t’intéresser, non ? »
Hermione regarda les garçons qui… Qui ne comprenaient pas son point de vue. Pourtant, d’après ce qu’elle venait d’entendre, l’un des deux rouquins et son frère aux cheveux noirs… Ils l’avaient fait. Ils avaient aussi appris le programme en avance. Le pire étant que celui qui cachait son front avait un point de vue logique… Cachait son front ? Harry ?
« Harry Potter ? » « Non, sa doublure officielle. Le vrai Harry Potter est avec les Serpentards. »
Fit Lovecraft, avec une pokerface… Absolue. Neville derrière Hermione, sourit… Ron, lui, s’efforçait de rester dans le caractère.
« … Vraiment ? Ca semble… Logique. Personne n’irait le chercher là-bas… Mais… C’est pas logique de me le dire ?! Si tu es une doublure, me révéler que tu l’es, ça bousille le principe. »
Harry rigola… « A moins que je ne sois le vrai Harry, et qu’en t’indiquant je suis la doublure de moi-même et la position de ma vraie doublure, je t’indique la mauvaise direction pour rester tranquille. »
Hermione écouta… Merde. C’était… Logique. Illogique. Logique ?
« Mais… Mais… Mais… »
Neville ne put s’empêcher de pouffer de rire…
« Oh putain. Les mecs, arrêtez avec elle. C’est peut-être une maniaque de l’éducation… »
« Hey ! Je suis là ! Et je suis pas maniaque. »
« Si Hermione. Si. Mais t’es également la seule autre personne avec Harry à m’avoir aidé. Alors, les gens… C’est une fille sympa. Aidez là à se décoincer un peu… Hermione ? Mange un morceau. T’as pas arrêté de bouger, faut que tu te reposes. »
Neville sourit… Hermione essayait encore de démêler le vrai du faux… Quand Lovecraft soupira…
« Je me fous de toi. C’est le vrai Harry. Moi c’est Lovecraft Smith, et lui c’est Ron Weasley. »
Hermione se mordit la lèvre, commençant à agiter la main… Comme si elle faisait des calculs…
« Mais ca pourrait être un… »
« Non, je suis Harry Potter, Hermione. Mais non, je me rappelle plus de Voldy qui a tué mes parents. J’avais un an quand il s’est pris un épic fail. »
La sorcière soupira… Avant de prendre l’invitation, et de s’assoir à côté de Lovecraft.
« Trè… Très bien… Je peux avoir une Chocogrenouille ? »
On lui en donna deux… Et le Chocolat l’aida à aller mieux. Une demi-heure plus tard, Neville les rejoint également. Avec son crapaud… Le petit groupe commença donc à manger les friandises qu’Harry avait achetée en masse… Avant qu’un blondin, accompagné par deux gorilles arrivent…
« On dit qu’on peut trouver ? »
Fit-il, d’un air supérieur… Harry releva les yeux de son livre. Sérieusement ?
« Ca dépend de qui le demande. » « Drago Malefoy, de l’antique lignée Malefoy… »
Harry réfléchit un peu… Avant de relever…
« Fils de Lucius Malefoy et de Narcissa Malefoy. Ta mère était une Black, la benjamine. Elle n’est plus sur la lignée, pour une raison qui m’est incon… » « … Sirius Black l’a éjecté de l’héritage… » « Oh. Désolé pour ça. J’avais trouvé ça étrange. Tu savais qu’on était cousin ? Au 5ème degré, certes, mais quand même. »
Lovecraft regarda son frère, Ron aussi.
« T’as sérieusement appris ta généalogie ?! » « C’est intéressant de connaître sa famille ! » « Et nécessaire pour un Sang-Pur comme no… » « Sang-melé » Corrigea Harry… « Pardon ? » « Ma mère était une né-moldue. » Drago se tut un moment… Mince. D’après son père, Harry aurait dû être chez des Moldus horribles… Les Dursleys. Il s’était attendu à quelqu’un d’ignorant. Pas… à ça. Drago ne pouvait pas savoir que Morrigan était… Comment dire… Quelqu’un qui aimait savoir où était le pouvoir.
« … Je te proposais plutôt de venir dans un compartiment de sang-pur… Loin de deux sang-de-bourbes et deux traîtres à leur sang… »
Harry fit claquer son bouquin, en le refermant fort. Ses yeux foudroyèrent Drago du regard, alors qu’Harry se levait. Il suffisait de voir son regard pour voir qu’il ne voulait pas l’accompagner… Crabe et Goyle se placèrent à ses côtés, intimidants… Avant que Lovecraft se lève.
« Sang de bourbe. L’autre nom, insultant pour les nés-Moldus. Putain. Malefoy, tu sais que tu devrais te renseigner ? » « Quoi ? De quel droit tu me parles…» « Je me présente. Lovecraft Smith. Frère adoptif d’Harry Potter. »
Le silence se fit dans le wagon… sauf Ron, qui était déjà au courant et qui mangeait tranquillement des friandises, alors que tout le monde regarda Drago… Dont la tête équivalait clairement à un « Meeeeeeeeeerde. »
« … La famille en premier. »
Et là, Drago ne pouvait pas le contredire. La famille en premier. C’était la philosophie même des Sang-Purs…
« Oh… Euh… » « Le mot que tu cherches, est « Désolé. » »
Indiqua obligeamment Harry… Avant que Crabe ne se mette à grogner…
« … Dis à tes chiens de garde de partir. Sinon, ca va mal se passer. »
Là, Goyle ricana.
« Ah ? On est deux et plus costaud que toi. » « Je suis deux avec mon frère et notre père nous entraîne depuis qu’on a 4 ans. »
Tout le monde regarda Lovecraft et Harry qui firent craquer leur poing… Remontant également leur manche. Ainsi, les deux molosses de Malefoy durent constater la différence entre eux et les deux enfants Smith… Eux, ils étaient forts parce qu’ils étaient grands. Les Smith étaient forts parce qu’ils s’entraînaient.
Drago soupira…
« On est pas ici pour se battre… Potter… Désolé. » « … La prochaine fois, sois poli. »
Lovecraft se rassied, tendant une chocogrenouille à chaque personne dans la dispute… Harry reprenant la lecture de son livre… « Le seigneur des anneaux, le retour du roi. »
« Pas de haine ici. Premier à faire un commentaire raciste, à notre âge, c’est dehors. Cela concerne tout le monde. Sang-pur, sang-mêlé, ou né-moldu. On s’en fout. »
Drago afficha un rictus méprisant, face à l’attitude de Lovecraft qui faisait moins le malin… Moins le mec disposé à se battre.
« Tant que tu sais où est ta place… »
Drago ne put terminer sa phrase qu’il se prit le livre dans le nez. Par le livre, celui de Harry.
« Ok. Le raciste, tu sors. Ma famille n’a jamais aimé ça. Je peux tolérer une fois que tu parles MAL A MON FRERE. PAS DEUX. MAINTENANT TU PARS ! »
Drago regarda le sang couler de son nez… sortant sa baguette. Il la pointa vers Harry, qui se rendit compte que la sienne n’était pas dans sa main mais sa poche.
« FLIPPEN… »
« EXPELLIARMUS ! »
Une voix coupa le sortilège de Drago en pleine prononciation, lui arrachant sa baguette des mains… Un grand adolescent, fin comme une spaghetti, mais en colère et doté d’un magnifique badge approcha…
« Percy ! » « Ron. Qu’est ce qu’il se passe ici ? »
Drago cracha sur Lovecraft…
« J’ai simplement voulu dire bonjour à ces êtres inférieurs… Et l’autre taré de Potter m’a jeté un livre à la figure ! J’allais juste le discipliner ! »
Percy haussa un sourcil circonspect… Soupirant.
« Drago Malefoy. On est encore dans le train, donc je ne peux pas t’assigner d’heures de colle ou retirer des points. Mais si je te retrouve à jeter des MALEFICES A PROXIMITE DE MON FRERE OU DE MES AMIS, J’UTILISERAI L’INTEGRALITE DU REGLEMENT POUR TE RENDRE LA VIE MISERABLE. »
Le blondinet ricana. Le Weasley trouvait que c’était une menace valable ? Sérieusement ? Percy remarqua cela…
« ... Petrificus totalus. »
Percy prononça les mots négligemment alors que Malefoy s’était accroupi pour récupérer sa baguette… Le figeant dans une position idiote.
« Article N° 458, alinéa 5 de l’ordonnance de 1458 sur le transport des élèves. Si les préfets repèrent un individu susceptible de mettre en danger l’intégrité d’un des élèves lors du transfert, ces derniers sont autorisés à le pétrifier pour l’apporter à l’autorité la plus proche… Qui se trouve à Poudlard. »
Le silence se fit dans le compartiment alors que d’autres personnes sortaient, passant la tête en dehors de leur compartiment. Percy rangea sa baguette, se tournant vers les élèves.
« Pour ceux qui se demandent si je connais TOUT les règlements encore en vigueur, même les oubliés par tous à par Dumbledore… »
Ron déglutit. Il n’avait jamais vu son frère aussi furieux…
« Oui. C’est le cas. Je connais plusieurs milliers moyens, littéralement, de rendre la vie impossible à chacun d’entre vous. Je connais des punitions qui feraient passer les blagues de mes petits frères pour des blagues innocentes… »
« Hé ! »
« Mais cela serait toujours dans MES DROITS. Je suis Percy, le préfet de Gryffondor. Je ne tolérerais pas que vous tachiez de déshonneur Poudlard. Même au nom de votre sang-pur. »
Percy regarda Ron, avec un léger sourire au coin des lèvres… Avant de repartir. Calmement. L’intégralité du compartiment regarda Ron… Crabe rompant le silence.
« Putain de merde. Ton frère est impressionnant ! » « M…. J’aurais jamais cru qu’il fasse ça ! Il est tellement accroc au règlement ! »
Confirma Ron, qui observa toujours Malefoy, bloqué dans le couloir… Présentant son postérieur dans la position où il était.
« Mon père aurait dit que c’était du travail bien fait. Parfois bosser dans les clous, ça n’a pas de prix. » Fit remarquer Harry… En récupérant son livre. Le saignement de nez de Drago s’était arrêté, mais quand même… Crabe et Goyle se regardèrent… Un instant.
« Euh… Désolé mais… On peut rester avec vous ? »
Le compartiment resta silencieux, avant qu’Harry ne désigne les places libres.
« Y a encore suffisamment de sucreries pour vous. Tant que vous parlez pas de sang pur… »
« Sans compter que Percy adore notre cousin comptable. C’est un Cracmol, mais il adore parler avec lui. »
Goyle fit une légère moue, alors que Crabbe haussa les épaules.
« Meh. Perso, c’est juste parce que Malefoy me payait. Vous surpassez l’offre. »
Lovecraft sourit…
« Mais toi et ton pote êtes costaud… On se serait battu, suis pas sûr qu’on aurait gagné. »
Crabbe sourit…
« Karaté ? Judo ? »
Lovecraft secoua la tête…
« Kravmaga. Papa est un ancien force spécial. »
Goyle regarda son collègue, étonné.
« Hey me regarde pas comme ça Goyle. Simplement, quand j’ai appris que les Moldus savaient se battre sans baguette, j’ai insisté auprès de mes parents pour apprendre. J’ai appris la boxe personnellement.»
L’intérêt de Lovecraft haussa pour le grand costaud… Tandis que les conversations reprirent de plus belles dans le wagon. Encore une fois, tout le monde sous-estime la puissance des sucreries sur des enfants de 11 ans. Cela peut forger ou détruire des amitiés… Ou réduire à néant la réputation d’un blondinet prétentieux le temps d’arriver à Poudlard… Où il fut confier à Hagrid, en tant qu’autorité compétente. Ce dernier ne sachant défaire le sort de pétrification, il le hissa sur son épaule, toujours coincé dans la position absurde à laquelle il était condamné…
La plupart des enfants furent surpris par le demi-géant qui les accompagna au château… Mais sa douceur manifeste était raccord avec sa barbe parfaitement peigné et ses cheveux propres et coiffés…
« Très bien les enfants. BIENVENUE A POUDLARD !"
|
| | | Invité | Re: Harry Poter et l'Âme du dragon. - Dim 1 Oct - 18:40 | | |
Si jamais des gens lisent ce que j'écris, pourrais-je avoir des commentaires dessus s'il vous plaît ? Que cela soit en négatif pour me dire les défauts que vous trouvez ou en positif pour me dire ce que vous appréciez ?
Petite FAQ pour cette fan fiction.
Pour ceux qui se demandent pourquoi l'histoire est autant altéré, il faut savoir que j'essaie d'être logique dans l'histoire :
Hagrid a vraiment des problèmes de boissons. Toutefois, Dumbledore ne fait rien contre. Je pense qu'il est logique d'assumer les conséquences de mes changements : L'erreur d'Hagrid a grandement changé les plans du principal, et il ne faut pas que cela se reproduise. D'où le fait qu'Hagrid doive se faire soigner. Oui, il y aura donc des conséquences plus tard.
Le fonctionnement de l'héritage dans le monde magique : Là, j'invente rien, je ne fais que déduire des bouquins comment cela fonctionne. Le monde magique doit effectivement fonctionner en circuit indépendant du monde réel, puisque dans le système britannique, il n'y a aucun moyen pour que le testament d'un détenu évadé soit appliqué à la lettre, sans la valeur légale apportée par un agent de l'Etat. Deuxio, il est explicitement dit dans les livres que l'emprisonnement à vie à Azkaban équivalait à une mort légale.
La mention du fait que Sirius n'ait pas eu de procès : C'est un point qui est évoqué (trop) brièvement dans les livres. Toutefois, cela a son importance pour les gobelins.
La taille de la richesse d'Harry Potter : Il s'agit simplement d'une cumulation de deux choses : La somme que l'on voit dans les films quand Harry ouvre son coffre... Rempli apparemment uniquement de Gallons d'or. Si on se fit à la taille et aux piles de pièces, les Potters possèdent aisément une somme excessivement grande.
La magie de Morrigan et Gray : Comme il l'est dit dans l'histoire, ils ne sont pas plus forts que les sorciers du monde de Harry. Leur magie a évalué différemment. Si Gray peut effectivement affronter un dragon à mains nue en tant que guerrier Mystique et tenir la durée grâce à ses capacités de maître guérisseur, il n'en demeure pas moins sensible à un simple "Leviosa". De même, la téléportation n'est qu'une utopie dans le monde de Férelden. Dans "Harry Potter", il s'agit de quelque chose de quotidien.
Le caractère d'Harry et Lovecraft : Lovecraft et Gray sont bien évidemment des OCs... Mais qui ont eu un impact sur Harry. Ce dernier a grandi dans un environnement aimant, mais légèrement dérangé. Seul sa mère de substitution était cohérente dans cet environnement. Il est donc normal qu'il se soit accroché à elle pour avoir un semblant de normalité... D'où le fait qu'il ait développé un amour des livres et de l'art de la potion comme elle. Lovecraft, en revanche, a surtout élevé par son père qui avait toujours en mémoire le combat contre l'Archidémon. Il veut en faire un guerrier digne de ce nom pour avoir quelqu'un avec qui se maraver. En revanche, en terme de caractère... Harry est naturellement quelqu'un de gentil. Son père a beau aimé leur enseigner comme casser des dents, c'est également lui qui lui a appris à méditer et à se poser avant d'agir... Morrigan aime certes planifier, mais elle est davantage mauvaise pour l'improvisation.
Lovecraft et Harry fonctionnant donc comme une sorte de Ying et Yang. Lovecraft aime défendre son frère, c'est vrai. Mais il s'attire également souvent des ennuis car il n'arrive pas à voir les conséquences de ses actes à moyen terme. Au contraire, Harry est plus un planificateur qui essaie de se projeter sur le long et le moyen terme.
Pourquoi Gray est aussi... Comme ça ? Parce qu'avec de grands pouvoirs vient un grand prix. C'est une règle de base dans l'univers de Dragon Age Origins. Tu n'as rien sans rien, et une grande puissance signifie fréquemment l'implication de la magie, de l'immaterium et les dangers qui vont avec. Or, on voit parfaitement dans le jeu ce qui arrive si on reste des années dans l'Immaterium. L'un des premiers sorts du guerrier Mystique, qu'on laisse généralement passivement, est celui qui permet d'être à moitié dans l'immaterium. Dans Awakening, l'un des sorts de protection se voit booster en disant que cela projette une part de vous dans le monde immatériel.
C'est ici le cas. On a un mage elfe qui a vécu constamment entre deux monde. Le monde réel et le putain d'Alice au pays des Cauchemars. Peu importe la force mentale d'un individu, cela finit par créer des dégâts. On voit dans le jeu ce qui arrive avec l'intoxication au Lyrium. Le garde des ombres ne peut pas y échapper non plus.
En revanche, à l'instar du joueur que j'étais, Gray adorait lire tout les trucs qui lui tombait sous la main, cherchant activement la moindre pièce de lore. D'où son amour commun avec Morrigan des livres.
La mention d'avoir marché sur la cité noire, ce qui n'est pas faisable dans les jeux : Honnêtement, le mage à la fin d'Awakening en build : Mage de sang, Guerrier mystique, Guérisseur est juste monstrueux. Mana illimité si vous savez le gérer, intouchable, dégâts extrêmement haut, même sans sort. Si vous avez le bon stuff, vous pouvez même parvenir à vous régénérez plus que ce que le boss final du DLC peut vous infliger s'il vous touche... Il est donc logiquement un dieu physique qui aurait pu marcher sur la Cité noire en passant par la faille des engeances. Oui, il a fait un pacte avec l'Architecte. DONC, il est logique qu'il ait pu passer sans problème... Pour ensuite terrasser ce qui cause l'Engeance. Toutefois, la chose pris du temps : Ce qui explique les années passés en état de Guerrier mystique, et donc les dégâts sur la Psychée.
La mention de Morrigan qui extermine l'horcruxe dans la cicatrice : Flémeth, une sorcière du niveau de Dumbledore/Voldemort/Grindelwad a tenté le coup avec elle. Morrigan n'a pas apprécié, alors que Flémeth demandait le consentement de ses victimes... Alors voir ça sur un nouveau-né ? Morrigan est souvent perçu comme un personnage mauvais dans DAO. C'est inexact. Elle est immorale : elle a une morale, mais qui fonctionne sur les principes de la nature. Le fort mange le faible, etc etc. Le garde des Ombres a fini par avoir un effet la forçant à s'adoucir (et lui à s'endurcir). Quand Morrigan voit l'âme de Voldemort dans Harry, forcément cela ne fait qu'un tour.
Est ce que Harry et Lovecraft ont une classe spécialisée ? NON. Ils ont 10 ans, presque 11 dans le prochain chapitre. Même s'ils sont doués, ils ont été élevé par des parents qui ont connu une version extrêmement dangereuse de la magie qui peut te faire popper des démons dans la tête si tu deviens trop fort trop jeune. Des parents qui les aime. De même, Gray n'aurait pas appris à ses enfants le guerrier mystique, car il en connaît les dangers. Il s'agit d'une arme de dernier recours, pas de quelque chose de souhaitable dans la vie. Quant à Morrigan, elle n'apprendrait pas à utiliser la magie de sang à ses enfants à cause des dangers que cette magie représente. Ne reste qu'Archiviste (qui nécessite de connaître les elfes et leur culture. Ce n'est ni le cas de Gray (Mage qui a grandi dans la Tour [j'ai toujours trouvé con qu'on puisse le devenir avec un bouquin dans Awakening]), guérisseur et métamorphe.
Est-ce que certains personnages auront le droit à une interprétation ou auront des caractères différents : oui et non. Oui dans le sens où je leur donnerais plus de screen time que ce que l'on voit dans les livres. Leur caractère sera développé, ou modifié par rapport au regard qu'aurait eu le Harry canon à ce sujet. Non dans le sens où j'essaierais encore une fois d'en faire une interprétation logique, en rapport avec le canon. Ainsi Flitwick ne va pas commencer à jouer du Heavy Metal en cours (Même si cela serait furieusement badass). En revanche, j'adore ce personnage, ce principe de magicien petit mais extrêmement puissant et l'incarnation même du sang mêlé qui te botte des culs. En effet, Flitwick est un ancien champion des duels (c'est canon) et un demi gobelin ici. Dans les livres, c'est bien indiqué qu'il a du sang de gobelin. Toutefois, pour qu'il soit si petit, il faudrait d'un point de vue génétique : où que les gènes des goeblins soient très résistants et domine l'humain... Ou que cela soit récent.
Le caractère de Grippesec : Les gobelins sont fondamentalement honnêtes dans Harry Potter. C'est simplement qu'ils n'ont pas confiance dans les sorciers qui ne respectent pas leur contrat avec eux la plupart du temps... Et viennent ensuite leur cracher à la gueule. Vous m'étonnez qu'ils soient amers.
Y aura-t-il du bashing de personnage : Probablement un ou deux, soyons honnêtes. Dans un cas, vous verrez que cela a un lien avec l'histoire. Sinon, j'essaierais de maintenir le bashing au minimum : Ce n'est pas parce que je n'aime pas Ron que je vais lui faire subir des horreurs équivalentes à certaines fanfictions où je l'ai vu se faire littéralement torturer et massacrer pour avoir été un idiot d'adolescent. Non, il se prendra une claque dans la gueule. Soyons mesurés et réaliste. Le bashing doit être cohérent car sinon il s'agit juste d'une destruction d'un personnage dans l'oeuvre. D'une dénaturation de sa personnalité. Alors non, Ron ne sera pas un Mangemort ici. Ni Ginny. Ni Molly. Ni Dumbledore. (Sans rire, j'en ai lu des trucs comme ça.)
Y aura-t-il des shippings différents : ... Oui '-'. Pourquoi ? Car j'en ai envie.
Pourquoi le nom de Lovecraft : Ca me semblait logique pour le coup.
Est-ce que Gray est un self insert : Aux dernières nouvelles, je ne suis pas un elfe mage guerrier qui a sauvé plusieurs fois le monde. Je suis dans la lune, mais pas à l'instar de Gray qui vacille entre la lucidité et ... Autre chose. J'aime la littérature. Gray aussi. Mais les points communs s'arrêtent là. Je ne sais pas pratiquer les arts martiaux, je ne suis pas sportif, et surtout... Contrairement à la plupart des self-inserts, Gray n'a pas vocation à résoudre le plot de l'histoire. Cela a l'air difficile à croire, mais Harry et Lovecraft sont les protagonistes. Simplement, mettre en valeur leurs parents va permettre de comprendre pourquoi ils sont ainsi. |
| | | Contenu sponsorisé | Re: Harry Poter et l'Âme du dragon. - | | |
|
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|