Sang : Âge : 16 ansStatut : Élève Gringotts : CompteAnnée : Cinquième Option #1 : Étude des Runes Anciennes Option #2 : Soins aux Créatures MagiquesBaguette : Bois d'Hêtre et coeur d'Épine de monstre du Fleuve Blanc Animal/ux de compagnie : Chouette nommée MeiliaRPG en cours : L'entraînement aux Sortilèges Fouinons ensemble La loose
Place des écrivains : Qui es-tu Jane ?Divers : Avatar : Tuppence Middleton Points : -25
Jane Calden
Qui es-tu Jane ? - Ven 11 Aoû - 15:06
A LIRE :
Ce rp a été posté en guise de complément pour l'ancienne histoire de Jane. Il n'est donc plus d'actualité.
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Jane Calden
On ne choisit pas d'être inintéressant dans la vie, on le devient. Notre caractère reflète notre personnalité, notre histoire, notre faculté à réagir face aux amis mais aussi aux ennemis. On dit souvent que notre caractère se forme grâce à l'hérédité que nous transmet nos parents mais aussi à l'enfance qu'on a eu. Un enfant ne comprend pas le Mal, il l'imprègne. Puis, du jour au lendemain, il ressort d'une manière incontrôlable une fois adolescent ou adulte. L'enfant innocent devient meurtrier, psychopathe, dépressif ou a des troubles si profonds qu'il ne peut les résoudre. Il peut adopter un caractère si destructif que personne ne l'approchera ou au contraire se fondre dans la masse en étant inintéressant. Voilà les conséquences du Mal. Il est sur le long terme et non sur le court terme.
On ne réalise jamais que d'un jour à l'autre tout peut s'effondrer autour de nous avant que ce ne soit réellement le cas. Cette douce matinée d'hiver je ne m'imaginais pas que j'allais vivre dans le néant, marchant calmement le long d'un sentier proche de la forêt interdite, le bruit des feuillages s'envolant dans une atmosphère paisible et le chant harmonieux des oiseaux me faisaient voyager, me sentir libre, libre d'être celle que je souhaitais. Mes amis avaient plein de projets, devenir capitaine de Quidditch, devenir ministre de la magie, tenir un grand magasin pour sorciers.. Pas Moi. Moi je n'avais rien, aucun projet, aucun repère. J'étais aussi inintéressante qu'une plante, je n'avais pas de grande conversation. J'avais de la répartie quand on m'agressait, ça oui, mais aucune conversation. Je ne cherchais personne, je prenais les gens qui voulaient être mes amis, J'oubliais mes ennemis mais je n'avais pas ce que l'on appelle un caractère fort, un caractère de leader.
Ma main parcourrait les feuilles avec nonchalance quand un souvenir parcourrut le chemin de mon esprit. Au fond de moi je l'avais toujour su mais ce matin, j'en étais persuadée. J'avais été aussi faible que ses feuilles s'écrasant sur le sol. Piétinée les jours d'après, détruite avec les années. Comment il avait pu me faire ça ? Me faire autant de mal alors que j'étais si faible ?
Avant j'avais peur d'un couloir particulièrement froid qui menait tout droit au grenier. Maintenant, quand j'y repense l'endroit est la dernière chose qui me fait peur.
Il avait abusé de moi, de mon corps, de mon âme et avait continué de me détruire même après sa mort. Je lui faisais confiance, je l'aimais, c'était un membre de ma famille. Mon oncle. Je me souviens encore de ses yeux perçants qui étaient chaleureux devant mes parents mais menaçant avec moi. Pendant des années j'ai préféré me taire et oublier cette période avec le temps.
Mes jambes frêles ne semblent plus tenir mon corps, elles me lâchent. Je m'écrase sur le sol comme un vulgaire déchet. Mes larmes coulent toute seule, je ne contrôle plus rien. Je ne suis plus maître de mon corps, je ne suis qu'une feuille faiblarde qui se détruit avec le temps. Elles sont là les conséquences du mal. Voici ce qu'il m'a fait. Inintéressante, sans caractère, sans projet, sans repère. Je n'arrive plus à distinguer la bonté, plongée dans les tréfonds de l'Enfer. Je m'en veux, mes pouvoirs auraient pu se manifester à ce moment, il n'en était rien. Eux aussi étaient sourds à mes cris. Mes cordes vocales semblent se contracter, j'ai une énorme boule dans la gorge qui tente de sortir. Je la laisse s'en aller violemment
- SALAUD ! La seule chose que je réussis à exprimer à son sujet alors qu'il y avait tellement à dire. C'est le seul son qui est sorti.