Deux livres sous les bras, Gabriel se dirigeait vers le terrain de Quidditch. Il sortait de cours de runes. Il était assez épuisé à cause des cours, agacé par les questions et requêtes inutiles de certains élèves et fatigué parce qu'il n'avait pas super bien dormi. Tout ce qu'il voulait là, c'était de dépenser ses derniers carats d'énergie à une activité : le quidditch ! Il avait l'impression de ne pas en avoir fait depuis... des lustres !
L'année des buses était beaucoup plus intense que le préfet ne l'avait anticipé. Enfin, il pensait ça, mais deux jours avant, il avait organisé un entraînement d'équipe. Alors non, ça ne faisait pas spécialement longtemps, mais le rythme scolaire l'essoufflait plus que prévu. C'était pas non plus insurmontable, fort heureusement.
En allant aux vestiaires, il aperçu Olivier. Ce dernier le vit aussi et il l'interpela. Le jaune et noir s'approcha de lui. Son camarade était déjà en tenue contrairement à lui-même. Il avait encore besoin de se changer.
- Eh, Gab, ça te dirait qu'on se fasse quelques passes ? Tu pourrais tenter de traverser l’impénétrable barrière de mes buts … Un point pour toi si tu réussi, un pour moi si tu échoue. Ça te tente ?
- Impénétrable ? Mais Olivier, il n'y a que les voies du Seigneur qui sont impénétrables !
Gabriel explosa de rire face à sa propre blague. Il se trouvait vraiment hilarant. Olivier semblait le regarder sceptique, soit il n'avait pas compris, soit il ne trouvait pas la blague drôle. Le sorcier fit un signe de main pour lui faire comprendre d'oublier. Il inspira une grande bouffée d'air pour se concentrer un peu. Entre deux soubresauts, il reprit.
- Ahem, ouais, ça me dit bien ! Je suis pas spécialement doué avec un souaffle donc ça ne devrait pas être trop dur pour toi hein !
Le brun donna un coup de poing amical sur l'épaule du Gryffondor. Il s'avança vers les vestiaires avant de se retourner vers Olivier à nouveau.
- Laisses moi cinq minutes pour me changer et je te rejoins sur le terrain, OK ?
Sans attendre la réponse, Gabriel se précipita vers les vestiaires. Il posa ses livres dans un casier et se glissa dans une tenue jaune et noir. Fin prêt, il se précipita vers son balai pour rejoindre sur le terrain. Olivier l'attendait là-bas, sagement.
- Me voilà ! Alors, tu es prêt ?