Andromeda avait picoré plus que manger durant le banquet. En effet, elle avait craint de louper sa bouche à cause de son masque qui lui en couvrait une partie. Elle n'avait pas envie de tâcher sa robe qui était la plus jolie qu'elle devait posséder à l'heure actuelle. Lorsqu'elle avait annoncé à sa mère qu'un bal était organisé pour la Saint-Valentin, cette dernière lui avait fait cette belle tenue. Pour rien au monde, la jolie blonde aurait voulu qu'il lui arrive quelque chose. Du coup, elle mangeait d'une façon un peu bizarre et n'avait presque rien avaler au final.

Se fut enfin le moment de se lever pour rejoindre la piste de danse. Une grande majorité des élèves se déplacèrent en même temps qu'elle, du coup, elle se retrouva noyée dans la foule. Légèrement stressée par le mouvement de foule, la petite blonde aperçut la silhouette de Lucas et se dirigea vers lui, histoire qu'il l'aide à se mettre dans le bain. Une fois qu'elle se sera mise dans le rythme de la soirée, elle ne craindrait plus de se retrouver à danser toute seule, enfin sauf peu être au moment des chansons plus langoureuses. Mais pour l'instant, la musique était bien rythmée et elle ne se posait pas de question. Elle réussit à se faufiler un chemin et à attraper Lucas juste avant qu'il ne se précipité sur la piste et lui demanda s'il voulait bien l'accompagner pour une danse ou deux. Ce dernier lui répondit par l'affirmative de manière adorable aux yeux de l'adolescente avant de lui tendre la main. Cette dernière l'attrapa en riant devant tant de manière qui n'était pas du tout dans les habitudes de son camarade et le suivit tandis qu'ils se faufilèrent jusqu'au centre de la piste déjà encombré par un bon nombre de danseurs.

Les deux camarades commencèrent à se trémousser en rythme et la petite blonde commençait à se sentir mieux. Ceci dit, son plaisir fut de courte durer, car rapidement, le Gryffondor se lâchait et la pauvre petite Poufsouffle ne parvenait plus à le suivre. Elle s'arrêta donc et resta à le regarder en riant doucement devant la passion qu'il mettait dans chacun de ses mouvements. Rien d'extravagant, mais on voyait bien qu'il s'éclatait et qu'il s'amusait réellement. Du coup, Rommi ne se sentait pas à sa place et décida de laisser Lucas à son plaisir. Elle s'éclipsa donc discrètement et retourna s'asseoir. Peut-être qu'un jeune homme seule finirait par la remarquer pour aller l'inviter à danser, mais elle n'y croyait pas trop. Ben, peut être était-il temps pour elle de rejoindre les dortoirs de Poufsouffle et de mettre fin à cette soirée. Elle n'en savait trop rien. Déjà qu'elle avait eut du mal à se décider à rejoindre la Grande Salle, alors maintenant qu'elle y était, elle n'avait pas trop envie de partir si tôt.

Tout en se servant un jus de citrouille, l'adolescente regarda autour d'elle. Elle finit par retirer son masque que la gênait plus qu'autre chose depuis le début et but une longue gorgée de son verre. Son champ de vision s’élargit d'un coup et elle retrouvait la complète utilisation de sa bouche. Voilà qui n'était pas du luxe.

Bal de la Saint-Valentin

Une main glissa sur son dos. Marie se redit légèrement, ne s’attendant pas à ce toucher qui la surprit. Elle se retrouva face au Serpentard, qui plongea ses yeux dans les siens. Tout ce que la Serdaigle souhaitait faire était de diriger son regard autre part. Le jeune homme effectua sa révérence et elle préféra rester de marbre. Elle attendait que son cavalier finisse ses actions de courtoisies. Il lui prit la main, et l’apporta à ses lèvres. Elle le laissa faire. Il faut avouer que Marie n’était pas du tout habituée à cela et elle devait faire un très gros effort pour rester impassible. Adélaïde ne serait certainement pas impressionnée par les manières, du moins, pas au point de répondre.

Toujours supportant le regard du garçon, Marie observa ses yeux bleus. Ce n’était pas un bleu que la Serdaigle avait fréquemment croisé dans les yeux des gens. Il était un peu différent, mais semblait tout à fait naturel chez le garçon. Il faisait chaud sous son masque. Elle ne souhaitait qu’une chose et c’était que le regard du vert et argent passe à autre chose, quitte le siens et ne revienne que pour de brèves secondes. Marie se sentirait beaucoup plus à l’aise.

"Mademoiselle. Je m'attendais à une femme ravissante, mais vous avez réussi à me surprendre. Vous êtes bien plus que cela. Je suis honoré d'être votre cavalier, souhaitez vous boire quelque chose avant tout ? "

Marie sourit sous son masque et prit le compliment. Même si pour l’instant Kieran pensait qu’il avait à faire à Adélaïde, le compliment lui était indirectement adressé. Il la voyait elle, et non la femme de l’apothicaire. Et c’était un soulagement pour la Serdaigle. Le premier pas était passé. Il ne restait plus qu’à compléter le tout. Si elle pouvait tenir le jeu jusqu’au milieu de la fête, elle serait déjà très heureuse. Elle s’apprêta à acquiescer à la demande du Serpentard, une boisson lui ferait le plus grand bien pour rafraichir sa gorge un peu sèche par le stress. Cependant, elle se rappela que son masque cachait l’entièreté de son visage, et à moins de révéler son identité ou de boire par le trou des yeux, elle bougea doucement la tête de droite à gauche pour refuser. S’il voulait aller se prendre quelque chose, elle ne l’arrêtera pas, mais pour elle, rien à boire avant le grand dénouement. Elle commençait à regretter son choix un petit peu plus.

Tout de même intérieurement excité de découvrir l’intérieur de la salle, Marie poussa la porte pour y entrer. La décoration était très thématique, pas nécessairement au goût de la Serdaigle, mais elle était là pour s’amuser… et aider Adélaïde dans son plan un peu fou. Elle observa autour d’elle, toujours dans son rôle, s’assurant que les deux ne soient pas trop entourés d’élèves et murmura doucement, à travers son masque.

« Allons plutôt danser. »

Comme prévu, le masque interférait avec la façon dont sa voix ressortait. Parfait. Une bonne excuse pour expliquer la différence entre la sienne et celle d’Adélaïde. En plus, elle ne laissait pas trop de place à la discussion. En tant que non-élève, ce soir, elle ne pourrait retirer son masque, ne serait-ce que pour prouver. Pour l’instant, son identité était en sécurité. Elle passa aux côtés de Kieran et fit un mouvement pour se diriger vers le plancher de dance. Marie ne pourrait ni manger, ni boire, ni discuter énormément, de peur de se faire reconnaître. Le seul choix restant était d’aller danser. De ce fait, sa phrase n’était ni une question ni un ordre. Elle allait y aller, seule ou accompagnée. Heureusement pour la Serdaigle, Adélaïde l’avait aidé à réviser les différentes sortes de danses possibles et elle pourrait se débrouiller pour une partie de la soirée.

Codage par Libella sur Graphiorum

Bal de la Saint Valentin

Lucas s'éclatait comme un petit fou, fallait bien l'avouer. Bon d'accord, il préférait le chant et la musique à la danse, mais il s'était malgré tout un réel plaisir que de se retrouver sur une piste à faire la fête avec ses camarades et amis. Ceci dit, il se laissait tellement embarquer par son plaisir qu'il en oubliait la présence des autres autour de lui et de là, son amie de la maison de Poufsouffle, Andromeda. Bon d'accord, il préférait le chant et la musique à la danse, mais il s'était malgré tout un réel plaisir que de se retrouver sur une piste à faire la fête avec ses camarades et amis. Lorsqu'il la trouva enfin, elle était en train de discuter avec une autre élève qu'il ne connaissait pas. Pendant quelques secondes, il hésita à aller la rejoindre, mais connaissant le caractère de la jeune fille, il savait qu'elle ne lui en voudrait pas et qu'il n'y avait pas d'urgence à aller s'excuser tout de suite. Le grand blond tourna donc les talons et laissa la petite Poufsouffle en paix. Ceci dit, il ne comptait pas lâcher le morceau et n'hésiterait pas à retourner à la voire dès que l'occasion se présenterait. En attendant, il se demandait quoi faire. Il alla se servir un verre, histoire de se désaltérer un peu après les efforts fournit, tout en regardant les danseurs qui se trémoussaient sur la piste. Même s'il se retrouvait momentanément solitaire, il était des plus satisfaisant de cette soirée et s'amusait comme un petit fou.

Cependant, le Gryffondor n'avait pas envie de rester tout seul. Il n'était pas aussi sociable que celle avec qui il avait commencé cette soirée, mais pendant une fête rester tout seul, cela n'était pas son genre. Après avoir balayé la Grande Salle du regard, il réalisa que plusieurs de ses camarades de maison étaient seuls. Bon du coup, à qui allait-il tenir compagnie ? Il avait le choix... Finalement, il se dirigea vers @Reva Rajan. Même s'il était à Poudlard pour sa quatrième année, il n'avait jamais appris à connaître sa camarade de maison. Bon, d'accord, cette dernière était un peu plus âgée que lui et elle devait entre sixième année si sa mémoire était bonne, mais peu lui importait. Cette petite sauterie était l'occasion d'apprendre à la connaître un peu mieux. Voilà pourquoi il se dirigea vers elle d'un pas tranquille et non chaland. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, il arborait un léger sourire.

« Salut Reva ! Qu'est-ce que tu fais toute seule dans ton coin ? J'espère que tu n'as rien contre un peu de compagnie. »

Le Gryffondor avait l'art de s'imposer, mais uniquement à condition que son interlocuteur, ou plutôt dans ce cas, son interlocutrice, soit d'accord.

Bal de la Saint-Valentin

Marie laissa le Serpentard se placer pour la danse. Elle se laissa guider par celui-ci et puis se laissa apprécier la musique. Si elle oubliait avec qui elle était au bal et pour qui elle rendait un service, la Serdaigle pouvait finalement profiter du moment.  Elle se permit un sourire sous son masque, celui-ci cachant son visage. Elle tenta quelques regards dans la salle… Elle put reconnaître Colleen, accompagnée d’un autre Gryffondor. Elle se retint de la saluer, cela devrait attendre que Kieran la quitte ou bien que son identité  soit finalement révélée, parce que, étant honnête avec elle-même, Marie doutait de ses capacités à garder le rôle d’Adélaïde tout au long de la soirée, surtout avec le regard très instant du garçon qui l’accompagnait contre son gré.

"Je devrais être comblé dans mon égo de pouvoir danser avec la plus belle femme entre ses murs, mais à la place, je suis simplement heureux de profiter de cette danse avec toi. Finalement, le risque en valait la chandelle. Pas trop nerveuse ?"

La Serdaigle comprit rapidement que le garçon, ou le jeune homme, se tenant devant elle était quelqu’un de très charmeur. Elle sentit le rouge lui monter aux joues, appréciant le camouflage que son masque lui apportait en cet instant. Elle devait avouer qu’elle n’avait jamais réellement reçue ce genre de compliments ou d’attention de la sorte des garçons et cela lui était un sentiment bien nouveau. Toutefois, elle n’oublia pas qu’elle devait être Adélaïde Nott, et non la jeune élève qu’elle était réellement. Se laissant toujours guider, Marie réfléchit à la réponse qu’elle pourrait donner à Kieran. Elle était nerveuse, oui, mais dans cette situation, elle se doutait bien que l’adulte qu’elle avait rencontré aux Trois Balais ne le serait pas. Du moins, elle ne le dirait pas et trouverait une remarque bien placée… chose que Marie ne pouvait réellement penser.

« Pour me remémorer ces bals…bien certainement que non. Quoique dans mes souvenirs, ils étaient bien plus ennuyeux. »

La bleue et bronze avait opté pour une réponse simple, parlant doucement sous son masque qui se chargeait de modifier un peu sa voix et elle espérait qu’en ayant parlé en bas volume, sa voix se perdrait dans la foule et en serait d’autant plus modifiée. Elle ignorait réellement comment sa réponse allait tomber. Le Serpentard avait très certainement entretenue une conversation de moyenne ou longue durée avec la femme et devait bien être légèrement familier avec son genre de réponse. Marie ne pouvait qu’espérer que cela passe et s’amuser tant qu’elle le pouvait. Après tout, elle était venue sans accompagnateur simplement pour jouer cette petite blague. Finalement, s’en a valait peut-être pas le coup. Mais, le jeune homme la menant en danse était très talentueux et elle ne pouvait que trouver le temps d’apprécier la danse. Si elle était découverte, tant pis, elle aurait pu profiter d’une très jolie danse, peut-être plus d’une si la chance était de son côté.

Il la fit virevolter et la ramena vers lui pour lui murmurer doucement quelques mots avec un sourire que Marie appréciait énormément. Peut-être qu’elle ne faisait que tomber que dans le jeu du Serpentard, mais il était apparemment très doué. Connaissant Adélaïde, elle se doutait bien que le garçon jouait un jeu. Tout comme la femme avait planifié juste avant le bal et dans lequel Marie prenait, désormais, part.

« Je ne m'attendais pas à ce que vous vous faisiez si belle pour me voir ce soir, j'en suis honoré. »

Il avait un égo. Comme si elle s’était faite belle pour lui et seulement lui. Elle hésitait entre lui donner une réponse véridique ou donné une réponse qui se voulait sarcastique. Elle décida de se lancer, plongeant son regard dans le bleu de son partenaire, tout en continuant de se laisser guider dans la danse.

« Ne soit pas trop honoré. C’est simplement pour me faire plaisir. Ne récupère pas toutes les fleurs. »

Codage par Libella sur Graphiorum

Bal de la Saint-Valentin

Marie appréciait la danse à laquelle elle prenait part. C’était amusant, elle se faisait plaisir. Bien que son cavalier ne soit pas celui qu’elle eut espéré, elle décida d’oublier ses tracas un moment et se laissa bercer par la danse et le jeune homme qui l’accompagnait. Elle n’avait pas été invitée par celui qu’elle convoitait et elle avait refusé celui qui lui avait demandé.  Elle rendait un petit service à Adélaïde, et elle s’amusait. Malgré sa nervosité et son malaise face à la proximité du Serpentard, elle était capable d’apprécier le moment.  Il la rapprocha de lui, serrant sa taille un petit peu plus.

"Alors...Laissez moi essayer de rendre celui-ci unique."

À cette remarque, la Serdaigle resta silencieuse. Elle n’avait aucune réponse qui lui venait en tête. Aucune qui n’aiderait sa cause. Il plongea son regard dans le sien, et encore une fois, Marie ne put s’empêcher de rougir sous son masque. Le garçon avait un regard insistant, profond qui rendait la jeune fille mal-à-l’aise. Elle n’aimait pas qu’on la regarde de la sorte, dans ses yeux. Elle se sentait envahie par une présence inconnue. Les yeux sont les portes de l’âme qu’elle avait entendue et plonger son regard dans celui d’un autre et y tenir une connexion, pour la bleue c’était intime, seulement avec les êtres très, très proche d’elle. Mais, elle dût chasser ses pensées et continuer à fixer ces yeux bleus, elle le devait, pour ne pas que les masques tombent.

"Je n'oserais jamais récupérés tous les lauriers de cela, mais je dois dire que plus je te regarde et plus je me dis que nous n'aurions pas dû nous arrêter à ta boutique. L'arrière salle était sûr. Même si..." Je dois dire que si cette attente mène à ici, alors, je pourrais bien n'avoir aucun regret."

La Serdaigle dut cligner des yeux à quelques reprises, malgré elle. Elle n’avait pas la moindre idée de ce que le garçon avançait et au vue de ses paroles et de son rapprochement, elle ne voulait vraiment pas y réfléchir trop longtemps. Elle ne devait surtout pas tirer de conclusions hâtives, au risque de se faire découvrir, et elle se devait de rester dans son rôle temporaire. Il avait parlé de l’apothicaire et de sa rencontre avec la femme. Marie n’était pas présente et ne savait pas ce qui avait été dit ou ce qui avait été fait dans la petite boutique. Il avait mentionné une attente… La bleue jouerait donc là-dessus. Il la prit de manière plus possessive, l’entraînant dans une valse et Marie ne voulut que se dérober. Elle n’aimait pas du tout où le tout s’en allait, mais elle se reprit rapidement. Elle jouait une adulte et une petite valse, ce n’est pas ce qui ferait peur à Adélaïde. Elle espérait simplement que cela n’est pas trop paru dans son corps, le Serpentard pourrait se rendre compte de la supercherie.

« Oh, mais ce n’est que le début de l’attente. Ici n’est pas la fin du chemin. »

En temps normal, la Serdaigle aurait apprécié la valse. C’était probablement sa danse préféré, celle que son père lui avait apprise et avec qui elle l’avait maintes et maintes fois pratiquée. Mais dans ce contexte, avec ce garçon, elle avait bien de la difficulté à se laisser aller et apprécier cette danse. Dans quoi s’était-elle embarquée. Elle n’aurait certainement pas dû accepter. Adélaïde ne pourrait pas l’aider ce soir, elle était laissée à elle-même, seule dans cette foule. Cependant, Marie avait l’une de ces fiertés. Elle n’acceptait pas de se laisser faire de la sorte. La situation était encore en son contrôle, le Serpentard pensait toujours qu’elle était une autre femme, là n’était pas le moment de céder à la panique. Elle ferma simplement les yeux, se laissant entraîner dans la valse, guidée par la musique et son cavalier. Lorsque ce dernier lui resserra la main, offrant une bouffée de chaleur nouvelle, la jeune femme rouvrit les yeux, fixant de nouveau ceux de son partenaire.

"Je sais que ce n'est en rien beau ou romantique ce que je compte te dire...Mais j'ai connu bien des femmes, alors pourquoi... Pourquoi ce sont tes yeux qui me troublent autant ? Il y a quelque chose avec toi, une chose que je n'ai jamais exprimé ou ressentit..."

Et elle y crut le temps d’un instant. Le regard bouleversé qu’il lui lança et cette intimité, elle y crût. Mais, elle avait été prévenu d’un côté plus joueur. Pas directement de voix, mais elle sentait depuis quelques temps les regards meurtriers d’une autre élève, assisse un peu plus loin. Du moins, qui était. Marie prit un instant pour repérer les lieux. Ils avaient changé de place, le couple était maintenant dans un coin plus isolé. Elle n’y avait pas porté attention. Elle laissa ses yeux quitter ceux du Serpentard et prit un moment pour observer au-dessus de l’épaule du garçon. Elle souhaitait tout de même garder quelques repères de la salle. Certes, ils n’étaient plus au milieu de la foule, mais il y avait, autour d’eux, toujours d’autres élèves qui dansaient. Puis, sa première réponse fût un petit rire. Un petit rire franc qu’elle n’avait retenu. Elle riait un peu d’elle-même, de s’être laissé emporter de la sorte, d’avoir cru aux belles paroles. Il était très convaincant et elle espérait ne pas s’être trompée quant à la provenance des regards  jaloux. Ils pourraient bien être de simplement vouloir se retrouver à sa place et non dût à quelques histoires passées, mais elle avait tenté le coup, tâter le terrain, voir où tout cela allait mener. En plus, elle doutait fortement qu’Adélaïde ne prenne à ces paroles douces, pas la sorcière qu’elle avait rencontrée.

« Bien essayé, mais tu as bien dû tenter cette technique sur quelques filles avant. Il y ta copine qui voulait bien me tuer du regard un petit peu plus tôt. »

Codage par Libella sur Graphiorum