Edmund soignait l'un de ses animaux avec une potion qu'il avait acheté et faisait tout son possible pour qu'il puisse se sentir à l'aise dans ce nouveau milieu. Il n'était pas chez lui, mais Edmund faisait tout son possible afin qu'il puisse se sentir à l'aise. Après tout, avoir un demiguise n'était jamais chose aisé et le fait qu'il soit très apprécier par les tisserand rendaient les choses compliquées pour eux. Et bien qu'il ne supportait jamais le fait qu'un animal aussi rare et magnifique soit mêlé aux sorciers pour leurs attributs magiques et donc leur poil, Edmund ne pouvait pas faire grand-chose.
Sans doute pourrait-il un jour écrire un livre comme le fameux dragonneau. Cependant, il n'avait jamais eu la fibre d'un écrivain. De ce fait, il n'était pas question pour lui de faire quoi que ce soit qui puisse le rendre moins renommée qu'il ne l'était. Déjà qu'il ne l'était pas beaucoup alors autant ne pas couper court à ce qu'il souhaitait faire. Quoi qu'il en soit, après avoir réussi à faire boire le demiguise, il le laissait retourner dans son nid tranquillement et Edmund retournait chez lui en quittant la valise aménagée pour ses bêtes.
Son elfe de maison l'attendait et lui tendait une lettre. Il ne comprenait pas... Il n'avait pas eu de contact avec qui que ce soit hormis peut-être Adélaïde. Et pourtant, ce n'était certainement pas son écriture. Remerciant légèrement son elfe de maison, il prenait la lettre et l'ouvrait en lisant attentivement. La lettre était écrite d'un membre de la famille Ollivander. Soit de la famille de sa défunte mère. Tout du moins, à ce qu'il en savait. Et le seul qu'il puissait connaître n'était nul autre que le célèbre vendeur de baguette. Etait-il de mèche avec la personne lui ayant envoyé cette lettre... N'en sachant rien, il ne savait trop que faire, mais sa curiosité était piqué au vif.
Il appelait son elfe de maison en lui signalant qu'il sortait pour un temps. Une affaire urgente à régler. Après quoi, sans plus tarder, il mettait son manteau et tirait sa baguette pour transplaner et se rendre à Pré-au-Lard. A son arrivée sur les lieux, il eut une petite bouffée de nostalgie, mais qui lui passait rapidement. Ne voulant pas laisser trop en suspension des questions qui le taraudaient dans sa tête, Edmund marchait de suite en direction des trois balais. Ce pub magique où il ne s'était presque jamais rendu. Voilà une bonne façon de commencer un souci... Dans l'alcool.
En y entrant les têtes des sorcières réduites l'accueillaient et il s'en moquait éperdument. Il n'attendait pas devant la porte et se dirigeait vers le bar en demandant où se trouvait la pièce qui était cité dans sa lettre. Pour appuyer ses dires, Edmund montrait la lettre et on lui indiquait le lieu. Edmund remerciait la personne et montait à l'étage en poussant la porte et refermant derrière lui avant de se diriger vers une table et se servir à boire.
