Respirant doucement, Anastasia tenta d’attraper un peu de fumée qui signifiait le temps froid. Cependant, rien ne sortit. L’hiver tirait à sa fin et les longues nuits également. Il y avait dans le rallongement des journées, quelque chose de triste, de malheureux pour la russe. Cela lui donnait moins de temps pour observer les étoiles sur le ciel sombre Elle allait devoir sortir plus tard, errer jusqu’aux heures tardives et devoir expliquer à ses parents le pourquoi du comment. Trouver des excuses pour qu’ils soient heureux. Un travail fatiguant et ennuyant. Cependant, en Mars les choses n’étaient pas encore mauvaises. Vers 18h, elle pouvait se permettre de commencer son observation, de voir apparaître lentement mes sûrement ses petits trésors. Les uns après les autres. C’était un magnifique spectacle dont elle ne se lassait jamais.
C’était ainsi, qu’aux alentours de 18h qu’elle s’était tranquillement retrouvée un peu en extérieur du village de Pré-au-Lard. Le soleil avait presque disparu et le ciel, dégagé. Elle avait choisi cet endroit particulier plus par habitude. Elle l’aimait bien, l’un de ses favoris alors qu’elle était toujours élève à l’école. Elle ne l’avait pas changé depuis. Elle avait le temps de venir et trouver un endroit aussi calme et dégagé et elle n’avait l’envie de trouver un nouvel emplacement. Elle pouvait, en même temps, les belles années d’écoles qu’elle avait vécu quelques années auparavant dans le château et surtout dans ses sorties au village.
Anastasia s’approcha légèrement de la clôture qui encerclait la cabane hurlante. Elle ne croyait pas aux histoires terrifiantes qui entouraient le bâtiment soi-disant hanté. On lui avait appris, lorsqu’elle était jeune enfant, de ne pas croire à ces sottises bonnes qu’à effrayer les moldus pour les éloigner du monde magique. Peu importe. De toute façon, jamais elle n’avait entendu les bruits ou cris mentionnés par ses camarades. Tout ce qui l’avait rencontré dans les nuits sombres était le vent. Le vent ou le silence. L’un des deux l’accompagnait toujours lorsqu’elle observait les étoiles. Quel monde étrange.
La jeune femme finit par s’assoir sur le sol. Elle y avait placé sa couverture qu’elle trainait dans son sac. Emmitouflée dans son manteau, elle ne risquait pas d’avoir froid. Même si elle restait toute la nuit. La russe sortie son précieux carnet et une plume avec un peu d’encre. Elle pourrait dessiner le ciel ce soir ou écrire quelques pensées personnelles. Elle s’allonge doucement et leva les yeux au ciel. Elle attendit patiemment l’arrivée de ses amis.
