Pour faire un bon ennemi, prenez un ami : il sait où frapper !

La complaisance fait des amis, et la vérité des ennemis.
Jace & Luka
xxx« Pour faire un bon ennemi, prenez un ami : il sait où frapper !»

Cela faisait un peu plus d'une semaine que les événements autour du rat de Joshua s'était déroulé. Comme à son habitude, Luka avait manqué de chance, et il avait fallu que son très chère professeur de potion débarque au mauvais moment, sans compte sur le serpentard qui s'était empresser de l'appeler au secoure pour une petite blague. Malgré les dernières drôle interaction qu'il y avait eu entre les deux garçon, Luka appréciait sincèrement la compagnie de Jace, même si leurs rencontre étaient toujours mouvementé. Luka ne voulait pas que le serpentard gagne aussi facilement. Mais, pour le moment le jeune jaune et noir n'était pas enclin à réfléchir à une quelconque vengeance. Non son esprit était préoccuper par autre chose. Par ce qu'il avait vécu aux cours de ses dernière vacances, par les différentes rencontres qu'il avait faite. Par l'absence de réponse de Kim. Cela lui faisait drôle, il pensait qu'elle lui répondrait et ce même si sa dernière lettre était quelque peu dérangeante et déplacée. Mais, il en était rien. Puis , il se souvient de la nuit dans la forêt avec Lola. Il avait également appréciait ce moment. Au final, le jaune et noir se rendit compte que malgré les merdes qu'il avait rencontrées ses derniers mois, il avait eu des moments sympa. Luka ne savait peut être pas pleinement des petit moment de bonheur qu'offrait la vie.

Assis dans l'un des sièges de la salle commune, il continua à méditer encore et toujours en perdant son regard se perdait dans les petites flammes de la cheminée. Il fut soudain déranger par un bruit qu'il le poussa à regarder l'heure. Elle annonçait une heure et demi du matin. S'était bientôt l'heure pour lui de se rendre à son rendez- vous. En effet, quelques heures avant, il avait envoyé un hiboux à Jace pour lui fixer une rendez-vous devant la lisière de la forêt interdite. Même si le jaune et noir se doutait que le serpent ne viendrait pas car trop craintif, il se rendit tout de même au points de rendez-vous. Il lui avait fallu plus d'une vingtaine de minutes pour arriver à sortir du château sans se faire réveiller et sans déranger aucun tableau endormit.

Une fois devant la lisière, il attendit Jace. Cela faisait pratiquement dix minutes que Luka attendait son rival et ami pour dette escapade nocturne. Comme il l'avait prédit, aucune trace du serpentard. Vraiment tous des trouillard dans cette maison pensa la blaireaux. Le jeune homme s'apprêta à faire demi tout, lorsqu'il entendit du bruit, sans même le saluer , Luka lui dit :

- Tu es en retard, je m'apprêtais à partir. En même cela ne m'étonne pas de toi Jace. Et dit moi tu n'as pas alerté tout le château en sortant j'espère.

Le jaune et noir , s'en prêter plus grande attention que ça au nouveau se dirigea peu à peu vers l'entrée de la forêt. Une longue soirée allait les attendre.

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Luka & Jace

Une semaine s'est écoulé depuis les évènements qui se sont déroulés dans le couloir avec le lionceau et le Poufsouffle. Ce soir-là j'ai bien rigolé en voyant que mon directeur de maison ai retiré des points au sixième année pour aucune véritable bonne raison. Par contre, là où j'ai moins rigolé c'est que ce blaireau à osé me lancer un sort, m'obligeant ainsi à rester au sol auprès du lionceau qui s'était évanoui en récupérant son rat. Je ne me suis d'ailleurs pas vengé de ce coup foireux. Mais comme on dit, la vengeance est un plat qui se mange froid.

Allongé dans l'un des canapés de la commune, j'attends patiemment que tous les élèves de ma maison dorment à point fermé. Il y a quelques minutes, mon hibou m'a apporté un message de la part de mon ‘'ami'' Poufsouffle, m'invitant à le rejoindre dans la forêt interdite. Même si le Professeur Rogue m'a mis en garde, j'ai bien envie d'enfreindre le règlement. Et puis, peut-être que je pourrais réaliser ma vengeance ce soir.

C’est avec un sourire mutin sur les lèvres que je quitte les cachots. Je marche d’un pas léger et rapide, en essayant de ne pas réveiller les tableaux endormis. Il serait fâcheux de les réveiller et de se faire attraper alors que je n’ai pas franchie la grande porte. Une bonne petite vingtaine de minutes plus tard, j’arrive à sortir de l’immense bâtisse de pierre. C’est toujours avec un pas rapide que je marche en direction de la lisière.

Dans la nuit, j’arrive à distinguer la silhouette de Luka qui semble patienter. Je laisse échapper un rictus en entendant la phrase du blaireau. Je lève les yeux aux ciels, tout en suivant le jaune et noir dans la forêt. « Rassure toi, je n’ai alerté personne. Je sais me montrer discret. Et puis-je savoir pourquoi tu tenais absolument à ce que je t’accompagne dans la forêt… Peut-être avais-tu peur du grand méchant loup ? »

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Luka avait pris la décision de partir lorsqu'il finit par voir la silhouette de Jace. Finalement le seprentard avait enfin décidé de montrer le bout de son nez. Ce n'était pas trop tôt. Malgré la saison du printemps déjà bien installé, un vent frais rafraichissait le visage du jeune homme. Quelque peu désagréable, il essaya tout de même de ne pas y prêter plus d'attention que cela. Jace avait répondit au pique de Luka par un autre. Au final, les deux jeunes hommes passaient leur temps à s'envoyer des piques, avec pour objectif de toujours déstabiliser l'autre. Ainsi, le Serpentard n'avait pas fait plus de bruit que cela, et lui demanda si au final il n'avait pas peur du grand méchant loup.

- Tout le monde sait qu'il n'y a pas de loup dans la foret interdite. Je vois que tu suit bien les cours de soin aux créature magique. Mais bon cela m'étonne point d'un serpent. On sait tous qu'un serpent de court pas, il rampe.

Luka rendit le rictus au serpentard. Il le savait d'avances, sa phrase était particulièrement simple, mais elle le fit rigoler. A croire qu'il n'y avait que dans cette foret interdite que le jeune Pouffsoufle passait du bon temps. S'enfonçant un peut plus dans la foret, il finit par reprendre la parole :

- Ecoute Jace, je ne suis pas là pour me venger de ta lâcheté dont tu as faire preuve face à Rogue. Mais bon encore une fois c'est que très peu étonnant de la part d'un Serpentard. Ils ne sont pas connu pour leur courage, ni pour leur audace d'ailleurs. Je pense que nous avons tous deux un certain nombres de différents de différents à régler. De plus, nous savons tous deux que nous e pourrons pas le faire au sein de Poudlard. Toi parce que Rogue t'a à l'œil et moi, je pense que je n'ai pas besoin de détailler le pourquoi du comment.

Luka s'arrêta soudainement. Il profita de sa taille pour se positionner face à son ami adversaire. Car oui, malgré tous les événements, Luka appréciait sincèrement Jace. Mais il aimait le titiller. Il joua de sa taille pour avoir une position dominante face au serpentard. Il finit par reprendre la parole :

- Et puis cela ne sert à rien de se battre de nouveau. Je serais contraint de te faire mal et cela serait bête pour toi de devoir aller te justifier auprès de ta maison. En effet, comment dire à sa maison que tu t'es fait battre par un pouffsoufle. Et ne me sort pas l'excuse de notre dernière bagarre j'étais largement désavantager par les séquelles des vacances.

Les deux jeunes hommes s'enfonçait de plus en plus dans la foret. Avec l'heure tardive de la nuit, cela n'était peut etre pas le meilleur choix. Luka finit par s'arreter :

- Et bien dit moi Jace, jusqu’à où es-tu capable de t'enfoncer dans la forêt. Veux tu t'arrêter ici, ou vas-tu enfin faire preuve de courage. Je sais que les gryffondors sont déjà allé plus loin. Mais tache de ne pas te perdre

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Luka & Jace

Comme à son habitude, l'élève de sixième année continue de me provoquer avec ces petites piques. J'affiche un fin sourire en coin, mais je ne réponds rien. Après tout, à quoi cela va servir que je réponde, puisqu'il répondra tout aussi rapidement. Ceci est un jeu sans fin et je dois avouer que je ne suis pas d'humeur ce soir à entendre sans arrêt ce Poufsouffle jacasser pour rien. J'apprécie énormément le calme qui règne dans cet endroit. Je ferme les yeux pour prendre une grande bouffée d'air frais.

Je lâche un soupire en entendant la voix du Oz me parvenir aux oreilles. Il ne s'arrête donc jamais de parler celui-là. Je m'arrête à seulement quelques centimètres du sixième année. Je lève un sourcil tout en le détaillant. « Sérieusement Oz, ça t'arrive d'arrêter de parler ? » Je lève les yeux au ciel avant de reprendre. « De toute façon ça ne nous avancerais à rien de se battre. Tu sais aussi bien que moi que nous n'acceptons pas la défaite, donc ça ne sers strictement à rien de continuer à se battre. Et cela tombe bien, je ne suis pas d'humeur à me battre ce soir. »

Je contourne l'élève de la maison jaune et noir, continuant de m'avancer de plus en plus dans la forêt interdite. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi elle est interdite. À première vue il n'y a rien d'effrayant. « Crois-tu vraiment que je m'arrêterais en si bon chemin Oz ? Et pour ton information, j'ai un très bon sens de l'orientation. Et cesse de me comparer à ses immondes imbéciles ! » Plus je m'enfonce dans cette immensité d'arbres et plus ma vision devient difficile. J'attrape ma baguette et lance le sort lumos afin de m'aider à y voir un peu plus clair. J'accélère un peu le pas afin de pouvoir profiter un peu plus du silence qui s'installe avec l'adolescent car je sais qu'il ne dure jamais bien longtemps lorsqu'on est en compagnie de Luka Oz.

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Luka continuait à avancer dans la forêt interdite. Le jeune serpentard continuait à le suivre et même à le dépasser. Pour une fois au gout de Luka le serpentard avait eu une parole intelligente. Bien sûr que oui, il savait pertinemment qu’aucun des deux n’accepterait la défaite, et ce procédé se répéterait de manière indéfinie. Le pouffsoufle le savait, mais il n’était pas là pour se battre bien au contraire. Même si l’invitation avait été un peu direct, Luka ne souhaitait pas faire peur à Jace. Au final, le jaune et noir se rendait compte qu’il appréciait ce genre de balade nocturne, elle lui permettait de prendre l’air, de se sentir un peu libre, ne pas être enfermé entre quatre murs une fois de plus. Il voulait oublier les dernières semaines passées. Il ne voulait plus avoir peur, ne plus stresser. Il savait que sa présence dans la foret était une connerie, une nouvelle fois le professeur Chourave l’avait prévenu. Mais, suite à ses vacances, tout avait changé dans sa vie. Il n’avait plus rien à foutre de rien. De toute façon quoi qu’il fasse, il en paierait les répercutions et ce que cela soit issue de sa faute ou non.

Luka observait Jace depuis le début de leur balade et il se rendait compte que le jeune homme était agacé par ses propos, et ne semblait pas particulièrement enclin à rester ici. Luka ne dit rien il ne rajoutait rien, il laissait quelque peu le serpentard tranquille. Lorsque Jace sortit sa baguette, Luka eu le réflexe de sortir la sienne et de la pointé vers son interlocuteur. Encore une fois il avait réagi trop vite, le serpentard voulait seulement éclairer. Luka ne put s’empêcher de s’excuser en rangeant un instant sa baguette :

- Désolé, j’ai des réactions un peu trop impulsives en ce moment. Je n’ai nullement envie de me battre ce soir non plus. Je suis lasse de tout cela. Mais il est vrai que j’ai du mal à accepter le manque de respect. Mais je ne pense pas être le mieux placer pour dire cela.

Luka continuait à s’enfoncer dans la forêt, contrairement à son acolyte, le pouffsoufle n’avait absolument pas le sens de l’orientation. La fatigue commençait à se faire ressentir dans les jambes du jeune homme. Mais il ne pouvait rien montrer. De plus, il commençait à transpirer de plus en plus, il enleva donc sa veste et remonta les manches de sa chemise. Comme à son habitude, Luka ne remontait ses manches qu’a la moitié de ses avants bras. Le reste devait à tout prit rester cacher. Personne ne comprendrait les marques sur son corps. Et il ne pourrait jamais expliquer, ni rien justifier …

En parlant de cela, Luka commença à ressentir des douleurs dans ses cotes, celle-ci lui coupait quelque peu la respiration. Il commençait à ressentir toutes les douleurs de son corps. Comme si son père savait qu’il était en train d’enfreindre le règlement et pouvait le punir à distance. Il avait de plus en plus mal. Il devait s’arrêter, reprendre son souffle, pouvoir canaliser son souffle et sa colère afin de contenir la douleur. Il finit par s’asseoir et avec une voix qui pouvait trahir sa douleur, il dit à Jace :

- Je vais faire une petite pause, je ne me sens pas très bien.

La douleur forcé Luka à se replonger dans le cauchemar de ses dernières vacances. Il se rappela le regard sévère de son père, les coups, la douleur. Il ne pouvait pas tomber. Il ne pouvait pas se permettre de se montrer faible. Finalement, Jace s’était rapproché se Luka. Le jeune Pouffsoufle ne voulait pas que le serpentard constate sa souffrance, et donc sa faiblesse. Il se leva et lui tourna le dos. Malgré le tiraillement de son dos, le jaune et noir ne s’était pas rendu compte qu’une partie de ses blessures s’étaient rouvertes. S’en le vouloir et sens s’en rendre compte, il offrait une chemise blanche qui virer petit à petit au rouge à son interlocuteur.

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Luka & Jace

Alors que je sors ma baguette de ma cape afin de pouvoir éclairer mon chemin pour me rendre dans cette fameuse forêt interdite, j'arrive à voir la silhouette du Oz qui s'empare lui aussi de sa baguette, mais pour me viser. Je me retourne surpris en levant les mains vers le ciel. Non pas que j'ai peur qu'il m'agresse bien au contraire. Mais comme je l'ai stipulé quelques minutes auparavant je n'ai pas envie de me battre ce soir, j'ai envie de passer une bonne petite soirée en compagnie du Poufsouffle, que j'apprécie de plus en plus. « Calme toi Oz, je veux seulement éclairer le chemin ». L'élève de sixième année range sa baguette tout en s'excusant. Un fin sourire en coin vient s'installer sur mon visage. C'est bien la première fois que je l'entends s'excuser.

Alors que nous sommes seulement à quelques mètres du but ultime, je n'entends plus les pas de Luka derrière moi. Au début, je n'y prête pas attention et je continue de marcher paisiblement. Mais au bout d'un moment, je décide de m'arrêter et je me retourne pour regarder où il se trouve. Ma première pensée est de croire qu'il va surgir de derrière un arbre dans l'espoir de me foutre la trouille, mais ce n'est pas le cas. Le jaune et noir s'est arrêté pour reprendre son souffle. Je lève un sourcil et me rapproche de lui. « Et moi qui croyais que les joueurs de quidditch étaient endurant je me suis trompé. Mon grand-père est beaucoup plus rapide que toi mon vieux. » J'affiche mon habituel sourire amusé, mais je l'enlève rapidement pour reprendre un air sérieux. Alors que je me rapproche du sixième année, celui-ci se redresse et me tourne le dos, tel un enfant qui est en train de bouder.

Alors que je lève ma main pour lui attraper le bras et l’obliger à me faire face, mes yeux dérivent sur son dos. Une tache se forme et se fait de plus en plus grande. Du sang. Cette fois c’est sûr, Oz cache quelque chose de pas net. Je l’oblige à me faire face. « Oz, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Et ne me ment pas s’il te plait, car je saurais que tu me mens. »

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Luka sentait son dos lui faire de plus en mal. Il essaie le plus que possible de cacher sa douleur mais cela devient de plus en plus difficile pour lui. Le jaune et noir sentait quelque chose de chaud couler le long de son dos mais encore une fois, il pensait que cela était juste de la transpiration. Rien de plus. Il comprit son erreur lorsque le serpentard le força à lui faire face. Il assaillait d’un coup d’un certain nombre de question. Luka ne comprit pas tout du premier coup. Jace ne pouvait pas savoir la moindre chose. Alors pourquoi lui pose ce type de question. L’espace d’un instant, le jeune homme comprit. Ce n’était pas de la transpiration dans son dos mais du sang. L’une ses cicatrices avaient dû s’ouvrir. C’était vraiment la poisse. Luka n’avait nullement envie de se justifier. Il n’avait pas envie de raconter sa vie à un serpentard. Même s’il appréciait sincèrement Jace, il ne pouvait rien lui dire. Il essaya de lui balancer une réponse bateau :

- Ce n’est rien, j’ai dû m’égratigner sur un arbre en venant jusqu’ici. Il n’y a pas besoin d’en faire toute une histoire. Aller avance je te rejoins

Luka n’avait pas la force d’avancer. D’aller jusqu’au bout du chemin. Mais pour rien au monde il trahirait son secret. Encore une fois, cela ne lui apporterait rien. Cependant Jace ne semblait pas être convaincu par la première réponse du Pouffsoufle. Cela agaça sévèrement Luka. Il n’avait pas envie de se justifier, il n’avait pas envie de parler. Il envoya alors chier Jace :

- Lâche moi Travers ! Depuis quand tu te fous de ma santé ? Sérieusement, j’ai une tête à avoir besoin d’aide de la part d’un lâche ?

Luka le sentit, la douleur et la peur le rendait de plus en plus agressif. Il ne supportait plus rien. La moindre réflexion pouvait le pousser dans un excès de colère. La douleur l’empêchait de se canaliser. Tout son corps le faisait souffrir. Il se rappelait de chaque coup à l’origine de la douleur. Pourquoi maintenant ? Il n’avait rien fait de spéciale. Luka ne supportait plus le regard du serpentard. Il ne supportait plus rien, il aurait eu envie que tout s’arrête d’un coup. Mais non les douleurs persistées, s’accentuer. Il avait envie d’exprimer sa douleur mais il ne pouvait pas. Il devait se contenir comme son père le lui avait appris. Des gouttes de transpiration coulaient de son visage. Son propre corps trahissait sa douleur.

Sans vraiment comprendre le pourquoi du comment Luka frappa Jace. Il ne voulait voir personne dans son champ de vision. Il venait de le viser dans le nez. Réalisant son geste, le pouffsoufle voulu s’excuser mais aucun son de sortait de sa bouche. Sa vision commençait à se troublait. Il voyait dans un premier temps flou, avant de voir une voile noire. Il ne comprit pas ce qu’il était en train de lui arriver. Il n’arrivait plus à bouger le moindre membre de son corps. Il se senti soudain tomber. Il senti son corps heurter le sol. Il ne sut pas si sa tête avait frappé le sol ou non. Il ne voyait plus rien, il n’entendait plus rien … Il venait de s’évanouir.

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Luka & Jace

Les bras croisés sur mon torse, je continue de regarder Luka dans les yeux. J'attends patiemment que mon coéquipier de bêtise décide enfin à ouvrir la bouche pour me répondre. Je n'ai qu'à attendre quelques secondes avant que le Poufsouffle comble le silence qui règne entre nous. Même s'il m'assure que ce n'est rien de grave, je sais très bien qu'il ne me dit pas la vérité et je sais également qu'il ne se confiera jamais à moi, déjà au vu de nos maisons respectives, mais surtout par rapport à nos différents. Je vais devoir me contenter de cela pour le moment. Je pousse un soupire. « Je ne bougerais pas de là Oz »

La nouvelle réponse de la part de Luka m'intrigue beaucoup. Sérieusement qu'est-ce qu'il lui prend. En temps normal il m'aurait répondu par une autre remarque, et non en m'envoyant chier comme il vient de le faire. Quelque chose cloche ça c'est sûr. Je prends sur moi pour ne pas lui coller mon poing dans la figure. « Avec la tête que tu fais, oui je m'inquiète. Tu es blanc comme un linge et ton dos saigne et j'en suis sûr, ce n'est pas une branche qui fait ça. » Je marque une pause avant de reprendre « Qu'est-ce que tu caches Oz ? »

Sans que j’ai le temps de faire quoi que ce soit, le poing du sixième année vient s’écraser sur mon nez. Je recule de quelques pas en posant mes mains sur mon nez qui est en train de saigner. « Tu es complètement malade ! » La main toujours positionnée sur mon nez, je repose mon attention sur le blaireau pour lui lancer un regard noir. Je m’apprête à lui donner également un coup de poing lorsque je le voie tomber au sol comme une masse. J’ai l’impression de revivre le scénario avec le Gryffondor dans le couloir. Et après c’est moi qu’on traite de lâche.

Je m’approche de Luka, je pose délicatement ma main sur son épaule pour le secouer un peu afin de le réveiller mais celui-ci ne bouge pas. Il vient de s’évanouir comme l’avait fait Joshua. Ce qui est sûr c’est qu’il est hors de question que je le porte, Oz est trop lourd pour moi. Il ne me reste plus qu'à le soulever par la magie. J'attrape ma baguette que je pointe sur le sixième année. Je lui lance le sortilège de lévicorpus. Par chance, j'y arrive du premier coup. Je pousse un soupir de soulagement avant de me diriger d'un pas extrêmement rapide en direction du lieu qui me vient à l'esprit et qui est surtout pas très loin de la forêt, la maison du garde-chasse.

La petite maison de notre cher garde-chasse se trouve sous mon nez. J'affiche une mine rassurée et cours jusqu'à l'immense porte d'entrer. Même s'il n'appréciera pas ce genre de réveille, je tambourine comme je peux à sa porte. « Hagrid ! Ouvrez s'il vous plait nous avons besoin de votre aide ! »

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Les deux jeunes gens avaient de la chance : le garde-chasse n’était pas endormi. Et ils avaient encore plus de chance : il n’était pas sorti pour patrouiller dans le parc. L’agitation des créatures de la forêt en poussaient parfois certaines à s’aventurer dans la zone du parc une fois la nuit tombée. Aussi Hagrid s’était-il fait une mission de faire en sorte que personne ne soit blessé par inadvertance. Ou parce que des petits curieux s’amusaient à passer outre les règles mises en place par le directeur.

Aussi, quand il entendit des coups frappés à la porte de sa demeure, il s’empara aussitôt de son parapluie pour le lâcher la minute qui suivit en entendant la voix humaine. En quelques enjambées à peine, il se retrouva devant sa porte avec Crockdur sur ses talons, réveillé par le tambourinage. Ouvrant la porte, il découvrit deux jeunes garçons dont un semblait en bien piteux état.

— Qu’est-ce que… Oh, bon sang ! Entrez, tous les deux, entrez vite.

Inutile de les laisser à attendre dans le froid, ils seraient tous mieux au chaud.

— Pose-le sur le fauteuil, ordonna-t-il au Serpentard alors qu’il allait faire chauffer de l’eau au-dessus du feu qui brûlait encore tandis que Crockdur reniflait le Poufsouffle évanoui en manquant de lui baver sur l’épaule. Dis-moi ce qui s’est passé, avant que je vous ramène tous les deux auprès de vos directeurs de maison pour qu’ils vous tirent les oreilles.

Il maugréa un instant dans sa barbe et seul les mots « inconscients » et « sortir par une nuit pareille » purent être à peine audible.

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Après que le jeune garçon est tambouriné à la porte comme un fou furieux, il se recule d'un pas lorsqu'il entend du bruit qui se rapproche vers la porte d'entrer. Le jeune Serpentard est soulagé dès qu'il voit le semi-géant devant lui. Bien que Travers apprécie le contact des animaux, il ne peut s'empêcher de déglutir d'appréhension. Le serpentard n'a aucunement confiance en cet animal. Il reporte son attention lorsqu'il la voix du garde-chasse raisonne dans ses oreilles. Le jeune garçon rentre rapidement dans la pièce. « Merci » Un soupire de bien être s'échappe de la bouche du cinquième année en sentant la bonne chaleur du feu de cheminée.

Lorsque Hagrid demande ou plutôt ordonne, au jeune Serpentard de déposer son camarade sur le fauteuil, celui-ci s'exécute sans prononcer le moindre mot. Bien sûr il aurait préféré laisser le Poufsouffle près du chien pour qu'il soit recouvert d'un filet de bave, mais vue son état actuel, il vaut mieux pour le cinquième année d'écouter le garde-chasse. Lorsqu'il a déposé Luka sur le fauteuil, Travers se met à regarder autour de lui. La maison est petite. Beaucoup trop petite au goût de Jace. Un sourire en coin vient se dessiner sur les lèvres du garçon quand ses yeux vont se poser sur le chien qui s'est approché du Poufsouffle pour le renifler.

Au moment où le semi-géant annonce qu'il ne va pas tarder à ramener les deux élèves auprès de leur directeur de maison respective, le jeune Travers ne peut s'empêcher de grimacer. Lui qui a pourtant indiqué au professeur Rogue qu'il ne ferait aucune bêtise pour ne pas faire perdre de points à sa maison mais également au vu de l'approche de ses examens c'est raté. Il aurait dû refuser l'invitation du blaireau, au risque de passer pour un faible. Il pousse un soupire avant de se tourner vers Hagrid. « Avec Oz on s'est lancé un défi. On devait aller dans la forêt interdite, mais nous n'y sommes pas allés. Nous nous sommes arrêtés bien avant. Luka était fatigué. Il s'est arrêté pour reprendre son souffle mais j'ai remarqué qu'il avait du sang dans son dos et quelques minutes plus tard il s'est évanoui… Je ne savais pas ou aller alors je suis venue ici… »

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En entendant l’explication du jeune garçon, Hagrid eut beaucoup de mal à se retenir de rouler ses yeux vers le ciel. Pour être exact, il ne s’en retint pas du tout : le geste avait fusé bien avant qu’il se demande si – oui ou non – il devait le faire.

— Par la barbe de Merlin, vous êtes complètement inconscients !

Le mot était faible, même pour son vocabulaire.

Laissant l’eau finir de bouillir, il retira le contenant du feu en prenant des gants épais pour ensuite le poser sur la table non sans avoir placé un dessous pour protéger le bois. Il fit un geste vers Crockdur pour éloigner le chien du Poufsouffle histoire qu’il évite de trop lui baver dessus, quand bien même il le mériterait amplement pour s’être montré aussi présomptueux.

— Réveilles ton ami, dit-il au Serpentard tandis qu’il prenait un linge épais qu’il épongeait avec l’eau chaude qu’il avait retiré du feu. Mets-lui des claques si tu veux... je préfère éviter de le faire. J’ai besoin d’entendre sa version des faits et pourquoi il a du sang sur son dos. Si vous n’êtes pas allé dans la forêt à proprement parler, ce n’est pas logique… à moins que tu m’ais menti et que vous ayez franchi la lisière.

Il tapota le flanc de Crockdur pour lui ordonner silencieusement d’aller à son panier.

— Dans tous les cas, vous avez enfreins les règles de l’école. Vous avez de la chance d’être encore en vie. Et en un seul morceau. Surtout en un seul morceau, en fait.

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Luka était inconscient depuis de nombreuses minutes. Ce fut un mélange de chaleur de douleur et de … bave qui le réveilla. Quelque peu dans les vaps, il observa son environnement comme on lui avait toujours apprit à le faire. Une cheminé, une voix roque, un chien, il ne pouvait être que dans la maison de Hagrid. Ce qui paraissait le plus logique en vue de la proximité de la foret. Il chercha par la suite le regard de son acolyte. Le serpentard était bien présent dans la pièce entrain de justifier leur présence à l'extérieur du parc. Luka le savait, il devait rapidement retrouver ses esprits afin de tenir le même discoure cohérent que Jace. Il entendit par la suite la voix d'Hagrid qui demandait au serpent de le réveiller et ce en utilisant les moyens fort si nécessaire. Non , il n'allait pas donnée ce nouveau plaisir à Jace. Tout en essayant de se redresser et ce malgré la douleur dans le dos , il finit par dire :

- Non, non , c'est bon je suis réveillé. La manière douce est toujours la meilleur je vous l'assure. Avant que vous ne posiez une quantité de question, je vais essayer d'en répondre à certaine en amont. Non, nous n'étions pas dans la forêt interdite. Pour ce qui est de Jace, c'est ma faute s'il était dehors à cette heure si.

Avant de rajouter quoi que ce soit, Luka se rappela les phrases du professeur Rogue vis-à-vis du serpentard. Il ne voulait pas que celui-ci est des problèmes qui pourraient entacher ses examens. Jace travaillait surement très dur pour les avoir, et Luka ne pouvait se permettre de les lui faire rater. De plus, il était déjà dans le collimateur d'un certain nombre de professeur. Il savait qu'en tenant un tel discours, il risquait de perdre son poste de capitaine. Mais il préférait cela, plustot que de voir son ami en difficulté à cause de lui. Le jeune pouffsoufle finit par reprendre d'une voix plus sur :

- Vous savez ce que l'on dit pour faire un bon ennemis , prenez un ami : il sait où frapper ! J'ai contraint Jace à me suivre à l'extérieur du château en plein nuit pour le mettre en difficulté. Il n'a pas eu le choix suite à la prise en "otage" de son petit chat. Si jamais il était allé voir un professeur, celui-ci ne l'aurait pas forcément cru mettant en avant la possibilité que l'animal se soit quelque enfui. Dans ce contexte-là, il n'a pas eu d'autre choix que de respecter ce que je lui demandais de faire. Et puis vous pourrez vous renseigner sur le fait que j'ai l'habitude de tel procédés. Il ne serait donc pas justifier de le sanctionner. Laissez-le partir s'il vous plait et ne me présentez que moi au professeur Chourave directrice de ma maison.

Luka avait réussi à créer une histoire de toute pièce avec une facilité déconcertante. Mais il savait qu'en prenant un tel partie, il s'exposait à de nombreuse représailles tant de la part de sa directrice de maison que de la part de son père. Mais qu'importe, il aura aidé un ami.

Luka essaya par la même occasion d'esquiver les questions autour desquels ils devaient se justifier par rapport au sang dans son dos. Il n'en avait aucune envie, pas maintenant, pas dans ce lieu, pas devant Hagrid et encore moins devant Jace. Voulant mettre court à la discussion le pouffsoufle reprit :

- Ce que j'ai dans le dos n'est rien. Ce ne sont que de simple égratignure. Pour ce qui en sont de leurs origines, c'est au professeur Chourave que je veux m'en référer.

Luka avait fini par se lever. Malgré la douleur, il resta droit et semblait vouloir tenir tête à quiconque lui poserait des questions sur le pourquoi du comment de son dos. Il finit par attendre les différentes réactions .

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Hagrid regarda tour à tour aussi bien le Poufsouffle que le Serpentard. Se payaient-ils sa tête ? C’était possible. Non ? Il y avait de quoi nourrir quelques doutes. Surtout devant le plaidoyer du garçon de sixième année pour tenter de sauver son ami. Drôle d’amitié, d’ailleurs… quoiqu’il avait déjà vu des Serdaigles apprécier la compagnie des Serpentards. C’était son cœur d’ancien Gryffondor qui parlait. Enfin, passons.

Les épaules du demi-géant s’affaissèrent légèrement, comme si un poids venait de lui être retiré.

— Écoutez, les enfants… surtout toi, Luka. Peu importe qui à entraîner qui dans cette histoire : vous êtes tous les deux coupables d’être sortis à une heure pareille. Je ne peux pas fermer les yeux sur un cas aussi grave que celui de vous voir gambader en pleine nuit et, surtout, près de la Forêt Interdite.

Il essora la serviette chaude et humide qu’il avait toujours à la main et fixa le Poufsouffle.

— En revanche, je n’apprécie pas qu’on se paie ma tête, Oz. Si ce ne sont que de « simples égratignures » et donc, des écorchures, expliques-moi pourquoi le sang est aussi visible à travers tes vêtements ? Tu vas me faire le plaisir de retirer ton haut que je nettoie cela avant de vous ramener tous les deux au château voir madame Pomfresh et avertir vos directeurs de maison.

On lui avait suffisamment dit et répété qu’il ne fallait pas dorloter les élèves qui transgressaient les règles, il allait tenir bon et faire ce qu’il fallait faire. Quand bien même cela ne plaisait à personne.

Pour faire un bon ennemi, prenez un ami : il sait où frapper !

Luka & Jace

Le Serpentard ne peut s’empêcher d’afficher un sourire malsain lorsque le demi-géant lui demande de réveiller son camarade, d’une façon ou d’une autre. Jace a bien envie de lui en coller une belle pour se venger du coup point qu’il a reçu un peu plus tôt dans la soirée. D’ailleurs, il ne sait toujours pas pourquoi il se l’est pris d’ailleurs. Le Serpentard a tenté d’être poli et courtois envers le Poufsouffle. Il fait un pas mais s’arrête rapidement. Travers ne va pas le faire. Il va plutôt essayer de le secouer en douceur pour le réveiller. Il s’apprête une nouvelle fois de s’approcher de Luka lorsque celui-ci ouvre les yeux.

Jace se met à écouter le récit de son camarade. Celui-ci prend littéralement la défense du cinquième année. Travers tourne son regard vers Luka. Le vert et argent n'en revient pas. Venant d'Oz, il s'attendait à ce qu'il mette tout sur le dos du Serpent, comme il avait fait dans le couloir lorsque nous étions avec le petit lionceau et le Professeur Rogue. En pensant à son directeur de maison, Jace ne peut s'empêcher d'afficher une grimace. Le Serpentard est dans un gros merdier, et Luka aussi malheureusement. « Je vous assure que c'est la vérité. Je ne me serais jamais risqué d'enfreindre le règlement si je savais que mon chat n'était pas en danger. Vous aussi, vous avez un animal, je suis sûr que vous seriez prêt à tout pour le sauver. Il en va de même pour moi avec Meeko. Sans compter Luka, Meeko est mon seul allié et ami je n'arriverais pas à être séparé de lui. »

Le Poufsouffle reprend la parole en indiquant qu'il était hors de question pour lui d'expliquer le sang qui se trouve sur sa chemise. Jace lève un sourcil. Il se demande vraiment où il a bien pu avoir ses marques sur son dos, mais il ne dit rien. Il n'a pas envie d'attirer les foudres sur son camarade. Il préfère attendre d'être uniquement seul en compagnie de Luka pour lui poser les questions, aux risques de se prendre une fois encore un coup de point dans la figure. Un nouveau sourire en coin vient se dessiner sur le visage du cinquième année. Si Hagrid croit qu'il va avoir une réponse il se met le doigt dans l'œil, par contre, son sourire s'efface rapidement lorsque le demi-géant leur annonce qu'il va les ramener auprès de leur directeur de maison. « S'il vous plait, je sais que nous nous sommes baladés la nuit, mais nous ne sommes pas allés dans la forêt, nous nous sommes arrêtés à la lisière. Vous croyez vraiment qu'il faut prévenir nos directeurs de maison juste pour ça ? S'il vous plait Hagrid, nous ne recommencerons plus, je vous le promets. »

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La complaisance fait des amis, et la vérité des ennemis.
Jace & Luka
xxx« Pour faire un bon ennemi, prenez un ami : il sait où frapper !»

Luka continua à observer l'environnement qui l'entourait. La douleur était de plus en plus importante et à cela se rajoutait le sang séché qui collait à sa chemise. Hagrid continuait à les réprimander sur le fait que les deux étudiants s'étaient aventurés à l'extérieur du château par une heure tardive. Luka se contenta de ne rien dire, il n'avait pas envie de parler ni de dire quoi que ce soit. Il venait d'expliquer au garde-chasse les événements et celui-ci ne semblait pas vouloir le prendre en compte plus que cela. Luka restait là immobile. Finalement Hagrid avait fini par reprendre la parole pour leur annoncer la volonté de prévenir leur directeur de maison respectif, mais il essaya surtout de savoir ce que Luka avait dans le dos. Une fois de plus Luka garda en partie le silence avant de répondre. Il n'avait aucune envie d'enlever se chemise. L'eau chaude lui aurait fait beaucoup de bien, il le savait, mais cela aurait été source de questions, avec toujours plus de question. Et Luka ne voulait répondre à aucune d'entre elle. C'est finalement Jace qui rompit le silence en confirmant les dire du pouffsoufle et en suppliant presque Hagrid de ne rien dire.

Le semi géant tenait toujours dans sa mains le torchon humide d'eau chaude et semblait continuer à attendre que Luka enlève sa chemise. Lorsque le pouffsoufle croisa le regard de Jace, il comprit que Jace avait compris qu'il n'avait nul l'intention d'enlever son vêtement et semblait se préparer pour la suite. A croire que le serpent connaissait un peu trop bien le blaireau. Voyant l'insistance du garde-chasse, Luka finit par dire :

- Monsieur, sans vous manquer de respect à votre statut dans cette école. Je ne souhaite pas retirer ma chemise. Comme je vous l'ai dit, ce ne sont que de simples égratignures. Et j'aime particulièrement cette sensation du sang sécher qui démange le dos et l'accroche de ma chemise qui me rappel chaque centimètre de peau sur cette même partie du corps. Et puis, pour tout vous dire je trouvais que le blanc était quelque peu fade et je me suis dit que gratter quelques croutes, me permettrait de donner un nouvel éclat à ma chemise. Dans ce contexte-là, vous comprenez monsieur qu'il n'a nul besoin que je retire ma chemise.

Luka entre apercevait du coin de l'oeuil le sourire qui semblait joyeux et désespérait de son acolyte. Luka était comme ça, il ne se rendait même pas compte de son impolitesse. Il répondait de manière tellement spontané. Mais comme toujours, il ne savait pas s'arrêter et ne put s'empêcher de reprendre :

- Monsieur, j'ai reconnu mes tords et je comprends très bien que vous devez faire appliquer le règlement intérieur de l'école. Et c'est une chose tout à fait honorable. Mais l'une des valeurs de l'école est légalité et la justice. Or ce soir, il n'y a eu ni l'un ni l'autre. Je suis entièrement fautif monsieur et ce n'est pas de gaité de cœur que je le reconnais car cela va avoir de lourde répercussion sur mon dossier. Si vous devez prévenir un professeur, prévenez Madame Chourave, réveilla là même pour me conduire dans son bureau. Mais faite preuve de cette valeur de justice que possède Poudlard s'il vous plait. Jace a été contraint et forcé par ma faute à venir ce soir. Je me rend coupable d'une deuxième infraction envers le règlement et encore une fois pour respecter les valeurs de ma maison je me montre loyale. Monsieur, je vous en prie, je prendrais l'ensemble des infractions. C'est sa première erreur en cinq ans, il a peut-être le droit à une deuxième chance ne pensez-vous pas ? Moi ma chance je l'ai eu et je n'en ai pas fait bon usage. Mais je suis sûr que monsieur Travers ne fera pas la même erreur que moi.

Luka attendit patiemment la réaction du garde-chasse. Il espérait de tout cœur qu'il arriverait à le faire changer d'avis par rapport à Jace. Si quelqu'un se rendait compte des marques dans son dos, Jace pourrait être accusé à tort. Et cela Luka ne se le pardonnerait pas.

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