Une péripétie de malade

Marie suivait Tokyo, regardant où elle mettait les pieds pour éviter un pas trop bruyant qui alerterait les soignants de leur présence. Elle suivit le pas plutôt de son partenaire d’exploration et bien rapidement, les deux arrivèrent au haut de l’escalier. Les voix étaient bien distiques et le moindre petit bruit pourrait ruiner cette aventure, et peut-être même le reste des vacances dans le cas de la Serdaigle. Si ses parents devaient entendre qu’elle s’est infiltrée dans les endroits interdits, ils allaient lui faire payer bien chère. Elle observa les alentours et remarqua l’accès au couloir qui leur permettrait de se diriger plus loin. Seules les quelques personnes se tenaient au travers de la route. Puis, elle aperçut un rideau rouge. Très haut et large, il était parfait pour se cacher. Elle regarda le Poufsouffle qui sembla avoir la même idée et elle le suivit discrètement derrière le morceau de tissu.

Ils atterrirent dans un placard pour les balais et autres instruments de nettoyage. Étrange que le tout soit derrière un rideau et non une porte. Mais après la pièce remplie de cerveau, cela ne sembla pas trop absurde pour la Serdaigle. Les hôpitaux étaient de drôles d’endroits. Il était inutile de se poser trop de question quant à la nature de leur choix en matière architecturale.  La conversation se faisait entendre très clairement et la bleue et bronze tendit l’oreille, attentive. Elle pourrait certainement récolter des informations intéressantes et utiles.  Les médecins parlaient de leur patient de la journée. Ce travail ne semblait pas du tout agréable à entendre la première. C’est au moment de l’arrosoir que Marie dût retenir un rire. Il fallait avoir un certain talent pour se retrouver dans cette situation loufoque. Puis, le nom Parker sortit et elle se tourna vers le Poufsouffle. Ils parlaient de lui. Il venait tous les trois mois. Intéressant …

- Ce n'est pas moi ! Parker est un nom super commun ...

La Serdaigle eut du mal à y croire. Elle lui laissa tout de même le bénéfice du doute. Ils parlaient d’un cas particulièrement étrange. Quelque chose à voir depuis que le patient est tout petit. Étrangement, Marie se doutait que Parker n’était pas si commun que ce le prétendait Tokyo. Ce nom n’était pas particulièrement évoquer et la bleue pourrait très bien enquêter sur le côté… BOUM.

- J'espère que tu sais courir !

Un balai tomba sur des sceaux, créant ce vacarme immense. Il alerta bien évidemment le personnel et le Poufsouffle n’eut pas besoin de se répéter. Marie lui emboita le pas, contente que le Quidditch lui soit utile niveau sportif. Les deux élèves passèrent devant les médecins et s’engouffrèrent dans le couloir. Elle se défit de l’emprise que le jaune avec sur elle pour l’entraîner hors du placard à balai. Elle continua sa folle course puis, elle jeta un regard et s’aperçut qu’ils n’étaient pas suivis. Elle prit l’une des portes sur la droite, y entra et y ressortie aussitôt puis s’engouffra dans la porte suivant, tirant le garçon avec elle.

«Restons ici quelques instants. Avec un peu de chance, ils ont laissés tomber, mais je pense qu’ils sont plus vers la sécurité. Il faudra rester prudent.»

Elle observa la pièce dans laquelle ils étaient. Celle-ci était remplie de classeur contenant probablement les dossiers de certains patients. Peut-être même quelques dossiers en rapport avec les cerveaux plus bas. Le mystère devenait de plus en plus intéressant et ce, malgré la menace présente.

«Pendant que nous sommes ici, fouinons un petit peu, peut-être qu’on trouvera quelque chose sur la pièce plus bas.»

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Une péripétie de malade

Les yeux de la Serdaigle passaient d’un mot à l’autre à une vitesse folle. Il y avait énormément de documents et très peu de temps pour tous les lire. Elle avait ouvert l’un des tiroirs au hasard et avait ouvert les premiers dossiers qui lui tombaient sous la main. Il ne fut pas trop longtemps attendre pour qu’elle se rendre compte qu’il s’agissait, en fait, de dossiers personnels qui relataient les patients et les raisons de leur visite et leur fréquences. Avoir eu plus de temps, Marie aurait bien lu en détail ces lignes d’informations secrètes, mais elle savait que la sécurité de l’hôpital n’allait pas tarder et les deux élèves allaient devoir trouver un moyen de sortir et ce, très rapidement.  Toutefois, elle remarqua que le tout était trié en ordre alphabétique. Cela allait rendre ses recherches légèrement plus faciles. La bleue voulait bien certainement en apprendre plus sur les cerveaux, mais la conversation entre le personnel médical et la réaction de Tokyo lui avait donné des doutes. Elle ouvrit et referma les tiroirs, tentant de trouver la section ‘p’ qui allait probablement comporter quelques réponses ou, du moins, enlever les suspicions de la jeune fille.

Cela ne prit que quelques minutes. Elle trouva la section voulue et l’ouvrit, cherchant le nom de famille.  Puis, elle le trouva.  Six copies une à la suite de l’autre : Parker, A. ; Parker, B. ; Parker, M. ; Parker, T. ; Parker, V. ; Les yeux de la Serdaigle revinrent vers le document. Parker T. T pour Tokyo peut-être. Elle se retourna et observa la position du garçon, voir s’il ne la surveillait pas. La voie était libre. Elle ouvrit le dossier et découvrit qu’il appartenait au Poufsouffle. Tokyo Parker. Écrit, juste là, tout au haut. Marie tenait quelque chose. Elle entreprit de lire la description.

- Alors ? Quelque chose qui vaut la peine d'être lu ?

Marie referma le dossier rapidement, se tournant vers l’origine de la voix. Heureusement, le garçon ne semblait pas avoir remarqué qu’elle lisait son dossier. Elle y avait appris un ou deux trucs pas mal intéressant. Elle allait devoir lui demandé pour cette morsure. Elle préféra toutefois gardé cela pour elle. Le temps qu’elle lise un peu plus.

« Oh non, beaucoup de patients. Les noms ne sont pas particulièrement intéressant. Et de ton côté? »

Marie s’assura que le Poufsouffle soit concentré sur autre chose avant de rouvrir le dossier et de poursuivre sa lecture. C’était intéressant, et un joli secret qu’il cachait là. Elle se retourna, prête à questionner le jaune, mais elle fut devancée par des voix provenant du corridor par lequel ils étaient arrivés.  Paniquée, la Serdaigle referma le dossier et le remit à sa place. Elle se leva et se dirigea vers l’autre porte présente dans la pièce.

« On ferait mieux de partir et vite! Vient par ici, c’est la seule porte! »

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Une péripétie de malade

Les couloirs et les tournants semblaient s’enchaîner à beaucoup trop de reprise. L’hôpital était devenu un gigantesque labyrinthe et Marie n’aurait jamais avouer ne plus savoir où elle se trouvait. Elle s’était bien perdue et s’était résolue à suivre Tokyo dans ces murs sans broncher. Le document d’un petit peu plus tôt lui faisaient rouler mille questions à la seconde sur le sujet du Poufsouffle, mais là n’était décidément pas le bon moment pour plonger dans un interrogatoire digne de la Serdaigle. Elle allait attendre la voie libre et tenter de ne pas effrayer le jaune et noir trop rapidement. S’il devait se rétracter et ne plus jamais lui parler, Marie allait devoir trouver une autre façon de compléter ses recherches, et une nouvelle visite à l’hôpital ne l’enchantait guère.

Après plusieurs minutes de marche, qui avaient semblés des heures, les deux jeunes gens firent face à face avec une guérisseuse qui ne semblait pas très contente de les voir. La Serdaigle, les pensées à 100 à l’heure, fit de son mieux pour rester calme et collectée. Si elle voulait avoir une petite chance de faire passer elle et Tokyo cet obstacle, il fallait qu’elle soit détendue, et non pas une coqueluche sans tête en stress beaucoup trop abondant. Elle respira doucement, passa aux côtés du garçon et avec le sourire la plus sincère qu’elle put sortir prit la parole.

« Oh bonjour ! Nous sommes les nouvelles stagiaires. Nous nous rendions justement à la cafétéria, mais nous nous sommes égarés. Pouvez-vous nous indiquer le chemin ? »

La Serdaigle espérait sincèrement que Tokyo ne soit pas trop tête en l’air et embarque dans le jeu rapidement, sans faire le tout paraître trop suspicieux. Ils avaient déjà l’air bien jeunes pour être des stagiaires, mais qui sait si avec un bon mensonge cela pouvait passer. Dans le meilleur des cas, elle les croirait et leur indiquerait le chemin gentiment. Dans le pire... elle les amènerait très probablement doit dans les mains de la sécurité et là, il y aurait des complications. Marie garda le sourire, espérant très fort.

Une péripétie de malade

Décidément, la guérisseuse ne les avait pas cru. Pourtant, Marie était bien fière de sa tentative, plutôt convaincante, en son opinion. Elle se laissa, donc, entrainée une nouvelle fois dans une folle poursuite dans les fin fonds de l’hôpital avec Tokyo. Cela ne les mènerait probablement à rien, mais il fallait le tenter. Avec un peu de chances, ils retarderaient encore un petit peu le moment des troubles qui approchait lentement, mais se faisant sentir de plus en plus. Lorsqu’ls se feraient prendre, la Serdaigle pouvait dire adieu à son privilège de Pré-au-Lard en plus de devoir ester enfermée pour le reste des vacances dans sa chambre. Et cela était doux.

- Je ne vois pas à quoi cette course-poursuite peut nous servir !

La jeune fille se retint de lui répondre sur le coup et se contenta de poursuivre la course. Il devait être devenu fou. S’il ne voulait plus fuir, il pouvait bien s’arrêter, mais si Marie pouvait s’en sortir autrement, elle le ferait. Hors de question qu’une guérisseuse ne la ramène à ses parents mentionnant qu’elle se baladait dans les accès interdits. Quelle image cela allait donner. Pourtant, il continuait avec elle et la Serdaigle prit cela comme une acceptation. C’était parfait. Ils pourraient en découvrir un peu plus sur cette salle aux cerveaux et lors du premier moment de répit possible, elle allait lui demander à propos de cette marque ou morsure que le garçon avait. Le dossier qu’avait lu Marie était très intriguant, mais elle n’avait pas eu la chance de poursuivre plus loin avant de se faire interrompre. Maintenant, le meilleur moyen allait d’être de demander directement à l’intéressé.

Finlement, ils arrivèrent devant une porte verrouillée. Un petit sort bien de base de la part du Poufsouffle leur débloquèrent l’accès et les deux élèves s’y réfugièrent. Marie attendit un moment, pour vois si la guérisseuse les suivait toujours, mais elle ne semblait pas être dans les parages. Elle prit le temps d’observer les alentours. Il s’agissait d’un simple bureau de consultation, plutôt vide. Il y avait un bureau, trois chaises et un petit lit d’examen et quelques outils ici et là pour le docteur. Plutôt décevant après les autres pièces, mais le moment était parfait pour se renseigner. Personne à leur trousse et rien à découvrir dans cet endroit.

« Dit, c’est quoi cette histoire de marque ou morsure que t’as ? C’est grave ? »

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