Une rencontre de blaireaux

Une rencontre de blaireaux - Lun 29 Jan - 15:15

La complaisance fait des amis, et la vérité des ennemis.
Aideen & Luka
xxx« Une rencontre de blaireaux »

Luka travaillait une fois de plus dans la salle commune. Il profitait du début de soirée afin de profiter du silence, ou du moins de l’absence de brouhaha ambiant habituel dans cette salle. Il n’y avait malheureusement plus de flamme dans la cheminée. Luka regrettait l’hivers uniquement pour l’absence de cette douce chaleur produite par la cheminé. Il avait décidé de se reprendre en main. Les derniers mois avaient été plus que mouvementé et Luka devait se tenir à carreau comme l’expression le disait. Il voulait se reconcentrer sur ses études. Il était persuadé en se remobilisant pour le travail, il serait moins tenté par les conneries des uns et des autres. Il travaillait depuis de nombreuses plus de deux heures. Ce n’est qu’en relevant la tête de son parchemin de potion qu’il vit un pouffsoufle dans son coin. Il l’avait souvent vu seul dans son coin, relativement isolé. Il semblait se mettre en recule. Au premier abord, cela lui faisait penser à l’attitude qu’opté Tokyo en extérieur. Mais une chose dérangeait Luka. Tokyo avait choisi sa solitude, ce qui ne semblait pas être le cas pour ce pouffsoufle là. Non, une chose semblait le tracasser, le préoccuper. Luka continuant à l’observer de le jeune homme d’un loin se posait de nombreuses questions. Encore une fois il divaguait de ses études. Il avait vraiment de plus en plus de mal à se concentrer et préférait faire des rencontres que de se positionner un peu plus longtemps sur ses parchemins.

Il essaya de se concentrer sur son parchemin, mais il n’arrivait à répondre à aucune question et n’y apportait aucune réponse. Relativement exaspérer, il posa sa plume, il ferma son encrier et replia ses parchemins. Il mit l’ensemble de ses affaires dans son sac et le ferma. Il finit par se lever de son siège et se dirigea d’un pas sur vers le joueur de Qudditch.

- Salut Aideen , alors tu te sens prêt pour le match amicale contre serpentard ? Nous avons toutes nos chances de prendre le dessus sur la maison du serpent.

Luka avait décidé de choisir le sujet du Quidditch pour ne pas effrayer le pouffsoufle. Il ne voulait pas paraitre trop brute de décoffrage en venant parler de manière soudaine au jeune homme. Luka se rendait compte qu’en dehors des entrainements de quidditch, il n’avait jamais parler avec le jeune homme de sa maison. En même temps, il y avait tant d’élève dans ce château. Il était difficile de connaitre tout le monde. Luka finit par se risquer :

- Je me demandais, ça va toi en ce moment ? Je te vois toujours dans ton coin, quelque peu isoler. Tu ne me fais pas penser à ce genre de mec.

Luka finit par prendre place dans l’un des sièges près de Aideen. Il allait enfin pouvoir un peu décompresser. Un moment de partage est toujours le bienvenu. En plus mois de Mai, est vraiment le mois propice à cela. Luka se rappela également les dernières sessions d’entrainement. Malgré le fait que Aideen ne semblait pas être totalement avec eux, il était tout de même un très bon poursuiveur. Il était au gout de Luka l’un des piliers de l’équipe de Pouffsoufle.

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Re: Une rencontre de blaireaux - Lun 29 Jan - 19:25

Une rencontre de blaireauxft.Luka Oz

Pour une fois, il avait décidé d'aller dans la salle commune pour lire ses bouquins et méditer sur la mort qu'il avait pris pour habitude de prendre comme son meilleur allié, il était donc bien au fond sur une chaise et par chance une seule personne était présente, Luka Oz, capitaine de l'équipe de Quidditch remplaçant, il détestait parler à d'autre gens et il était bien l'un des rares à avoir entendu sa voix. Sa lecture fut alors arrêtée par des pensées dans la tête de Aideen, il ferma son livre et se contenta de regarder au-dessus de lui, il avait prévu d'en apprendre plus sur la défense du mal et de profiter des vacances pour retrouver sa soeur dans les différentes écoles telles que BeauxBâtons, Durmstrang, Mahoutokoro, Livermorny etc.. et de faire la peau à toute personne refusant de lui divulguer les informations, s'il existait un seul moyen de retrouver sa soeur il n'allait pas lésiner sur les moyens. Ses pensées se furent malheureusement coupé par son capitaine, son oreille lui avait indiqué qu'il y avait du mouvement et gardant les yeux fermés il sentit ce dernier s'approchait calmement de lui-même.

Salut Aideen , alors tu te sens prêt pour le match amicale contre serpentard ? Nous avons toutes nos chances de prendre le dessus sur la maison du serpent.

Il ne trouvait plus aucun intérêt à ce sport, surtout contre les serpentards beaucoup trop fort dans la violence pour pouvoir s'inscrire.

J'ai toujours aimé jouer ce sport, c'est sûr, surtout contre des brutes qui pensent plus à te foutres K.O que de jouer la balle, j'ai peur de personne à par de ma famille donc, serpent ou pas serpent, notre maison gagnera.

Il espérait surtout que la victoire contre une maison aussi victorieuse que Serpentard ferrait écho chez les autres afin qu'il puissent retrouver sa soeur, son but ultime.

Je me demandais, ça va toi en ce moment ? Je te vois toujours dans ton coin, quelque peu isoler. Tu ne me fais pas penser à ce genre de mec.

Je vais bien oui, je suis juste comme ça d'habitude, un peu ailleurs des autres et pas très bavard, j'aime bien les coins à croire et l'isolement va de pair, quel genre de mec je devrai être à ton avis ?

Il n'avait pas envie d'épiloguer sur sa vie et ses pensées, elle s'était assombri d'idée néfaste même s'il y en avait des positives pour retrouver sa soeur, il n'était pas comme cela avant, mais, le temps forge.

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Re: Une rencontre de blaireaux - Lun 29 Jan - 20:33

La complaisance fait des amis, et la vérité des ennemis.
Aideen & Luka
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Comme il avait l’habitude de le voir, Aideen semblait encore une fois ailleurs. Même dans sa première réponse, il était resté évasif et s’était contenté de banalité. Cela ne surprit pas plus que cela le capitaine de l’équipe de Quidditch. Son homologue pouffsoufle était comme ça depuis de nombreuses semaines. Du moins c’était à la sensation de Luka. Aidéen dévia également la deuxième question du pouffsoufle. Mais Luka n’avait pas l’intention d’en rester là. Quelque chose dérangé, perturbé le jeune homme en face de lui et il avait envi, et surtout besoin de comprendre. Il était comme ça lui, il avait toujours besoin de comprendre, d’observer, il avait toujours envie d’apprendre et de savoir. Pourquoi ? surement dû à son éducation, mais pas que. Cela faisait partie de sa personnalité. Il était curieux et intéressé. Mais par-dessus tout, il mettait tout en œuvre pour atteindre son objectif. Il n’était pas du tout du genre à abandonner au premier obstacle. Il serait mort sinon. Laissant son interlocuteur respirer quelques temps, et se replonger dans ses pensées Il allait de nouveau le déranger. Il finit par reprendre la parole :

- La solitude est un fait mais il n’est pas la solution à tout. Bien au contraire. Même s’il peut être un refuge, il peut également être une prison de laquelle il est très dure de s’échapper. Par rapport à comment tu devrais être ? Je n’ai pas grand-chose à dire. Tu te façonnes comme bon te semble et tu mets en avant les parts de ton caractère que tu souhaites. Après si la question est : Comment je te perçois ? Alors je dirais que tu es une personne qui est en souffrance pourquoi je ne le sais pas. Mais une chose que la vie m’a appris, c’est que la solitude cache bien des maux. Ce que j’aimerais voir quand je te regarde ? Je ne dirais pas une personne joyeuse et souriante, pas tout le monde peut. Mais une personne plus encline à la sociabilité. Tu as un certain charisme, tu te débrouilles surement dans pas mal de domaine. Alors effectivement, je trouve dommage que ces traits-là ne ressorte pas un peu plus chez toi.

Luka était comme ça, il savait être diplomate et courtois, mais avec certaine rencontre, il avait tendance à être assez direct. Un peu trop même. Mais, il ne maitrisait pas ce coté-là de lui-même. En même temps, cela lui plaisait bien. Il n’avait pas peur d’y aller, d’aller à la conversation ou encore même à la confrontation. Il aimait pousser les gens dans leurs retranchements, mais le moment n’était pas encore propice, et il aimerait éviter de s’attirer plus d’ennui qu’autre chose. Il reprit tout de même sans vraiment savoir pourquoi :

- Aideen, tu sais la vie est trop courte pour se morfondre sur son histoire, sur son passé. Toute histoire mérite d’être vécu et les parts d’ombre de chacun mérite des éclaircissements et des réponses. Mais la recherche absolue de cela, pousse à t’oublier. Et la vie ce n’est pas s’oublier. C’est tout simplement de vivre

C’était l’hôpital qui se fouttait de la charité dans les dernières phrases de Luka. Le pouffsoufle le savait, il n’était pas le mieux placer pour tenir se genre de propos. Il n’y avait qu’a voir sa vie. Il n’était même pas capable de tenir tête à son père, de s’affirmer en tant qu’homme. Ou même encore de retrouver la trace de ses parents biologique. Mais que cela ne tienne. Il était en plein dedans, et il savait la douleur et la solitude intérieur que cela pouvait provoquer. Il ne souhaitait cela pour personne, même pour son pire ennemi. Avant de retourner dans ses pensées, il lâcha une dernière phrase :

- Ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend à faire la grimace

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Re: Une rencontre de blaireaux - Lun 29 Jan - 21:12

Une rencontre de blaireauxft.Luka Oz

La solitude est un fait mais il n’est pas la solution à tout. Bien au contraire. Même s’il peut être un refuge, il peut également être une prison de laquelle il est très dure de s’échapper. Par rapport à comment tu devrais être ? Je n’ai pas grand-chose à dire. Tu te façonnes comme bon te semble et tu mets en avant les parts de ton caractère que tu souhaites. Après si la question est : Comment je te perçois ? Alors je dirais que tu es une personne qui est en souffrance pourquoi je ne le sais pas. Mais une chose que la vie m’a appris, c’est que la solitude cache bien des maux. Ce que j’aimerais voir quand je te regarde ? Je ne dirais pas une personne joyeuse et souriante, pas tout le monde peut. Mais une personne plus encline à la sociabilité. Tu as un certain charisme, tu te débrouilles surement dans pas mal de domaine. Alors effectivement, je trouve dommage que ces traits-là ne ressorte pas un peu plus chez toi.

Il attendait la suite sans trop broncher, il avait bien compris qu'il marquait une simple pause.

Aideen, tu sais la vie est trop courte pour se morfondre sur son histoire, sur son passé. Toute histoire mérite d’être vécu et les parts d’ombre de chacun mérite des éclaircissements et des réponses. Mais la recherche absolue de cela, pousse à t’oublier. Et la vie ce n’est pas s’oublier. C’est tout simplement de vivre

Ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend à faire la grimace

Le fond de Luka était finalement très intéréssant, il avait découvert la mascarade que d'autres n'arrivaient pas à voir, décidé ou non à se confier à lui il décida de poursuivre la discussion jusqu'à voir où le jeune homme pourrait allez.

Un fleur de cerisier, une fleur noir, une fleur fanés , pourquoi les gens ne comprennent-il pas la beauté d'une fleur fané ? Est elle définitivement morte ? Ne devons nous pas plutôt l'aidé à redevenir la beauté étincelante qu'elle a pu être ? Est-ce un stéréotype de dire qu'une fleur fanés doit être arraché ? Autant que la voiture reviens au mec et la barbie à la fille ? Autant qu'un anus n'est pas fait pour recevoir un phallus mais pour en ressortir les excréments ? Le monde est-il vraiment fait de toutes ses choses qui nous détruisent nous même mais que nous continuons d'utiliser ? On ne manque pas de sociologues à faible quotient intellectuel aujourd’hui. Pourquoi j’en ajouterais, avec mes phrases ? On a tous entendu ces vieilles femmes qui disent : « Oh, comme c’est AFFREUX cette jeunesse qui se détruit avec toutes ces drogues ! C’est terrible ! » Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu’un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE
Le monde est donc un débat perdu ? Une fin donc on voit le bout de plus en plus, ce n'est même plus difficile de lever la tête pour regarder que le soleil ne veut plus nous voir. Comment diable un homme ou une femme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?
Quel est le vrai sens de la vie ? on revient donc à la fleur fané, regarder la, elle nous montres juste la suite logique de notre monde, quelque chose d'éclatant qui redeviendra poussière, ma vie et mes pensées ressemble à peu près à ça, sans te mentir, si il faut que je répondent sincèrement, on a tuer mes parents, et à la suite de ça on a déceler le sang pur chez ma soeur et moi et on a été séparé j'ai juste pour but de la retrouver, même si je dois laissé des morts derrière moi, voilà pourquoi je lis au tant, pour me cultiver, pour savoir ou je pose les pieds et ou je vais, qu'est ce que je fais, comme je dois le faire.

Il en avait peut-être trop dit mais, Luka avait raison sur le fait qu'il fallait qu'il exprime pour une fois ce qui poireaute dans son esprit.

Le RP inclus les passages d'un auteur : - Charles Bukowski

Et je pense qu'on le voit, quand je me lance dans quelque chose, je ne m'arrête pas dès la première difficulté je vais jusqu'au bout de tout.

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Re: Une rencontre de blaireaux - Lun 29 Jan - 21:43

La complaisance fait des amis, et la vérité des ennemis.
Aideen & Luka
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Luka écouta attentivement la réponse du jeune pouffsoufle ainsi, il commença à philosopher prenant pour comparaison une fleur fanée.

- Un fleur de cerisier, une fleur noir, une fleur fanés , pourquoi les gens ne comprennent-il pas la beauté d'une fleur fané ? Est elle définitivement morte ? Ne devons nous pas plutôt l'aidé à redevenir la beauté étincelante qu'elle a pu être ? Est-ce un stéréotype de dire qu'une fleur fanés doit être arraché ? Autant que la voiture reviens au mec et la barbie à la fille ? Autant qu'un anus n'est pas fait pour recevoir un phallus mais pour en ressortir les excréments ? Le monde est-il vraiment fait de toutes ses choses qui nous détruisent nous même mais que nous continuons d'utiliser ? On ne manque pas de sociologues à faible quotient intellectuel aujourd’hui. Pourquoi j’en ajouterais, avec mes phrases ? On a tous entendu ces vieilles femmes qui disent : « Oh, comme c’est AFFREUX cette jeunesse qui se détruit avec toutes ces drogues ! C’est terrible ! » Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu’un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE
Le monde est donc un débat perdu ? Une fin donc on voit le bout de plus en plus, ce n'est même plus difficile de lever la tête pour regarder que le soleil ne veut plus nous voir. Comment diable un homme ou une femme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?
Quel est le vrai sens de la vie ? on revient donc à la fleur fané, regarder la, elle nous montres juste la suite logique de notre monde, quelque chose d'éclatant qui redeviendra poussière, ma vie et mes pensées ressemble à peu près à ça, sans te mentir, si il faut que je répondent sincèrement, on a tuer mes parents, et à la suite de ça on a déceler le sang pur chez ma soeur et moi et on a été séparé j'ai juste pour but de la retrouver, même si je dois laissé des morts derrière moi, voilà pourquoi je lis au tant, pour me cultiver, pour savoir ou je pose les pieds et ou je vais, qu'est ce que je fais, comme je dois le faire.

Luka s’en prendre réellement le temps de réfléchir aux paroles du jeune homme ne put s’empêcher de répondre par l’une de ses citations préférées :

- Sur l'échiquier, cependant , régnait la confusion. Le roi en manteau blanc, qui avait perdu toute contenance, piétinait sur sa case en levant les bras avec désespoir. Trois pions blancs en costume de lansquenets, armés de hallebardes, regardaient d'un air éperdu un officier qui, agitant son épée, leur montrait devant eux deux cases contigües, une noire et une blanche, où l'on voyait deux cavaliers noirs de Woland dont les chevaux fougueux raclaient du sabot la surface de l'échiquier.

Puis marquant une pause, il repensa et se remémora les précédentes paroles du jeune homme. Philosopher ainsi en prenant comme métaphore essentielle la fleur n’était pas chose courante. Ses propos étaient durs mais plein de sens. Il ne pouvait se permettre de répondre de manière bateau. Il devait dans un premier temps observer et analyser chacune des paroles du Pouffssoufle. Ainsi, les parents de son interlocuteur avaient été tué et il s’était éprit de retrouver sa sœur. Normal, même si Luka n’avait pas de frère et sœur, il se doutait tout de même du lien qu’il pouvait exister entre eux. Cela se tressaillait dans les paroles de Aideen. Après quelques minutes, Luka finit par reprendre la parole :

- Te dire que je suis désolé pour toi n’y changerait rien. Je n’y suis pour rien et toi non plus. Alors si tu veux bien passons les formalités de bases. Comprendre ce que tu ressens, je le peux en partie mais pas complétement. Je n’ai jamais eu de frère ou de sœur. Ou du moins, je ne suis pas au courant. J’ai également perdu mes parents biologiques. Je ne sais pas où ils sont, s’ils sont en vie ou bien mort. Tu as raison de vouloir tout mettre en œuvre pour retrouver ta petite ou grande sœur. Mais sache une chose, il y a des limites dont on ne revient jamais. Une fois franchise, il n’y aucun moyen de revenir en arrière. J’espère que tu n’auras pas à les franchir. Je n’ai pas de conseil à te donner. Je ne suis pas le model exacte en vie de famille. Par contre, je sais une chose, la solitude n’est pas le remède. Certes, cela te permet de te concentrer, de te poser. De trouver à tout prix des réponses. Mais dans ce cas-là, la solitude n’est pas la bonne voie. Je sais très bien que les simples phrases que tu viens de me dire ne sont pas facile. Mais c’est un bon début. Et puis, je sais tellement ce que c’est de devoir porter tout le temps, tous les jours, toutes les nuits, le poids d’une histoire.

Toute cette conversation replongeait Luka dans son enfer du quotidien avec son père. Combien de fois depuis sa naissance il avait voulu que son calvaire s’arrête. Que tout s’arrête pour enfin trouver la paix intérieure. Pour lui, personne ne pouvait l’aider, il était condamné à vivre à la seule force de sa volonté d’existence.

CITATION:

Re: Une rencontre de blaireaux - Mar 30 Jan - 21:40

Une rencontre de blaireauxft.Luka Oz

Sur l'échiquier, cependant , régnait la confusion. Le roi en manteau blanc, qui avait perdu toute contenance, piétinait sur sa case en levant les bras avec désespoir. Trois pions blancs en costume de lansquenets, armés de hallebardes, regardaient d'un air éperdu un officier qui, agitant son épée, leur montrait devant eux deux cases contigües, une noire et une blanche, où l'on voyait deux cavaliers noirs de Woland dont les chevaux fougueux raclaient du sabot la surface de l'échiquier.

Était-il réellement nécessaire de ré-enchaîner directement avec cette citation, il finit par ne pas réellement comprendre l'intérêt même en y cherchant un message caché, il finit par retenir le mot confusion, peut-être qu'il voulait venir sur le fait que la tristesse pouvait aveugler les paroles et la prise de décision de Aideen

Te dire que je suis désolé pour toi n’y changerait rien. Je n’y suis pour rien et toi non plus. Alors si tu veux bien passons les formalités de bases. Comprendre ce que tu ressens, je le peux en partie mais pas complétement. Je n’ai jamais eu de frère ou de sœur. Ou du moins, je ne suis pas au courant. J’ai également perdu mes parents biologiques. Je ne sais pas où ils sont, s’ils sont en vie ou bien mort. Tu as raison de vouloir tout mettre en œuvre pour retrouver ta petite ou grande sœur. Mais sache une chose, il y a des limites dont on ne revient jamais. Une fois franchise, il n’y aucun moyen de revenir en arrière. J’espère que tu n’auras pas à les franchir. Je n’ai pas de conseil à te donner. Je ne suis pas le model exacte en vie de famille. Par contre, je sais une chose, la solitude n’est pas le remède. Certes, cela te permet de te concentrer, de te poser. De trouver à tout prix des réponses. Mais dans ce cas-là, la solitude n’est pas la bonne voie. Je sais très bien que les simples phrases que tu viens de me dire ne sont pas facile. Mais c’est un bon début. Et puis, je sais tellement ce que c’est de devoir porter tout le temps, tous les jours, toutes les nuits, le poids d’une histoire.

Finalement, il rétorqua une phrase qui, au yeux de Aideen, avait plus de sens selon le contexte.

Tu as raisons, me dire que tu es désolé ne changerait rien à la situation actuelle,
tu n'y est pour rien mais j'y suis pour quelque chose, j'ai perdu ma soeur sans m'en rendre compte et sans rien pouvoir faire, je n'ai pas de remord mais surtout une profonde haine contre ceux qui ont réalisé tout ça dans notre dos nous cachant la mort de nos parents, toi, tu ne sais pas s'ils sont morts ou vivant alors tu as une raison de t'accrocher à la vie, moi je n'ai plus aucune limite, je veux retrouver ma seule famille, je veux retrouver la seule personne qui me rattache à mon sang et j'évite de faire parler mes sentiments à trop de personnes, je vais rendre triste Marie-Lise c'est déjà beaucoup trop à mes yeux mais, je suis tellement déterminé tu sais ? La solitude je suis obligé de l'adopter sinon, je causerai du tort à mes amis, tu comprends ? La seule réponse que je veux maintenant c'est retrouvé ma soeur, voilà tout.

Il venait de se lancer dans la voix de la vérité, mais, qui dit voix de la vérité dit souvent erreur, il avait appris que ceux qui finissent par se confier avait toujours une fin faite de trahison.

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Re: Une rencontre de blaireaux - Mar 6 Fév - 11:27

La complaisance fait des amis, et la vérité des ennemis.
Aideen & Luka
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Luka écoutait une nouvelle fois attentivement la réponse de son interlocuteur. Il avait décidé de se confier, et Luka ne voulait pas faire d'impaire. Il s'avait que cette étape de la conversation est primordiale et qu'il ne fallait brusquer personne.

- Tu as raisons, me dire que tu es désolé ne changerait rien à la situation actuelle,
tu n'y est pour rien mais j'y suis pour quelque chose, j'ai perdu ma soeur sans m'en rendre compte et sans rien pouvoir faire, je n'ai pas de remord mais surtout une profonde haine contre ceux qui ont réalisé tout ça dans notre dos nous cachant la mort de nos parents, toi, tu ne sais pas s'ils sont morts ou vivant alors tu as une raison de t'accrocher à la vie, moi je n'ai plus aucune limite, je veux retrouver ma seule famille, je veux retrouver la seule personne qui me rattache à mon sang et j'évite de faire parler mes sentiments à trop de personnes, je vais rendre triste Marie-Lise c'est déjà beaucoup trop à mes yeux mais, je suis tellement déterminé tu sais ? La solitude je suis obligé de l'adopter sinon, je causerai du tort à mes amis, tu comprends ? La seule réponse que je veux maintenant c'est retrouvé ma soeur, voilà tout.

Bien sûre qu'il le savait qu'il avait raison. Même si leur histoire ne se ressemblait pas dans le fond, les sentiments qu'elles pouvaient dégager pouvait s'y ressembler. Luka savait que trop bien la douleur et le poids d'une histoire sur le quotidien. Aideen mettait en avant que sachant que les parents de Luka était peut être en vie, il avait quelque chose auquel se raccrocher alors que lui non. Luka comprenait la position du pouffsoufle, malgré le fait que pour lui le raccourcit était cours. Luka continua d'analyser les paroles de pouffssoufle avant de finir par répondre.

- Je comprends ce que tu veux dire, cette sensation qui te rattache à la vie et qui au final te donne un seul but dans la vie. Mais cela n'était-il pas une vision totalement fermé de l'évènement ? Tu dis que tu n'exprimes pas beaucoup tes sentiments aux autres. C'est une bonne chose. A trop montrer ce que l'on ressent, on montre trop nos faiblesse. Et cela est source d'emmerde.

Marquant une pause, Luka voulait aborder certain sujet mais il avait quelque difficulté à trouver ses mors afin d’être le plus diplomate possible. Après s'être enfoncé un peu plus dans le siège avant de reprendre :

- Tu peux être solitaire afin de concentrer sur ton objectif de vie à savoir retrouver ta sœur. Mais de telle recherche ne t'empêches pas d'avoir une vie à côté. Même si elle nécessite quelques arrangement. Pourquoi rendrais tu Marie- Lise ? Car tu vas refuser d'avoir la moindre relation avec elle car trop obstiné dans tes démarches ? Pourquoi ne pas la prendre comme une bouffé d'aire ? Comme une nouvelle manière de trouver un nouveau petit bout de bonheur. Et puis, si tu trouves trop dur de la protéger par rapport à tes recherches alors vient de me voir. Si tu veux discuter, te défouler, te prendre la tête avec quelqu'un alors vient me voir. Mais profite de ce petit bout de bonheur qu'elle pourrait offrir dans ta solitude. Cette rencontre est peut etre une aubaine pour toi alors saisie là.

Luka aimait cet échange authentique qu'il avait avec Aideen. Au final, il ne s'était jamais permis d'aller lui parler alors qu'il semblait être aussi tourmenté que lui. Et les paroles du pouffsoufle par rapport au fait que Luka pouvait s'accrocher à quelque chose par rapport à lui, le dérangeaient. Ce n'était pas vrai. Il n'avait rien auquel se raccrocher. Aucune branche. Ce qu'il le faisait avancer aujourd'hui était sa colère, sa rage, sa haine.

- Tu dis que j'ai une branche sur laquelle me raccrocher car je ne sais pas si mes parents sont en vie ou non. C'est faux. S'accrocher à quoi ? A une nom ? Un prénom ? Une voix ? Je n'ai rien pour les connaitre, et je n'aurais jamais rien pour les retrouver. Pour me rendre compte de quoi ? Qu'ils sont morts ? Qu'ils n'ont jamais voulu de moi ? Qu'ils sont enfermés ? Je ne pourrais jamais avoir un vrai lien avec eux. Alors que toi si ! Ta sœur, tu l'as connait , tu as vécu avec et c'est pour cela aussi je pense que ton envie de la retrouvé et grandissante et obsédante. Mais fait attention à ne pas franchir certaines limites dont on ne revient pas.

Luka regardait attentivement son coéquipier de quidditch à la recherche d'expression, de compréhension, ou juste comme ça pour mettre plus d'intensité dans la conversation.

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Re: Une rencontre de blaireaux -