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Jace Travers
RP FlashBack Septembre - Retour à la maison - - Lun 2 Juil - 20:10
Retour à Poudlard
The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.
Le jour que j'attendais tant est enfin arrivé. C'est aujourd'hui que je retourne à Poudlard, lieu que je considère des à présent, comme ma seule une unique maison. Je suis assis contre la paroi du mur de la cave, mon pied tape contre le sol humide. Je suis impatient, qu'un membre de ma famille vienne me libérer de ma prison. Prison c'est bel et bien le mot. Je crois même qu'à Azkaban ils sont beaucoup mieux logés que moi. J'essaye de me redresser, afin de pouvoir dégourdir mes jambes, mais la douleur que je ressens au niveau de mes côtes me fait arrêter tout mouvement. Mon ventre n'arrête pas de crier famine. La seule chose que j'ai pu manger durant la plus longue punition que je n'ai jamais vécu ce sont des restes de poulet et des morceaux de pain rassi. C'est à croire que mon père a vécu au temps des rois. Grace à la faible luminosité qui traverse la seule fenêtre de la cave, je soulève mon Tee-shirt afin de constater les dégâts que m'a infligé mon père. Des nombreux hématomes se trouvent sur mon corps. Je pose délicatement mes doigts sur l'un des bleus, mais je la retire immédiatement en sentant la douleur. Je positionne une de mes mains au niveau de mon visage, une grimace s'installe sur mon visage. Je n'ose même pas imaginer à quoi ressemble mon visage après le passage à tabac que j'ai reçu avant-hier.
Des bruits de pas se rapprochent de là où je me trouve. Mon coeur s'accélère, en pensant que ça soit mon père qui vienne m'ouvrir la porte. Je n'ai pas envie de subir une autre moquerie ou un autre coup de sa part. J'en ai suffisamment eu durant mes deux semaines de captivité. La porte s'ouvre, lentement, je me recule un maximum dans l'obscurité de la cave. Je ne le cache pas, je suis mort de peur. En remarquant une silhouette féminine dans l'encadrement la porte, je ne peux m'empêcher de pousser un soupire de soulagement. Je m'avance lentement et boitant en direction de ma mère. Celle-ci, me voyant dans un piteux état, m'enlace délicatement. Je ne réponds pas aux excuses qu'elle me donne. Je lui en veux. Elle aurait pu essayer de convaincre mon paternel d'arrêter de me battre comme il a fait. Je la laisse m'enlacer encore quelques secondes puis, je la repousse gentiment, la laissant seule. Je monte avec difficulté les escaliers qui me ramènent jusqu'au salon. Lorsque mes pas me conduise jusqu'au grand escalier qui se trouve dans l'entrer du manoir, je pousse un juron. Pourquoi faut-il qu'il y ai toujours des escaliers. Je m'accroche à la rambarde, comme si je m'accrochais à la vie, pour monter lentement jusqu'à ma chambre. Une fois que je suis entré dans mon sanctuaire, je retire difficilement mon Tee-shirt, contemplant les bleus et marques que mon père m'a infligée, enfin ce que je peux voir, pour le reste, il me faut aller devant le miroir de ma salle de bain.
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Je n'aime pas être le sujet de toutes les attentions, pourtant aujourd'hui je le suis. Tous ces moldus n'arrêtent pas de me regarder. Oui j'ai une mauvaise tête et alors quoi, vous voulez ma photo ? C'est ce que j'aurais dû leur dire à tous ces gens, mais j'ai préféré garder ma salive pour moi-même, après tout, ce ne sont que des personnes sans importances. La tête haute, je continue de marcher en direction de la voie 9 ¾. Devant le mur, je marche d'un pas rapide, traversant celui-ci pour enfin me retrouver devant le train rouge qui va me ramener dans ma demeure qui me manque tant. Comme il faut s'en douter, la gare est vide. La seule chose de positive à cela, c'est que je peux choisir mon wagon en toute tranquillité. Aucune fille pour venir m'embêter et pareil pour les garçons. Une fois dans le compartiment, j'essaye d'installer ma valise au-dessus de la banquette, mais j'ai beaucoup trop mal aux côtes. Ne voulant pas me blesser encore plus, je positionne ma valise sur la banquette voisine, m'installant sur l'autre, attendant que le PoudlardExpress démarre.
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Lorsque le train siffle, je me laisse surprendre. Je me redresse rapidement et me penche en avant tant la douleur que j'ai au niveau de mes côtes est insupportable. Je détourne mon regard vers la fenêtre du wagon, je suis heureux de constater que le PoudlardExpress est arrivé à la gare de Poudlard. Je récupère ma valise, sortant tranquillement du train rouge, pour me retrouver à l'extérieur. Un léger vent frais vient fouetter mon visage. Je ferme les yeux tout en prenant une grande inspiration. « Que c'est bon d'être enfin à la maison ». Je reste quelques minutes au beau milieu de la gare, j'observe le paysage qui se trouve sous mes yeux et qui m'a tant manqué durant ses deux interminables semaines.
Après de longues minutes de marches sur le chemin de terre, qui sépare la gare au château, j'arrive afin devant les grandes grilles. Par chance, je n'ai pas besoin d'appeler le concierge, Rusard se trouve à quelques mètres de grille. Je pousse un grand cri pour l'avertir de mon arrivée. Il décide de me laisser entrer après maintes plaintes de sa part. Je lève les yeux au ciel tout en poussant un soupire, avant de mettre la capuche de mon sweat-shirt sur ma tête, cachant un maximum mon visage des autres élèves et professeurs. Je me mets ensuite à marcher d'un pas rapide, pour retrouver les cachots, mais surtout pour retrouver ma salle commune.
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Re: RP FlashBack Septembre - Retour à la maison - - Mar 3 Juil - 10:07
Je me devais de tenir le coup une dernière fois...même si tout me poussait au bord de l’agonie. J’étais à bout de nerfs et mes larmes continuaient malgré tout de s’écouler sur mes joues bien qu’épuisé moralement et voir même physiquement par les abus de mon père. Il me tardait de quitter cette maison, voir ce pays pour Poudlard alors que cette journée qui avait tout pour plaire en vue des beaux rayons de soleil, virait de plus en plus au cauchemar… Mon ventre se tordait tellement dans tous les sens que ça m’en donnait la nausée et des vertiges par-dessus le marché. Pourtant, rien qu’en jetant un coup d’œil dans mes affaires, il y avait bien quelque chose qui arrangeait un peu la situation, le seul objet qui est capable de me faire pousser des ailes et soulever des montagnes à la fois, ne fût la lettre d’admission dans cette prestigieuse école que j’appréciais fortement pour une fois. Le temps semblait si long pour devoir prendre ma douche, m’habiller et me diriger vers le nouveau véhicule dernier cri de ma mère, parce que mon père, lui, il ne faisait que m’ignorer et je craignais le pire aussi... Encore plus long aussi quand je me devais de faire la conversation avec ma mère, le temps d’atteindre après de longues heures de conduite… Et encore aujourd'hui, j’ai l'impression que mes blessures et le mal qui m’empoisonne ne s’atténueront jamais avec le temps aussi.
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J’avais abandonné l’idée de compter les minutes voire les secondes qui passaient et je ne me souvenais pas non plus de la date exacte à vrai dire, de quand toute cette machination machiavélique avait commencé. Je voyais mon si terrible père constamment tous les jours que ma folie gagnait du terrain dans ma tête, jusqu’à lentement me rendre dingue… dangereux… comme une rose. Si belle à l’extérieur et lorsqu’on vous approche de trop près, douloureuse et épinée comme pour montrer qu’on peut être nocif pour autrui si l'on ne fait pas attention à ce que l’on fait. L’horloge sur le mur dans le pub, le chaudron baveur, indiquait pas plus tard que midi que je me sentais déjà tellement nerveux, j’en profitais pour enfiler ma chemise blanche et ma cravate verte dans la salle de bain. Endroit où je dormais temporairement car mon « père » m’avait traumatisé en m’enfermant, petit, à l’intérieur, depuis, je ne dors que dans la baignoire quand je ne suis pas forcé de dormir dans un lit. Tout en rangeant le mouchoir blanc dans la poche de mon pull, je fixais le miroir d’un air étrangement calme…
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Tout avait commencé la veille de mon anniversaire, tête de classe ayant des bonnes notes à tous les coins de couloirs. Je ne rate jamais les compliments et les jets de fleurs provenant de mes professeurs. Ainsi, assis près de la fenêtre de la salle de bain de notre maison éphémère, je regardais d’un air absent, perdu dans mes pensées, la fine pluie qui s’abattait contre les carreaux de cette dernière. J’avais beau faire le tri dans mes idées noires, espérer pouvoir trouver un sens à ma sombre vie, mais j’en revenais toujours à la même conclusion. J’éprouvais comme une étrange fascination à cette question ; comment une personne aussi vide d’émotion, avait fini par toucher le fond sans avoir aucun moment de bonheur pour soi-même. À force de réfléchir de la sorte, tout ce que je venais de gagner, ce n’était qu’un simple mal de tête. Cette fascination maladive que j’éprouvais pour mon épouvantard, commençait clairement à me rendre malade. Tout en me levant de l’appui de fenêtre, j’abordais un sourire triste et mélancolique sur mes fines lèvres. Puis, ce n’est qu’en me déshabillant pour enfiler mes affaires basiques, délaissant ainsi mon uniforme lorsqu’il me vînt une sombre idée. Faire le mur me semblait être la seule issue envisageable à ma prison dorée. Approchant vers la porte de sortie lorsque j’empoignais la poignée avec une bonne dose d’adrénaline, me fichant royalement des conséquences qui allaient me suivre.
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La Lune n’est-elle pas un astre mystérieux ? Au cours de l’histoire, l’homme avait tendance à la sous-estimer et dénigrer sa valeur. La Lune, celle qui cache son autre face, celle qui est bossue, celle qui puise l’énergie du soleil et pourtant, ne fit-elle pas rêver les humains ? N’est-ce pas la raison pour laquelle Armstrong a posé son pied sur cette terre ? Éclairant les rues pendant la nuit, submergée par sa splendeur et sa beauté, les êtres vivants ont tendance à oublier qu’elle a des pouvoirs. N’était-elle pas maîtresse des mers, celle qui a les marées sous sa coupe ? Si pour certains, elle représente une lueur d’espoir, pour d’autres, elle n’est qu’un cauchemar. Le problème avec les légendes, c’est qu’une partie du récit est vraie. Les loups-garous par exemple, est-il vraiment possible de les avoir imaginés avec un cerveau quand il y a autant de descriptions, de détails ? Ils sont plusieurs, cachés dans la masse pour ne pas dévoiler leurs existences. Eux, regardent le satellite chaque journée passée, eux seuls ont conscience de son importance, eux savent qu’elle n’influence pas simplement les vagues, eux sont à sa merci. Ils comptent les jours avant qu’elle soit pleine, la redoutent où la chérissent.
Depuis que je me suis promené dans la forêt si sombre et si grande de Moscou, lorsque j’étais enfant, c’est là que j’ai compris que la lumière n’existait que parmi les ténèbres. Depuis ce jour, je m’étais juré que jamais plus, on me verrait prendre un chemin qui m’assagirait ou qui ferait de moi, un bon sorcier. Cette boule ronde dans le ciel, je la détestais ou ne serait-ce pas plutôt de la haine ? Oui, c’était ça, parce que cette lune me rappelait de mauvais souvenirs. Toutefois, j’attendais la fin de mes grandes vacances avec impatience pour entamer mon avant-dernière année. Je me réjouissais d’avance de pouvoir mieux contrôler mes pouvoirs, compter sur mon instinct pour recommencer mes délits, mes crimes auxquels je n’accordais jamais de petite ou de grande importance. À cette réflexion, un sourire apparut sur mes lèvres alors que je continuais de m’égarer dans les rues de Londres, tandis que mes bagages se rendaient à Poudlard par le biais de ma mère. Celle-ci voulait faire une dernière chose pour se faire pardonner d’un crime qu’elle a fait dans le passé, à savoir oublier de me protéger de « lui ».
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Et ce soir… Quelle belle soirée… N’est-ce pas ?
Les mots s'allongèrent sur mon parchemin, laissant les larmes qui ruissèlent sur mes joues gonflées par mes pleures, glissées le long de ma peau, noyant ainsi le papier de mon journal intime. En ces débuts de mon avant - dernière année, j'avais fait fort, marquer le coup comme disait souvent mon paternel. Nul besoin de devoir en parler pendant des heures, de devoir approfondir le sujet de quelque manière qu'il soit. Étrange coïncidence ou plan machiavélique d'un esprit en quête d'une vengeance familiale à l'utopie détraquée par la folie de toute une vie. Même si je ne faisais qu'évoquer quelques détails sordides de mon plan tyrannique sur le papier devant moi, je ne savais expliquer le comment du pourquoi, j'étais dans cet état de nostalgie.
Cet air maussade qui me poussait, lentement, à voir le monde d'une autre façon, d'une autre couleur aussi. Je ne le voyais plus qu'en gris, car parfois blanc, parfois noir, il n'y a plus de place pour des couleurs vives ou ternes dans mon paysage de folie. Le désir de me venger, empruntait des sentiers sombres dans mon esprit, passant parfois par des passages clairs et sûrs, tantôt incertains et sombres. Jouant ainsi avec le pion, le roi et sa reine, je m'étais mis en route pour exécuter la seconde étape de mon effroyable plan machiavélique. Détruire ma famille pour mieux la reconstruire, n'avoir plus de liens d'attaches à ces manipulateurs qui m'ont toujours menti depuis le début. J'étais une aberration, un moyen de contribution... Un enfant de substitution. Une âme en perdition.
Peu importe les actes ou les crimes que j'allais devoir commettre, je laissais mon esprit de vengeance dictée ma vie. Seulement, il n'y avait qu'en compagnie de cette Ombre, que j'avais vue l'année dernière que je me permettais d'agir avec ma conscience et non, la folie qui rongeait tout mon être. La prudence était de mise, bien plus qu'un accessoire, en ces temps sombres, car, ce journal intime, je me disais que personne ne devrait tomber dessus, personne ne devait avoir à le lire. Ne jamais percer et déchiffrer des messages encodés de ma langue maternelle du passé, j'avais fini par prendre la feuille, fixant mon briquet avant d'en brûler le coin et jeter le tout dans la cheminée éteinte. Ainsi, contemplant les quelques pages maudites s'évaporer dans un nuage de cendres, je finissais par masser ma nuque, enfilant un tee-shirt blanc basique, un gilet noir et prenant ma baguette pour la glisser à mon avant-bras, sur son support adapté.
Cette douleur lancinante, constante, incessante...Elle me donnait envie de gerber. Mon estomac était complètement retourné et noué. J'étais incapable d'avaler quoi que ce soit et pourtant, je me décide de descendre les escaliers, jusqu’à que je l’aperçois, lui, tout en me mordant la lèvre inférieure. Résultat d'une leçon de vie apprise trop tôt à travers des pires de tous les maux, enfance primordiale dans ce monde loin d'être idéal. Il m'était crucial de comprendre qu'aucun de ces personnages peints sur cette maudite toile, n'est définitivement loyal. Puisque l'égoïsme et l'égocentrisme sont la condition même de l'être humain. J'allais devoir me dire que mes intérêts allaient devoir passer avant celles des autres. Ce que l'on pense de moi, ce qui me fait sentir bien, peu importe ce dont il s'agit. Je ne pense plus qu’à moi, j’embrasse même, fièrement cette réalité. J'aurais pu vendre mon âme au diable, la donner au plus offrant et pourtant, je continuais de me taire sans remords, ni regrets.
Parce que c'est ainsi que le monde fonctionne. Alors, lorsque j’approche de Jace, un sourire sur mes lèvres s’y affiche tandis que je dévisage les quelques autres personnes qui nous regardent avec une légère fascination. Penchant ensuite, ma tête sur le côté, j'esquisse un fin sourire. Ni trop tendre, ni trop espiègle, c'est d'une voix neutre que je me permettais de lui dire à la volée.
- « Toi. Moi. On doit parler. C'est assez urgent. Pas la peine de négocier, c'est un ordre, Чеpтёнок* (Diablotin*). »
J'ai tout d'une insolence, sans me départir de mon élégance naturelle. Je croise, ensuite, mes bras devant mon torse. Sucette en bouche, sourire aux lèvres...Que c’est bon d’être enfin chez soit, en compagnie de mon meilleur ami, n’est ce pas ?
Sang : Âge : 16 ansStatut : Élève Gringotts : CompteAnnée : Sixième Option #1 : Soins aux Créatures Magiques Baguette : Bois d'aubépine - Crin de sombral Animal/ux de compagnie : chat tricoloreRPG en cours : •RP Commun•
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Jace Travers
Re: RP FlashBack Septembre - Retour à la maison - - Mar 3 Juil - 14:43
Retour à Poudlard
The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.
Lorsque je passe la porte du gigantesque château, un sentiment de bonheur et de soulagement s'empare de moi. Je suis à présent en sécurité. Comme un idiot, pour ne pas dire autre chose, je reste immobile dans l'encadrement de la grande porte. Bien que je sois heureux d'être de retour dans ma seule et unique maison désormais, une boule au ventre s'installe dans mon abdomen. Mon coeur commence à s'accélérer également. L'adrénaline de pouvoir revivre des aventures tout aussi fascinantes les une que les autres, ou alors, ce n'est qu'un sentiment de honte et de peur qui s'empare de moi. Peur que les professeurs ne veuillent plus de moi dans l'enceinte de château. Même si je n'ai fait qu'une seule grosse bêtise durant toute ma scolarité, j'ai peur que les professeurs changent d'avis sur ma punition et qu'il décide de me virer définitivement de Poudlard. Cela voudrait dire que je serais dans l'obligation de retourner au manoir familial et subir, pendant je ne sais combien de temps, la punition que m'a infligé mon paternel et ça je ne veux pas. Je ne veux plus être à sa merci. Je ne veux plus subir ses moqueries et son sarcasme. Je ne veux plus être battu, surtout que ses coups sont tellement violents, à chaque fois j'ai cru que j'allais y laisser la vie. Une idée me vient alors à l'esprit, celle d'aller voir Madame Pomfresh, ou tout alors aller voir directement le directeur de Poudlard, mais après réflexion, il vaut mieux que je garde ces deux semaines pour moi. Qui sait ce que mon père me réservera s'il vient à apprendre que je me suis plein à Albus Dumbledor. Un frisson s'empare de moi rien que d'imaginer la scène. Après de longues minutes de réflexion, je me décide enfin à me bouger les fesses pour retrouver les cachots, mais surtout ma salle commune qui m'a tant manqué. Le temps que je m'y rende, je croise certains élèves de différentes maisons. Ils ne me quittent pas du regard. Sans doute pour essayer de comprendre pourquoi, je garde la capuche de mon pull sur la tête. J'attrape le rebord de la capuche, tire légèrement dessus afin d'être totalement sûr que personne ne voient mon visage tuméfié. J'entends quelques chuchotements qui viennent des élèves que je croise sur ma route, je n'y prête pas attention. Je n'ai pas envie de m'attirer des ennuis, surtout en sachant que je rentre à peine. Je me contente uniquement de secouer la tête de gauche à droite tout en poussant un soupir d'exaspération. Je vais devoir m'habituer au chuchotement et autre regard durant les prochains jours, puisque je ne pourrais malheureusement pas me cacher éternellement. En voyant la porte qui va me conduire jusqu'à ma salle commune, je presse le pas, poussant à la voler la porte pour la refermer tout aussi rapidement. Je reste coller contre celle-ci en poussant un nouveau soupire. Jamais je n'aurais pensé que ça serait difficile de reprendre les cours. Un nouveau soupire s'échappe de mes lèvres, je me force à marcher en direction de ma salle commune. Par chance, les cachots sont à peine éclairer, ce qui me permet de me cacher beaucoup plus facilement des regards indiscret des blaireaux et même de certains Serpentard. Devant le mur qui me mène jusqu'à ma chambre, je prononce le mot de passe. Je n'ai qu'à attendre quelques minutes avant que le mur s'ouvre pour me laisser entrer. Bien que je sois heureux d'être chez moi, je ne peux m'empêcher d'afficher une grimace en remarquant les trois ou quatre escaliers qui séparent les canapés de la porte d'entrer. Je déteste les escaliers. Alors que je m'apprête à rejoindre mon dortoir, avec lenteur et difficulté, j'aperçois la silhouette de mon meilleur ami, qui se rapproche de moi. Lui aussi il m'a vu. Un faible sourire vient se dessiner sur mon visage. Ca fait du bien de retrouver des visages familiers. Je le regarde s'approcher de moi, lorsqu'il arrive un petit peu trop près, je baisse la tête tout en tirant sur ma capuche, pour cacher une fois encore un maximum mon visage. Je réfléchis à vive allure. Est-ce que je dois lui dire ce que je viens d'endurer durant ces deux semaines, où bien dois-je lui dire la vérité ? Le problème, c'est que si je lui en parle, je risque de réveiller les vieux démons qui sommeil en lui et je n'ai pas envie de lui faire vivre ça. Un nouveau sourire vient se dessiner sur mon visage. « Je suis ravie de te revoir aussi mon chez Enzo. Avant que nous parlions laisse-moi aller déposer mes affaires dans le dortoir, après tu auras toute mon attention. » Ma voix n'est en aucun cas froide, au contraire, elle se veut même taquine. Après mûre réflexion, je décide de retirer ma capuche et de relever mon regard dans celui de mon meilleur ami. Je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre inférieure lorsque mes yeux croisent ceux de mon ami. Le fait de le revoir me fait le plus grand bien. J'aurais aimé pouvoir lui envoyer ne serait-ce qu'un hibou durant ces deux dernières semaines, pour avoir de ces nouvelles, mais également pour lui indiquer dans quelle merdier je me suis retrouvé avec mon père. Je dépose une main sur son épaule, lui souriant amicalement, avant de partir en marchant lentement en direction des dortoirs. Je dépose ma valise sur mon lit, avant de me retourner vers mon meilleur ami. « Alors Enz', de quoi voulais-tu me parler ? »
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Dernière édition par Jace Travers le Mar 3 Juil - 15:59, édité 1 fois
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Re: RP FlashBack Septembre - Retour à la maison - - Mar 3 Juil - 15:39
Mon cœur s’interrompt de battre quelques secondes, voir des minutes. Je me revois dans les appartements du manoir familial, je me revois face à ce miroir dans cette salle de bain précaire, le visage décomposé, blafard suite à des conséquences que bien trop familières. Je n’ai pas envie de m’approcher de lui, pas tout de suite, par respect pour ce qu’il est et ce qu’il représente à mes yeux. J’ai l’impression que si je le faisais, son corps de verre se briserait sous mes doigts et finiraient en poussières au même titre que le mien. Je n’ose même pas lever mes doigts vers son visage, voir même ma baguette pour tenter de le soigner, parce que ces actes là ne se font pas comme ça. Parce que je ne me suis jamais montré « si gentil » aussi avec n’importe qui. Mais voilà, Jace n’est pas n’importe qui, il est ce qu’il est et je suis ce que je suis. Alors qu’on tente de se protéger de nos démons, je m’abandonne aux miens en oubliant de répondre à la question. Je le laisse même presque en plan pour rejoindre notre dortoir, notre chambre qu’on partage depuis 3 ans, maintenant. Puis, je m’installe sur mon lit en m’y allongeant sur le ventre tout en enfuyant mon visage contre l’oreiller.
Finies, les lèvres prêtes à se courber dans un sourire amusé ou charmeur, parce que je n’ai rien de tel à lui proposer, parce que je ne saurais mentir à cet homme pour qui j’éprouve un profond respect et une amitié ambigüe indestructible... Finis, les regards d'adolescents d’en-temps, les promesses d'un autre temps. Finie notre candeur et notre belle lueur de nos belles résolution, voir tout simplement, notre innocence. Finie aussi, l'indulgence, les bonnes manières, les promesses qui n'ont ni queue, ni tête. Mes larmes deviennent des lames, mes mots, des armes prêtes à trancher le moindre obstacle qui me barre la route, pour faire de moi, peintre de ma nouvelle toile. Au fond de moi, brûle une toute autre flamme que la précédente. Une chaleur incommensurable, un désir de renverser la donne, de montrer le monde tel qu'il est aux gens, sans gants blancs, sans douceur apparente. Qu'est - ce qu'on était ? L'un comme l'autre ? ... Des enfants, qui sur le coup de la distance, nous nous étions jurés de ne jamais nous perdre, ni en chemin, ni en route. Et maintenant qu'on se retrouve dans le même espace, la même "pièce", respirant le même air. .... Je trouve l'air irrespirable, mon cœur cogne dans ma cage thoracique....Parce que j’ai du mal à me dire qu’il vit autant d’horreur que moi, alors silencieusement, je claque ma langue contre mon palais tout en fermant lentement les paupières..
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Re: RP FlashBack Septembre - Retour à la maison - - Mar 3 Juil - 16:25
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Je me retourne vers mon meilleur ami, afin de savoir de quoi il peut bien me parler, mais je suis surpris de le voir allonger sur son lit, la tête poser contre son oreiller. Un énième soupire s'échappe de ma bouche. Je me sens coupable de lui avoir montré mon visage dès mon arrivée. J'aurais dû écouter ma conscience et garder cette fichu capuche sur la tête, afin de ne pas lui faire remonter les mauvais souvenirs qu'il a lui aussi vécu avec son paternel. Je ne sais pas ce que je dois faire. Est-ce que je dois m'approcher de lui pour tenter de la rassurer, ou bien dois-je tout simplement sortir de la pièce pour le laisser reprendre ses esprits. Je me retrouve face à un choix cornélien. Je ne l'ai pas vu de deux semaines, qui m'ont semblé être une éternité. J'ai mal au coeur de le voir ainsi. Je lève doucement mon bras pour venir poser une main derrière ma nuque, laissant mon cerveau réfléchir à une façon dont je peux l'approcher sans l'effrayer ou même le brusquer. Je continue de le regarder sans prononcer le moindre mot. Ma bouche n'arrête pas de s'ouvrir pour essayer de dire quelques choses, mais je la referme tout aussi rapidement que je l'ouvre. Je m'assois au bord du lit, ne lâchant pas mon meilleur ami du regard. J'ai une folle envie d'aller me blottir contre lui. Les deux semaines où j'ai été enfermé dans cette maudite cave du manoir familial, je n'ai pas cessé de me remettre en question par rapport au sentiment que je peux éprouver, envers Enzo mais également envers Luka. En réalité, durant ce long moment d'enfermement, je n'ai cessé de penser à Dixen. Je me demandais ce qu'il faisait et quel plan machiavélique il a pu réaliser en mon absence contre les nouveaux élèves et même les anciens. Pour ce qui est de Luka Oz, il vaut mieux pour lui qu'il ne croise pas ma route, sinon, il risque lui aussi d'avoir son visage refait au carré. Je secoue la tête pour chasser son nom de ma mémoire, ce n'est pas le moment de parler de ce blaireau de pacotille. Je dois me concentrer sur le moment présent, sur ce que je dois faire pour remonter le moral de mon meilleur ami, qui est en secret, un peu plus qu'un meilleur ami. Je me redresse doucement et m'avance tout aussi lentement du lit d'Enzo. C'est avec une très grande délicatesse, que je m'assois à côté du jeune homme qui n'a pas bougé. Il a toujours la tête collée contre son oreiller. Je déteste le voir ainsi. Je préfère le voir sourire et rire, plutôt que refermer sur lui-même. Pendant un court instant, j'hésite à poser une main dans son dos, mais décide finalement de le faire, au risque de lui faire attraper un sursaut. « Enz'... ». Je me penche un peu sur le côté, dans l'espoir d'apercevoir son visage, mais surtout ses yeux couleurs émeraude, que j'aime temps regarder en secret. Sans m'en rendre compte, ma main lui caresse doucement le bas de son dos, comme pour essayer de le réconforter dans sa peine. « Enzo tu n'as pas à t'inquiéter, je vais bien, enfin... Je vais mieux maintenant que je suis en sécurité... » Je m'assois un peu plus correctement sur le lit de mon meilleur ami, laissant toujours ma main sur le bas du dos de celui-ci. « Enz' s'il te plait parle moi... »
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Re: RP FlashBack Septembre - Retour à la maison - - Mar 3 Juil - 19:13
Tell - me why i'm scared, Jace...Je me rends doucement compte que je suis comme un loup coincé dans sa bergerie. Cette ironie malsaine, elle m’éclate au visage tout comme mon corps qui se mets, doucement, à frissonner sous la pression de cette main maladroite qui peine à trouver refuge sur le bas de mon dos. Peut – être, est-ce du qu’il a peur de me faire du mal, peur de me brusquer aussi ? Et de mon point de vue, autant dire que c’est compréhensible, et également, je ne peux que le comprendre. Bien sûr, en me mettant à sa place, j’aurais réagis de la même manière. Cependant, quelques longues minutes plus tard, après avoir assez ruminer contre mon oreiller en remettant mes idées « noires » à leurs vraies places, je me laisse le temps de m’habituer à sa réconfortante présence. J’en profite aussi pour m’assoir et reculer mon corps vers le sien. Il n’y a que mon dos qui trouve refuge près de son torse, je me prends même le luxe de tourner le visage dans sa direction en fixant sa barbe naissance, son grain et teint de peau qui me rend si facilement « toute chose ».
Puis, je lui laisse même le luxe qu’il aperçoit mon regard émeraude, comme pour le rassurer un peu, j’imagine. Entretemps, j’entrouvre mes lèvres pour pouvoir reprendre une légère inspiration, alors que je ferme momentanément mes paupières. Mon front frôle son menton, je frissonne encore et je me réjouis de l’avoir si près de moi, rien que pour moi, sans même que les autres puissent l’approcher comme moi, je peux me permettre de le faire. En secret, mes désirs qu’il me prenne dans ses bras, qu’il m’enlace et qu’il pose ses mains sur moi, se meurent dans mon subconscient, comme si j’étais incapable de réagir convenablement avec lui. Ensuite, je croise doucement mes bras devant mon torse tandis que je soupire tout en baissant ma tête silencieusement. Je n’ai pas vraiment envie de parler, parce que je veux juste profiter du calme avec lui, profiter du peu de temps que je passe avec lui pour me détendre aussi.
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Re: RP FlashBack Septembre - Retour à la maison - - Mer 4 Juil - 10:27
Retour à Poudlard
The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.
Je suis toujours assis sur le lit de mon meilleur ami, j'attends en silence qu'il veuille ou non, ce qui ne va pas. Bien sûr j'ai une petite idée sur la question, mais au fond de moi, je sais qu'il y a autre chose qui le perturbe. Je me positionne correctement sur le lit du Dixen pour avoir un peu moins mal au niveau de mes côtes. Je colle mon dos contre le pied de lit, remontant mes jambes contre mon torse avec lenteur. Il faudra que j'aille sincèrement voir Mme Pomfresh, je n'arriverais pas à supporter la douleur que je ressens plus longtemps. Je continue de caresser le dos de mon meilleur ami dans l'espoir de le réconforter, mais je retire rapidement ma main, lorsque celui-ci se redresse toujours dans un grand silence. Il me tourne toujours le dos, mais il se rapproche de moi. J'écarte mes jambes afin qu'il puisse venir coller son dos contre mon torse. Il tourne légèrement la tête vers moi, ce qui me permet de contempler ses yeux qui me plaisent tant. Pendant ce laps de temps ou un silence de mort règne dans le dortoir des garçons de la maison des vert et argent, je me contente uniquement de le regarder. À vrai dire, il n'y a pas grand-chose à dire. Ce que je lui dis quelques minutes plus tôt est la stricte vérité. Enzo ne doit plus s'inquiéter pour moi. Je suis de retour dans ma maison et je suis en sécurité maintenant, c'est peut-être idiot ce que je vais rajouter, mais le fait d'avoir mon meilleur ami contre mon torse, me fait me sentir encore plus en sécurité. Je pose doucement mon menton contre l'épaule d'Enzo, pendant que mes bras eux, viennent enrouler sa taille pour laisser mes mains se positionner contre celle de mon meilleur ami. J'aurais tellement aimé pouvoir le tenir ainsi dans mes bras pendant ces deux semaines de cauchemars. J'aurais voulu qu'il soit auprès de moi afin qu'il puisse m'aider à tenir tête à mon paternel. Pendant que mon cerveau réfléchit à un sujet de conversation, non pas que je n'aime pas le silence, c'est juste que ce silence en devient pesant pour moi, car c'est de ma faute s'il y a ce silence. Si je n'avais pas retiré la capuche de ma tête, Enzo et moi serions en train très certainement de préparer un petit bizutage sur les nouveaux élèves... Un nouveau soupire s'échappe de ma bouche, alors que celle-ci s'amuse à tapoter contre la peau de Dixen. Je ferme les yeux, pour savourer l'odeur de sa peau. Bien que j'apprécie énormément le sorcier, je n'arrive plus à supporter ce silence, je redresse doucement la tête la penchant légèrement sur le côté afin d'admirer le visage d'Enzo. « Bon, raconte-moi, qu'as-tu prévues de faire pour bizuter les nouveaux élèves ? Et est-ce qu'il y a eu quelques choses d'intéressant pendant mon absence ? »
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Invité
Re: RP FlashBack Septembre - Retour à la maison - - Mer 4 Juil - 15:37
Tell - me why i'm scared, Jace...Cette douce pression sur mon épaule vient de m’arracher de longs et doux frissons, faisant battre mon cœur à une allure supportable, mais surprenante. Tandis que ses bras m’enlacent d’une manière sécurisante, je me surprends à pencher ma tête sur le côté lorsqu’il couvre mon cou de tendres et chastes baisers. Ça ne nous ressembles pas vraiment, d’agir de manière aussi attentionné. Dans mes moindres souvenirs, c’est bien l’une des rares fois que je le vois être aussi charismatique, aussi désireux de vouloir me témoigner son affection à mon égard. J’ai du mal à faire taire les pulsations de mon cœur, qui en pleine pagaille, se demanderait presque s’il n’éprouve pas des sentiments à son sujet. Parce qu’il est vrai que je suis tenté de vouloir tourner ma tête, que je vienne l’embrasser tout en l'attirant contre moi, que je mordes sa lèvre inférieure dans l’espoir de l’entendre couiner d’incompréhension, qu'il me fuit pour que je le rattrapes aussi. Mais il n’en est rien, je demeure muet, je demeure silencieux comme si j’attendais que l’un de nous deux fasse le premier pas.
Silencieusement, je pose mes mains sur les siennes, venant entrelacer mes doigts aux siens comme pour les unir ensemble. Songeant simultanément à une réflexion qui m’arrache un sourire des lèvres au même moment. Nous sommes amis depuis si longtemps, nous avions presque tout fait ensemble. Il est, donc, naturel pour moi de me conduire tel que je suis, sans mon masque de « mauvais garçon » que je porte en permanence sur le visage, lorsque nous sommes en public. Je caresse distraitement sa peau de mon pouce, imaginant un brin d’air musical qui remplit la pièce, d’une voix douce sur un air de guitare aussi. Comme si j’avais besoin de me détendre avant que notre ouragan se déchaine dans les couloirs, parce que oui, nous prévoyons un retour à « Poudlard » en force, pour notre sixième année. Et je suis heureux de voir qu’il n’a pas oublié l’idée que je lui ai soufflé avant de partir chacun de notre côté pendant les vacances. Ainsi, je prends une longue inspiration dans l’espoir de pouvoir trouver la meilleure façon d’annoncer ce que j’avais à lui dire.
« On pourrait les envoyer nettoyer les cages des lutins de Cornouailles, tu sais, ces bestioles bien chiante à remettre en cage, si on leurs ouvres la porte. Et pour éviter de perdre des points bêtement, cette fois, on ne leurs donne pas notre nom ou alors on leurs donne des faux… Qu’est-ce que t’en dis… Jace ? »
Inventaire : - Nourriture pour chat
- Livre de sorcellerie
- Fiole Felix Felici
Divers : Avatar : Taron Egerton Points : 0
Jace Travers
Re: RP FlashBack Septembre - Retour à la maison - - Dim 15 Juil - 10:43
Retour à Poudlard
The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.
Un léger sourire vient prendre possession de mes lèvres, lorsque je sens le contact des mains de mon meilleur ami sur les miennes. Ça fait vraiment du bien de ne pas se cacher, de pouvoir montrer au moins à une personne de confiance, qui je suis réellement. Je n'ose même pas imaginé la réaction de mon père lorsqu'il apprendra que je préfère la compagnie des hommes plutôt que celle des femmes. Comment je m'en suis rendu compte ? C'est tout simple, pendant mes deux semaines de captivité. Il n'y a que deux personnes qui m'ont terriblement manqué durant ses deux semaines. La première c'est bien évidemment Enzo et la deuxième, c'est Luka. Même si, c'est un peu de sa faute si je me suis fait renvoyer de Poudlard, Luka m'a terriblement manqué.
La voix d'Enzo me fait sortir de mes songes. Je reste un moment silencieux. À dire vrai, je n'ai pas totalement écouté ce que vient de m'annoncer mon meilleur ami, bien trop occupé à être dans mes pensées. Ayant entendu seulement quelques bribes, je secoue la tête positivement, après tout, si on lâche lutins de Cornouailles pour demander aux premières années de Serpentard de les récupérer ce n'est pas bien méchant... « Ca me va, même si ce n'est pas bien méchant, ça m'évitera de me faire virer une seconde fois. » Le rire d'Enzo me fait sourire en premier lieux pour finir par me joindre à lui tant il est communicatif et que son rire m'a terriblement manqué. Malheureusement, je m'arrête presque instantanément de rire lorsque je sens une douleur qui me rappelle à l'ordre au niveau de mes côtes. Je retire mes mains de l'abdomen d'Enzo pour venir les positionner sur l'endroit douloureux. Je me décale doucement de l'étreinte affectueuse pour me redresse avec difficulté, gardant toujours mes mains au niveau de mes côtes. Je lance un regard désolé auprès d'Enzo. Je reste quelques instants immobile entre le lit du Dixen et le mien. Lorsque la douleur commence à s'estomper un peu, je me retourne vers ma valide, attrape un survêtement et un caleçon pour ensuite partir me débarbouiller un peu. « J'vais prendre une douche, je reviens vite. »
Je reviens dans la chambre une dizaine de minutes plus tard. Je m'installe lentement sur mon lit, pour m'y allonger, tournant légèrement la tête en direction d'Enzo. « Que dirais-tu de commencer le bizutage demain ? Mais... Avant de le faire, il me faudra passer à l'infirmerie... » J'affiche une grimace avant de poser mon attention sur le plafond, laissant Morphée m'emmener dans ses bras, pour, je l'espère passer une bonne nuit.
-FIN DU RP-
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