Au premier abord...

Avec ses traits délicats, son sourire enjôleur et ses boucles oscillant entre le blond et le roux, Rosalind est plutôt jolie et ne l'ignore pas. Elle est coquette et l'assurance qu'elle a dans son physique harmonieux lui confère une assurance tranquille. Sa façon de se tenir droite et le fait qu'elle ait perdue un peu tôt ses joues d'enfants la font paraître un peu plus vieille qu'elle n'est. Impression appuyée par sa façon de s'exprimer, plutôt soutenue, qu'elle a développée grâce à ses nombreuses lectures.

Personnalité

   L'esprit vif et avide de mouvement, Rosalind n'a pourtant jamais appris à fournir de véritable effort, ayant pour habitude de s'investir seulement selon son humeurs et ses envies. Un système qui, jusqu'à présent, avait toujours très bien fonctionné...

 La jeune Fawley a hérité du charisme naturel de son père. Elle n'hésite pas à jouer de son charme pour provoquer de nouvelles rencontres ou pour se sortir de situations embarrassantes, et jusque là, ça lui a plutôt réussi. Elle peut paraître vaniteuse, voire condescendante, mais, malgré les apparences, elle est encore plutôt immature. Naïve, elle ne se rend pas toujours compte des conséquences de ses actes ou de l'impact créé par son attitude.

 C'est une bonne camarade: elle est spirituelle, drôle et sait mettre en valeur celles et ceux qui partagent sa compagnie. Elle est joueuse, et si elle n'est pas la première à initier les mauvais coups, elle suit généralement avec enthousiasme et fait preuve d'une grande ingéniosité pour arriver à ses fins, même si elle doit user de manipulation.

 Rosalind a les yeux grand ouverts sur ce qui se passe autour d'elle. Elle est attirée par ce qui est éclatant, ce qui brille, quitte, parfois, à préférer ce qui est factice. L'ennui est son pire cauchemar et pour le tromper, elle se raconte et écrit des histoires, ayant même entrepris la rédaction d'une grande saga épique. Ses héros fictifs, ainsi que sa grand-mère qu'elle adule, sont ses modèles et elle s'y réfère souvent.

Éducation

   Descendante de deux vieilles familles au Sang-Pur, elle a été élevée dans l'idée que son lignage lui conférait une valeur toute particulière, et elle a reçue une éducation conforme à cette tradition. Comme la plupart des parents de leur caste, Arthena Fawley a des principes très arrêtés quant au comportement et aux aptitudes que doit développer un enfant au Sang-Pur. Elle va même plus loin, appliquant sa vision genrée et quelque peu passéiste de l'éducation, puisqu'elle distingue nettement ce qu'on est en droit d'attendre d'une jeune sorcière et d'un jeune sorcier.

 Autant dire que Rosalind a du respecter, depuis toute petite, une discipline presque martiale. Sa mère s'est attachée à lui inculquer tout ce qui est indispensable à une fille de bonne famille: un maintien et des manières irréprochables, les différentes subtilités de la bienséance et des codes sociaux à respecter, la musique, la danse ainsi que l'étude approfondie de toutes les généalogies Sang-Pur. Concernant le reste de son apprentissage, la fillette fut laissée à elle-même. Une autonomie dont elle s'est emparée dès qu'elle sut lire en consultant au petit bonheur la chance la bibliothèque familiale, par chance, très bien approvisionnée. La petite Rosalind s'est donc elle-même forgé une culture intellectuelle, en autodidacte et sans discrimination, brassant tous les sujets qui pouvaient l'intéresser. Par conséquent, si elle s'est spécialisée dans certains domaines, le champ de ses savoirs est parfois lacunaire.

Malgré la rigidité de son contexte familial, Rosalind a passé une enfance heureuse. S'engouffrant à fond dans tous les espaces de liberté qui lui étaient laissés, elle a développé une imagination fertile et un esprit vif et curieux. Et, bien que les moments de tendresse avec ses parents aient été rares, Gallus étant souvent absent et Arthéna, peu douée pour les épanchements, la petite Fawley n'a jamais douté de leur affection.