Invité | Séduction franche [Pv: Rebecca] - Sam 14 Avr - 9:25 | | |
Voilà un moment que William faisait partie des poufsouffle, il entamait sa cinquième année et il savait aussi que durant cette année il aura ses BUSES. Bien qu'il n'aimait pas vraiment se prendre la tête, il comptait se rendre à la bibliothèque afin d'étudier un peu et ne pas trop perdre la main. Il Comptait bien réussir ses BUSES après tout. Toutefois, avant de s'y rendre, il finissait de lire tranquillement un livre sur l'histoire de Poudlard. Il l'avait déjà lu, mais il aimait bien le relire encore. Il trouvait toujours des choses intéressantes. Ou même des choses dont il n'avait prêté attention la dernière fois.
Alors qu'il lisait tranquillement dans la chambre commune, William choisi de sortir. Il avait fini de lire le passage qui l'intéressait. De ce fait, il pouvait donc se rendre à la bibliothèque afin d'étudier un cours en lisant un livre. Mais alors qu'il s'y rendait en regardant autour de lui, des personnes venaient le stopper afin de demander son aide. "Mon ami n'a pas réussi à séduire une fille et il se demandait si tu pouvais lui montrer comment faire ? En prenant une fille de la bibliothèque par exemple ? S'il te plaît" William ne comprenait pas, mais accepta de les aider. Il s'y rendait de nouveau alors que ceux l'ayant interpellé se moquait déjà de lui. POur la simple raison que tout ce qu'ils avaient pu dire n'était que mensonge.
Arrivant à la bibliothèque, il choisi un livre se trouvant sur une étagère, mais la remis en place avant de chercher davantage. Finalement, il trouva un livre intéressant parlant des plantes botaniques et divers ingrédients. Ce livre en main, il chercha un endroit où il se sentirait à l'aise pour lire et voyant une fille, William se mettait en face d'elle. "Je peux m'asseoir ?" Il ne savait pas trop s'il l'a dérangeait ou non, mais au moins i la eu la politesse de demander. Après tout, il aurait pu s'asseoir sans crier gare. |
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Invité | Re: Séduction franche [Pv: Rebecca] - Dim 15 Avr - 10:57 | | |
« Séduction franche »ft. William LAKE
Il n'y a qu'à Poudlard où écrire a autant de saveur, avec ses immenses salles de pierre et son mobilier en bois. Quant à lire, je ne parviendrais jamais à consulter tous les ouvrages du château bien que je relise avec plaisir certains d'entre eux. Maintenant que nous passons tous trois notre année dans le monde de la magie, nous restions dans celui des moldus pour nos vacances. Bien sûr, j'en suis toujours aussi heureuse d'avoir un point de vu supplémentaire sur le monde, je ne cesserai jamais d'estimer leurs civilisations et leur technologies, qui sont à mes yeux aussi méritant que ce dont les sorciers peuvent se venter. Mais il est plus difficile de trouver des livres sur des sujets magiques, ou bien il ne s'agit que de légendes. J'ai l'impression de les connaître pour la plupart.
De plus, pour moi, les vacances ont été synonymes de panne d'inspiration et d'un sentiment d'exil. Je ne m'y sens plus vraiment à ma place. Mais c'est sûr qu'avec mes deux grands frères qui se comportent comme des gamins pas même en âge d'entrer ici – alors qu'ils entrent en sixième et septième année, à Poufsouffle – c'est pire encore : je n'avais jamais de calme. Flynn a voulu fabriquer un filtre d'amour mais la potion a mal tournée et la sorcière qu'il convoitait a fini à l'hôpital Sainte-Mangouste. Ce n'était pas très grave, mais maman l'a consigné à résidence pour éviter d'autres ennuis. Il a déjà eu de la chance de ne pas avoirs de problèmes avec le Ministère. Résultat : un véritable chaos quotidien chez moi...
C'est la troisième fois que je m'immergeais dans « Étude comparative des loups-garous natifs et mordus » au cours de ma scolarité. A vrai dire, je fais ça pour ma culture personnelle, ainsi que des pistes intéressantes pour écrire. En ce début de quatrième année à Poudlard, je n'ai pas encore reçu de devoirs, ce qui ne m'empêche pas de retrouver avec plaisir ma seconde maison, aussi nommée bibliothèque. Au contraire, j'avais la possibilité d'approfondir mes connaissances sur les sujets qui m'intéressent particulièrement, comme les créatures magiques dont les moldus ont écho.
Je lis avec attention, prenant des notes tout en murmurant leur contenu, d'une écriture rapide mais soignée, sur un de mes carnets à la couverture plus noire que de l'encre qui est consacré à ce type d'informations. Il touche à sa fin, aussi je ne devrais pas tarder à en changer, j'en rachèterai un nouveau à la prochaine sortie à Pré-au-Lard. Il m'en reste certainement un en réserve, mais il faudra le renouveler. Si je m'en étais aperçu plus tôt, je l'aurais pris avant la rentrée, en achetant mes nouveaux livres et un uniforme à peine plus grand sur le chemin de traverse, mais c'est ainsi.
- Je peux m'asseoir ?
Je suis presque totalement coupée du monde. Même si la bibliothèque reste un lieu plutôt calme, c'est une de mes habitudes que j'ai acquise à l'école moldue pour me protéger du brouhaha, un peu comme quand je marche les yeux fixés à mes pages. Les paroles du jeune homme, aussi détachées soient-elles sur le quasi-silence qui baignent dans la pièce, se perdent dans cet sorte de barrière cotonneuse que j'ai bâti en mon esprit. Mais inconsciemment, je pense que je l'ai comprit puisque, n'entendant pas de réponse, je relève la tête : je suppose qu'il me parlait. J'ai un court moment d'hésitation, jusqu'à ce que mes neurones se connectent et établissent une hypothèse sur ses dires :
- Ah pardon, euh oui, bien sûr...
''Comme si j'avais envisagé de refuser... Mais pourquoi ici ? La place ne manque pas...'' ai-je ajouté intérieurement.
Je ne suis pas certaine du sens de sa question, mais je le saurais vite. Il aurait pu demandé n'importe quoi, je n'en aurais rien su. Je rapproche mon encrier pour éviter qu'il se renverse si l'élève a besoin de place sur la table, me redresse légèrement, puis je bascule la tête en avant et replonge immédiatement dans ma lecture, m'intéressant davantage au comportement des jeunes loups-garous natifs durant les premières pleines lunes de leur vie, plutôt qu'à la présence du Poufsouffle en face de moi. C'est véritablement passionnant, mais ils ne doivent même pas s'en souvenir.
Néanmoins, je ne suis plus seule, alors je choisis de garder une attache dans la réalité au cas où je doive m'interrompre de nouveau, et de continuer mes recherches en silence, me laissant ainsi bercée par le son de ma plume blanche qui fait miroité l'espace de quelques secondes un mince trait noir sur le papier immaculé.
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