Invité | Lyne Carter - Jeu 23 Nov - 20:53 | | |
Lyne Carter
feat. Taylor MomsenPrénom(s) : LyneNom de famille : CarterJour et mois de naissance : 27 maiLieu de naissance : LondresNationalité : britanniqueSang : MêléPère : Jack carter, sorcier de sang mêlé (décédé le 9 mai 1975)Mère : Judie Carter, née Mercer, Sorcière de sang mêlé (décédée le 19 avril 1977)Lien de parenté avec un membre du forum ? Devan carterÂge : 20 ansBaguette magique : sycomore, crin de licorne, 27 cm, fine et flexibleAnimal : Sir Lancelot, son chatNotes aux B.U.S.E. : • Astronomie : A• Botanique : A• DCFM : EE• HDLM : O• Métamorphose : A• Potions : O• Sortilèges : EE• Divination : EE• Étude des Runes : ONote aux A.S.P.I.C. : EE Questions du ChoixpeauÉlément naturel préféré : l’air, la liberté par excellence Sort ou maléfice préféré : silencio Matière préférée à Poudlard : étude des runes
Qualité principale : indépendante Défaut principal : menteuse
Quel est votre plus grand rêve ? Découvrir un artefact ou lieu mythique Quel métier vous attire le plus ? archéologue du monde magique
CaractèreLyne Carter. Un nom qui, pour ceux qui s’en souviennent à Poudlard, laissera sûrement un souvenir mitigé. La plupart se souviendront certainement de la jeune fille fière et indépendante, insubordonnée et impertinente qui aimait briser un à un les interdits par défi. Quelques professeurs garderont en mémoire l’élève douée et curieuse, voire passionnée et pleine de rêves quant à son avenir. Ses anciens camarades se remémoreront sûrement son caractère détaché envers les autres, presque solitaire. Curieuse, Lyne l’a toujours été. Depuis toute petite, elle raffole des histoires et n’hésite pas à en raconter elle-même. Elle est d’ailleurs plutôt bonne conteuse, car elle a le sens du spectacle. Des histoires, elle en raconte aussi souvent pour se sortir de mauvais pas. Sachant mentir, ou, comme elle le dit, présenter la vérité sous un autre angle avec un aplomb considérable, la demoiselle a sur ce point une moralité plus que douteuse. Elle est aussi adeptes des petites combines pour garder la tête hors de l’eau dans sa vie quotidienne peu glorifiante. Malgré cette vie peu enthousiasmante qu’elle mène, Lyne reste confiante dans l’avenir. Elle sait qu’un jour, la vie lui sourira. Ça ne l’empêche pas de se plaindre de temps en temps, mais elle continue de se renseigner sur les grands mystères de la magie jour après jour avec la même passion, dans l’espoir d’en percer un. Cette soif de connaissances la pousse parfois à braver certains savoirs interdits, par curiosité plus que par défi. Et pourtant, Dieu sait qu’elle passe outre de nombreux interdits uniquement par défi. En plus d’être fière et farouchement indépendante, Lyne a cette attitude rebelle qui peut la rendre détestable. Elle sait qu’il ne faut pas faire et justement pour ça elle fera. Il n’y a souvent rien de bien méchant, aucune volonté de nuire, juste de taquiner, de titiller, de se mettre en avant. Il peut s’agir d’actes ou de paroles ; la jeune femme aime bien parler, asticoter son adversaire lors d’une joute verbale, lui prouver finalement devant tous qu’il a tort et elle raison. On pourrait penser que c’est à cause de ce tempérament pénible que Lyne a peu d’amis proches. Peut-être est-ce vrai, bien qu’elle puisse aussi se montrer serviable et aimable quand elle le souhaite ou en perçoit la nécessité – pour elle comme pour une personne chère. Mais la vérité est surtout que Lyne s’attache peu par peur de souffrir d’une perte. Qui n’a rien ne peut rien perdre, et l’une des plus grandes craintes de la demoiselle est de se voir privée d’un être cher. N’ayant jamais réellement tourné la page de la mort de sa mère, elle se barricade émotionnellement, maintient une distance pour ne pas revivre cette expérience. C’est aussi à partir de cette période qu’elle a commencé à jouer les bravaches et à cacher ses faiblesses, cette blessure qui n’a jamais vraiment guérie.
PhysiqueYeux : gris Cheveux : blonds Taille : 1,73
Signe(s) distinctif(s) : /
HistoireLyne est née dans la banlieue londonienne, un matin de printemps de l’année 1971. Elle était la petite dernière d’une famille qui avec elle comptait alors quatre membres. De son père, elle ne garde que peu de souvenirs, mais aucun d’heureux. Jack, puisque tel était son nom, était un homme terrorisant pour une petite fille : un teint violacé digne d’un alien de science-fiction, une bouche constamment tordue par les beuglements, les mains calleuses non d’un père mais d’un bourreau… Finalement, sa mort fut presque une délivrance lorsqu’ivre, il fit une chute mortelle dans les escaliers, la nuit du 9 mai 1975. Une mort ridicule pour un homme de peu d’envergure… Mais pour Lyne, qui arrivait sur ses quatre ans à l’époque et pour laquelle le concept de mort était encore étrange, cela fut vécu comme le départ d’un nuage… Certes, l’enfant se posa des questions : où était papa ? Allait-il revenir ? Non ? Eh bien, c’était peut-être mieux ainsi. Sa mère, Judie Carter, était heureusement bien plus douce. C’était une maman, une vraie. Quelle dommage qu’elle ne fut pas toujours là… Car Judie travaillait, il fallait bien que quelqu’un le fasse pour payer le loyer et l’alcool qu’ingurgitait son mari. Judie avait pleuré quand elle avait appris la mort de Jack, mais ce n’était pas des larmes de tristesse : pour elle aussi, un lourd nuage était parti. Et enfin, il y avait son frère, Devan. C’était le héros d’enfance de Lyne. Combien de fois intervint-il pour protéger sa mère et sa petite sœur des poings rageurs de Jack Carter ? Des centaines, non, des milliers de fois, sûrement ! Hélas, Devan n’était pas là le mardi 19 avril 1977. Il était reparti à l’école des sorciers, où Lyne irait plus tard quand elle serait grande. Le matin du mardi 19 avril 1977, Judie déposa sa fille à l’école des Moldus – il était impossible pour elle de travailler et d’éduquer sa fille en même temps –, mais ne revint pas. Lyne ne revit jamais sa mère, car on lui interdit d’aller voir le corps et d’assister aux funérailles : spectacle trop choquant, avait-on dit.
La garde des enfants Carter fut confiée à leur oncle maternel, Bobby Mercer. Ce n’était pas un mauvais bougre, loin de là : il faisait ce qu’il pouvait pour son neveu et sa nièce, mais il était très mauvais sur le plan relationnel. Comme en magie : bien que sorcier, il n’avait jamais excellé, et finalement c’est en tant que professeur d’histoire dans une université moldue qu’il travaillait. C’était un travail prenant, et il n’avait pas toujours de temps à consacrer aux enfants de Judie, ce qui n’arrangeait rien. La gamine de 5-6 ans qu’était Lyne dut surmonter le deuil de sa mère seule : son frère était absent, et son oncle, à la fois durement touché, trop protecteur et piètre psychologue, refusait d’évoquer le sujet. « La vie continue », disait-il. Et la vie continua. Et puisqu’il ne servait à rien de pleurer, de montrer ses failles pour chercher un réconfort, Lyne enferma sa peine dans une petite boîte au fond de son être. Tout d’abord par protection, elle étouffa ses sentiments. Bien sûr elle était triste et dévastée, mais il ne fallait pas l’être, du moins pas le montrer. La vie continuait. En grandissant, la petite Lyne vit qu’il y avait bien d’autres manières de susciter l’attention. Que ce fut de famille ou une suite de la gestion calamiteuse de son deuil, elle devint rebelle et indépendante, n’en faisant qu’à sa tête. Elle devint menteuse, aussi : pour se tirer d’un mauvais pas, éviter les sanctions après les bêtises, savoir sélectionner les faits et l’angle sous lequel les présenter était utile. Utile et facile : quand on sait se mentir à soi-même en taisant des peines refoulées, mentir à autrui devient aussi simple que respirer. Après le meurtre de sa mère, Lyne devint progressivement une petite fille assurée et fière, attirée par l’interdit.
La petite fille grandit encore, et arriva l’âge d’intégrer Poudlard. Ah ! Que d’excitation ! Lyne était impatiente de découvrir véritablement ce monde dont on lui parlait tant, de pouvoir évoquer ces sujets qu’elle ne pouvait partager à l’école des Moldus ! Cela faisait déjà quelques temps qu’elle savait ce qu’elle voulait faire : elle voulait devenir une chercheuse de trésors, découvrir d’antiques artefacts légendaires ! Comme son frère avant elle, Lyne se révéla être une étudiante douée, et qui aurait sûrement pu faire mieux encore si elle avait été plus assidue. En effet, la demoiselle perdit pas mal de son temps d’étude à rompre les interdits, par défi ou curiosité. Ce sont ces motivations qui la poussèrent jusqu’à la réserve de la bibliothèque à quelques reprises. C’est à la bibliothèque qu’elle apprit l’existence de l’occlumancie, et la perspective de pouvoir dissimuler ses pensées à autrui la séduisit immédiatement. En revanche, elle ne s’intéressa jamais à la legilimencie, jugeant répugnant le fait de s’introduire dans cette parcelle sacrée d’un individu qu’est son esprit. La plupart de son enseignement fut autodidacte, avec l’aide de livres comme Guide de l’Occlumancie Avancée de Maxwell Barnett, et elle ne put s’entraîner avant de trouver un Legilimens acceptant de l’aider. Durant sa période de scolarité à Poudlard, Lyne devint plus indépendante et détachée encore : elle ne voyait plus beaucoup son frère qui menait sa propre vie et qui en tenait sa sœur le plus éloignée possible par protection, car c’était la vie violente de la rue. Quant à son oncle, il parvenait de moins en moins à gérer sa nièce et ses velléités d’indépendance. A l’école, Lyne n’était pas une enfant solitaire, mais elle n’avait pas de véritable ami, juste des camarades. Sans être associable, elle refusait de s’attacher aux autres et conservait une distance interdisant la plupart du temps une réelle amitié.
Puis enfin vint l’été 1989, enfin vint la fin de la scolarité, le moment de faire ses preuves ! Ce fut avec la même excitation que lors de son arrivée à Poudlard que Lyne en sortit. La fin de sa scolarité, c’était l’indépendance, l’ouverture du monde à tous ses rêves ! Elle allait devenir archéomage et faire de grandes découvertes. Archéomage, elle le devint, mais les découvertes ne furent pas au rendez-vous. Elle avait encore tout à prouver et difficilement les moyens de se lancer. Alors Lyne découvrit le chômage. Elle combla partiellement son déficit en tant que comédienne après qu’un vieux metteur en scène moldu rencontré dans un café ait vu en elle la parfaite interprète pour l’un de ses rôles, mais ce travail était épisodique et peu rémunérateur. Elle avait son loyer à payer, car elle avait quitté le domicile de son oncle Bobby, et refusait d’aller quémander quoi que ce soit. Quelle solution reste-t-il aux démunis quand ils sont trop fiers pour mendier ? Le vol et les magouilles. Après une année de galère, Lyne se mit à monter ses petites combines pour garder la tête hors de l’eau : sortilège de duplication pour de petites sommes d’argent, usage de polynectar pour voler incognito… Mais enfin, vers le début de l’année 1991, elle trouva un archéomage renommé acceptant de la prendre sous son aile. Ô joie ! Finies les petites combines ! Juste une dernière pour payer la taxe d’habitation, et ce serait bon… Ce fut la fraude de trop. Le Ministère de la Magie, déjà certainement en alerte, convoqua Mlle Carter. La sanction ne fut pas bien grosse, mais le retentissement beaucoup plus : le sauveur de Lyne, qui avait eu vent de l’affaire, retira son offre. Il ne travaillerait pas avec une délinquante. Lyne reste persuadée que quelqu’un dans le Ministère a fait exprès de divulguer l’information, quelqu’un n’ayant pas apprécié le ton désobligeant qu’elle avait employé avec les enquêteurs et les juges. Toujours est-il que cette manœuvre l’a replongée dans sa galère et qu’elle sait qu’elle pourra d’autant plus difficilement compter sur le Ministère pour obtenir un dossier qui la lancerait sur les sentiers du travail. Mais elle ne renonce pas pour autant : à force de fouiner dans les livres, elle sait qu’elle tombera sur l’affaire qui la propulsera sur le devant de la scène !
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